“Dans les joies d'une vie, même l'ombre des épreuves éclaire la profondeur de l'amour.”
J’espère que votre été a été une période de joie, de légèreté et de repos véritable, et que vous abordez cette rentrée avec un esprit clair et renouvelé.
De mon (et pas notre) côté, cependant, les vacances ont été les plus désastreuses de toute ma vie, malgré un début qui semblait prometteur. Pour éviter les prolongations, je vais diviser en trois volets, le récit de nos vacances de l’année 2025.
Avant de plonger dans le récit de nos vacances, il convient de s'attarder sur notre actualité.
Voilà, c'est fait ! Nous avons posé nos valises à Lausanne, où nous aménageons progressivement notre petit havre d'amour (photo à venir), en attendant que les travaux se finalisent dans notre cocon. Chloé et moi avons pris la décision de rester éloignées de notre appartement jusqu'à ce que l’ouvrage soit achevé. Cette résolution nous offre la chance de découvrir la métamorphose de notre espace, tant au niveau de la restauration que de la décoration et du mobilier, nous promettant ainsi une surprise totale. Lorsque nous évoquons cette démarche avec certaines connaissances, une question récurrente s’élève comme une ombre : « Et si cela ne vous plaît pas ? » A cela, nous répondons, avec une légèreté teintée de sagacité : « Eh bien, "Elementary, my dear Watson", nous n’hésiterons pas à solliciter notre architecte décorateur pour qu’il reconsidère ses choix. Et si, par malheur, nous restions insatisfaites, nous n’hésiterons pas à changer d’interlocuteur. Pourquoi devrait-on envisager un problème là où il n’y a que des solutions ? »
Il est troublant de constater cette inclination chez certains à toujours chercher le détail qui fâche, cette passion quasi maladive. Est-ce pour le conflit ? Le perfectionnisme ? ou peut-être une jalousie sourde ? Je m’interroge sur leur quête de vérité, si tant est qu’ils s’y intéressent vraiment.
Face à ces interrogations, je me trouve dans un dilemme constant : dois-je faire preuve d’une certaine naïveté à leur égard ou céder à l’envie de les affronter ? Chloé, quant à elle, adopte une approche plus directe : elle choisit de se détourner de ces âmes que son jugement juge insupportables. Dès le premier article, un sujet sur lequel il serait intéressant de réfléchir. N’hésitez pas à partager vos pensées.
Revenons à nos vacances :
Notre passage éclair à Manhattan, dans sa première partie, m’a laissée avec l’impression d’un court voyage, d’une brève rencontre avec Zabeth et le reste de la famille. Nous avons entouré le petit Jordan de cadeaux, de caresses et de bisous, comme pour conjurer la contingence de son existence. Le bébé, le plus beau du monde (évidemment) et d’un éveil précoce, annonce déjà, par l’ampleur de ses pieds, la promesse d’une stature future.
Ensuite, Chloé souhaitait que nous nous consacrions à une autre forme de partage : une intimité amoureuse, une immersion dans ce Manhattan que je porte en moi, distinct de celui que voit le reste de la famille. En acceptant cette requête, je savais que je me mettais à nu, acceptant d’être photographiée sous tous les angles — car la phase photographique de Chloé n’a pas été diluée par la douceur de l’été. Et pourtant, malgré cette hyper-exposition, nous avons réussi à sortir en famille deux soirs, à respirer un peu de cette ville vibrante, notamment lors du traditionnel concert gratuit au Bryant Park, aux Picnic Performances, où un certain Dez Duron chantait, bien loin de l’éclat de George Benson ou Frank Sinatra. Mais ce moment, simple et modeste, avait sa beauté : il a chanté « How Deep Is Your Love », cette chanson que j’aime, et la température, pour une fois, était clémente — 26 degrés, comme un répit dans cette atmosphère chargée.

Sinon, dans ce quartier que j’affectionne tant — le Midtown de Manhattan —, nous nous sommes aventurées, en amoureuses, jusqu’à ce tout nouveau gratte-ciel, le Landmark, non loin de la gare Grand Central et du Bryant Park. New York offre tant de panoramas à couper le souffle, mais là, c’est le lieu « chill » du moment. Le rendez-vous prisé des curieux et des touristes. L’endroit est neuf, moderne, presque provocant, avec d’immenses vitrines où l’on peut contempler la ville à 360 degrés, dans une sphère d’infini urbain. On pourrait croire se tenir au faîte du monde, sentant le vertige glisser sur la peau. Même face à cette scène qui déployait toute sa grandeur, Chloé ne put s’empêcher de me supplier de poser pour elle. ( Illustration de cet article)
Ah, l’amour… cet étrange voile qui obscurcit la vue, et qui, contrairement à l’adage, ne garantit pas une meilleure clarté dans le mariage.
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Les suites cauchemardesques de mes vacances :
Le samedi, selon leur souhait, Chloé et moi avons déjeuné avec ma tante et mon oncle. Leur présence m’a profondément bouleversée. Mon oncle, confronté au silence pesant de la maladie — un cancer du pancréas —, sait que ses jours sont comptés. Il traverse ces derniers mois avec une conscience aiguë de sa fin imminente, en un face-à-face silencieux avec la mortalité. Cela dit, dès la première seconde, j’ai remarqué sa jaunisse — un signe visible, évident, témoignant de la gravité de son état. La couleur de sa peau trahissait la lente décomposition de ses fonctions, comme une lueur d’alerte dissimulée derrière ses yeux fatigués.
De son côté, ma tante n’est guère plus en forme. Souffrant d’une sclérodermie avancée, elle a déjà subi un triple pontage et une opération, et ses épanchements péricardiques persistent (Pour certains, cela doit-être du chinoix) malgré tous les traitements. La gravité de sa maladie a atteint un stade très avancé. Les médecins avaient envisagé une hospitalisation, mais elle a refusé, préférant se laisser mourir, consciente que son mari vit ses derniers instants. Leur discours, empreint d’une acceptation non rationnelle, tourne autour de cette idée absurde de mourir et de partir ensemble. (N'importe quoi ! GGggrrrr et re GGggrrrr)
Ils souhaitaient faire la connaissance de Chloé, bien qu’ils l’aient déjà rencontrée — lorsqu’elle n’était qu’une enfant d’environ dix ans —, et nous offrent un virement déraisonnable en guise de cadeau de noces. Ce présent, destiné à nous deux, symbolise leur affection et marque cette étape importante de notre vie commune.
Par ailleurs, ils m’avaient également convoquée pour me faire signer tous les papiers relatifs à l’héritage. Celui-ci consiste principalement en appartements dispersés entre New York, l’outre-Manche (Londres, Édimbourg) et la France (Paris, Nice). Mais la majorité de leur patrimoine financier réside dans des actions chez Johnson & Johnson.
Je suis donc devenue l’héritière de ces biens, mais surtout de ces actions, qui donnent un droit de vote lors des assemblées, ce qui me permet de participer à certaines décisions. Ce n’est pas une majorité, mais une part significative, suffisante pour garantir notre sécurité financière, à Chloé et à moi, à long terme.
Grâce à cette transmission, ils souhaitent que je bénéficie d’un régime fiscal avantageux, de revenus locatifs et de dividendes issus de ces actifs, qui dépassent largement nos deux salaires. Ce geste, fait de leur vivant, symbolise leur confiance en moi et leur volonté que je poursuive leur héritage, tout en m’assurant une autonomie réelle pour moi et mon couple.
Grâce à leur immense générosité — même si, avec mes parents, la question matérielle était inexistante —, cette opportunité m’offre une véritable autonomie. La pensée que ma tante et mon oncle s’éloignent, quittent cette vie, m’assaille d’une tristesse profonde, assombrissant ces dernières semaines. Je vais devoir faire face à cette épreuve, avec un cœur en tempête, empli de culpabilité : celle d’avoir peut-être été trop distante, ou pas assez généreuse, ou encore de m’être sentie exclue de leur souffrance alors que je me prépare à devenir médecin, et que nous aurions pu en parler ensemble.
Je ne peux m’empêcher de regretter de ne pas avoir cherché à comprendre pourquoi ils s’étaient éloignés de moi. Ma tante et mon oncle sont comme moi : secrets et réservés, je ne peux pas leur en vouloir. Ils ont toujours préféré garder pour eux le poids de la maladie, refusant de le partager ou de m’impliquer davantage. Sans doute voulaient-ils nous protéger, mais cette solitude qu’ils ont choisie — que j’ai parfois ressentie — laisse un goût amer.
En prenant l’avion pour notre retour en Europe, j’ai ressenti un nœud au ventre et une gorge sèche. La conscience de la brièveté du temps qui leur reste, et la certitude que ces maladies ne laissent aucune chance, m’ont forcée à accepter que le chemin qui nous reste est court — peut-être même trop court. Il y a un risque élevé que nous devions revenir à Manhattan avant l’été prochain, pour un, voir les deux enterrements.
Affirmer que nous aurions préféré une fin plus douce sur Manhattan serait un doux euphémisme : ce qui s’est joué là-bas, ce qui s’est brisé, dépasse la simple douceur d’une fin. C’est la lourde vérité de notre condition humaine, la confrontation douloureuse entre nos illusions et les réalités impitoyables.
Le voyage s’étira à l’infini. L’insomnie me tenaillait, incapable de trouver le moindre repos, tourmentée par la lourde nouvelle qui pesait sur mon esprit. Mon seul désir ardent était de poser le pied à terre, de courir, de hurler pour évacuer cette douleur qui me consumait. Ce qui me soutenait, ce qui m’empêchait de céder complètement à la détresse, c’était l’espoir que, bientôt, je serais dans les bras de mes grands-parents, ces figures rassurantes dont la tendresse, je l’espérais, adoucirait le fardeau qui m’écrasait.
A Bientôt,
Chlo & Til
Hello,
RépondreSupprimerJe suis désolé pour toi Til. J'espère que tu tiens le coup, autant que possible, aidée par Chloé et tes proches. Malheureusement, la santé est ce qui est le plus précieux, loin devant toutes les autres choses de la vie et on s'en rend d'autant plus compte dans ces moments de détresse.
Si jamais, tu avais envie d'en parler, je suis là.
Leur héritage ira à des personnes de valeur, ce qui dans la peine prend la forme d'une éclaircie et s'avère être quelque chose de réellement positif.
Tu n'as rien à te reprocher, tu ne pouvais pas savoir.
Je ne peux que conseiller de faire au moins un bilan sanguin par an et un exam chez le cardiologue avec test d'effort assez régulièrement. C'est ma routine prévention Santé. En France, ça n'est pas du tout quelque chose d'habituel.
Cela rejoint mon incompréhension totale envers les gens qui ne peuvent s'empêcher de chercher le détail qui fâche. J'adhère totalement au comportement de Chloé qui choisit la fuite. La vie n'est pas assez compliquée pour toujours trouver le moyen de perturber celle des autres ??? Je ne comprendrai jamais ces gens dont l'intelligence relationnelle est pour moi proche de 0. Il ne faut quand même pas être un individu exceptionnel pour comprendre des choses aussi basiques. Enfin, je crois.
Cet été, j'ai pris le temps de lire "Racines" d'Alex Haley qui retrace la vie aux Etats-Unis d'une famille d'esclaves arrachée à son Afrique natale, génération après génération. Force est de constater que ça n'a pas remonté mon estime pour nombre d'individus de l'espèce humaine ...Un livre marquant. En plus, j'enchaîne sur "Seul face au Fuhrer" de Jean-Baptiste NAUDET racontant la tentative d'assassinat de Georg Elser sur Adolf Hitler. En ce moment, c'est gai lol.
C'est terrible quand même, on est en CDD sur Terre et une grande partie de la population n'est pas foutue de faire le minimum syndical en terme d'éthique, de bienveillance, d'humanité. Je trouve ça atterrant.
Donc j'en reviens au choix de Chloé que j'applique également et j'ajoute qu'il m'a fallu du temps (jusqu'à mes 28 ou 29 ans) pour comprendre qu'il vaut mieux écarter plutôt que chercher à comprendre l'incompréhensible.
Bonne reprise sur le blog à Romain, Océane, Patrick, Sophana, Benedikt et tous ceux que j'oublie du fait de ma mémoire médiocre. Impatient de lire vos commentaires.
Bises à toutes les deux.
Ciaociao
Coucou Arnaud,
SupprimerTu évoques des lectures qui, loin d’être plaisantes ou légères, s’inscrivent dans une réalité tissée de blessures et de violences — Hitler n’en est qu’un nom terrible parmi d’autres dans le miroir de l’Histoire. Nous traversons tous des périodes où nous lisons des œuvres ardues, des textes qui désarment par leur dureté. Si tu es comme moi, tu sais que l’on peut enchaîner les livres jusqu’au jour où, par hasard, on franchit le seuil d’une librairie et tombe sur un livre étrange: sans raison apparente, on le prend, et, pour finir, c’est peut-être un roman léger, presque drôle, qui s’impose comme un divertissement sans prétention, laissant derrière lui peu d’enseignement mais offrant un moment agréable que l’on chérit néanmoins.
Ainsi va la vie: entre les obligations et les éclats de lumière, entre l’effort de comprendre et la tentation du repos, entre le poids des souvenirs et l’instant fragile où surgirait, peut-être, un nouveau sens. Je te remercie encore pour ta parole humaine et généreuse; elle demeure une ancre dans ces heures mouvantes.
Salut la Bande,
RépondreSupprimerC'est super de vous lire, Til t'as pas vraiment assuré cette fois avec les bonnes nouvelles, et ou on rigole bien. Mais bon, la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille, et on est quand même des chanceux sans avoir rien fait, juste parce qu'on est nés au bon endroit au bon moment, et si en plus on vient d'une bonne famille comme nous, pas comme toi Til c'est encore pire ! mdr.
Si j'ai bien compris, personne n'est mort, donc ça te laisse le temps d'échanger et de dire au revoir, c'est déjà ça, et essaie de te protéger même si c'est pas jamais vraiment possible.
C'est un peu ton souci Til, vouloir sauver tout le monde. Tu veux comprendre et excuser tout le monde, mais comme le dit Arnaud, quand quelqu'un est mauvais, il est mauvais. C'est sûr que la jalousie est souvent en jeu, et s'ils réussissent à te gâcher ta journée, ils seront contents ! Ce que j'appelle les vrais cons. Oui, Chloé a raison, et je rajouterais que tu devrais leur dire : «Va compter les nuages, je suis en mode ninja !» et tu te casses.
Je suis d'accord avec mon pote Arnaud, nous, les pays colonisateurs, on n'a pas toujours été au top dans le passé, mais ça n'explique pas le souci que toute l'Europe rencontre en ce moment avec les émigrés. Eux aussi veulent avoir... on nous dit. Je dis oui, mais en bossant, pas avec l'état d'esprit qui règne dans les banlieues, où ils ne font rien de leur vie à part voler et agresser. Et encore, quand ils ne s'amusent pas à dégrader le mobilier urbain et les biens publics, et si quelqu'un sait pourquoi ils font ça, je suis preneur de la réponse. Je passe une bonne partie de ma vie à l'étranger, et le constat que je fais, c'est que ce sont toujours les mêmes communautés qui causent des problèmes. Donc c'est pas cool de dire ça, parce qu'on ne peut pas condamner une couleur, une race ou un pays, et je ne suis pas raciste. Je dis juste que les enfants de ces immigrés (qui, eux, bossent) n'ont pas demandé à vivre dans un pays, et ceux qui naissent dans des banlieues ne s'intègrent pas, sauf...exception. C'est vrai c'est beurk ce que j'écris mais si vrai. par contre tu verras qu'en allant dans ses contrées, les gens du bled sont de jolies personnes.
Courage à toi ma belle, je sais que dans ta tête bien remplie ça doit bouillonner alors appelle les copines et copains on est aussi là pour ça. C'est quand qu'on va vous voir à Lausanne ?
Bonne semaine à vous deux et à Arnaud et aux autres le la commu Je vous kisssssss tous très fort. Pamplemousse rose.
Coucou,
SupprimerJe voudrais ajouter qu'il ne faut pas négliger l'influence des "grands frères" en banlieue qui bien souvent manipulent les jeunes présents en banlieue qui pour se faire un billet facile entrent dans l'engrenage et n'en sortent plus (en étant souvent mal traités car très facilement remplaçables). C'est la même chose pour la casse, c'est souvent réalisé "sous influence". Sortir de banlieue quand on a des facilités intellectuelles et une famille qui sait accompagner dans la réussite scolaire, c'est ok. Mais quand il n'y a pas ces facilités, que l'élève termine péniblement son bac pro vente et se retrouve sur le carreau. Les perspectives ne sont pas enthousiasmantes.
Reste chauffeur Uber mais il faut faire un volume monstrueux et posséder un pécule de départ, bosser chez le sous sous traitant d'Orange, Sfr, etc en pré esclavage, etc.
En plus, la gauche a exercé pendant des décennies, une victimisation outrancière et un passe droit à la non assimilation. Ceci bien évidemment à des fins éléctorales (comme LFI aujourd'hui).
On en a le résultat aujourd'hui.
Je suis beaucoup plus dur quant au laxisme policier et judiciaire exercé en France où les peines courtes ne sont pas exécutées en prison (pour moi c'est un problème largement sous estimé). C'est un véritable scandale.
Ensuite, du fait d'aides avantageuses et à la demande du patronnat, la France, un cran derrière l'Angleterre, est une pompe à immigration.
Economiquement, cette immigration est vue d'un très bon oeil par le patronnat (dumping social). L'Italie, l'Espagne ou l' Allemagne bénient aussi l'immigration pour leur économie.
Sans immigration, l'Europe serait à l'arrêt complet. C'est la même chose aux Etats-Unis par exemple.
Problème, ceci ne concerne que l'économie pure, pas l'intégration, la sécurité, etc. Ca les gouvernements s'en carrent, en particulier en France avec son laxisme reconnu mondialement.
Insécurité, cambriolages, trafic multiples ... depuis 2000, ça monte crescendo. La police est dépassé, la justice aussi.
Conjuguer économie, croissance et sécurité devient de plus en plus compliqué en démocratie.
Le monde devient de plus en plus dur car la concurrence entre entreprises est de plus en plus féroce. Le passage burn out, suicide est presque devenu une sorte de normalité en 2025.
Dans l'administration fiscale depuis le début de l'année, on en est à 13 suicides et 8 tentatives. Qui en a entendu parler ? Pratiquement personne.
Coucou,
SupprimerJe voudrais ajouter qu'il ne faut pas négliger l'influence des "grands frères" en banlieue qui bien souvent manipulent les jeunes présents en banlieue qui pour se faire un billet facile entrent dans l'engrenage et n'en sortent plus (en étant souvent mal traités car très facilement remplaçables). C'est la même chose pour la casse, c'est souvent réalisé "sous influence". Sortir de banlieue quand on a des facilités intellectuelles et une famille qui sait accompagner dans la réussite scolaire, c'est ok. Mais quand il n'y a pas ces facilités, que l'élève termine péniblement son bac pro vente et se retrouve sur le carreau. Les perspectives ne sont pas enthousiasmantes.
Reste chauffeur Uber mais il faut faire un volume monstrueux et un pécule de départ, bosser chez le sous sous traitant d'Orange, Sfr, etc en pré esclavage.
En plus, la gauche a exercé pendant des décennies, une victimisation outrancière et un passe droit à la non assimilation. Ceci bien évidemment à des fins éléctorales (comme LFI aujourd'hui).
L'équation n'est pas si simple.
Je suis beaucoup plus dur quant au laxisme policier et judiciaire exercé en France où les peines courtes ne sont pas exécutées en prison (pour moi c'est un problème largement sous estimé). C'est un véritable scandale.
Ensuite, du fait d'aides avantageuses et à la demande du patronnat, la France, un cran derrière l'Angleterre, est une pompe à immigration.
Economiquement, cette immigration est vue d'un très bon oeil par le patronnat (dumping social). L'Italie, l'Espagne ou l' Allemagne bénient l'immigration pour leur économie.
Sans immigration, l'Europe serait à l'arrêt complet. C'est la même chose aux Etats-Unis par exemple.
Problème, ceci ne concerne que l'économie pure, pas l'intégration, la sécurité, etc. Ca les gouvernements s'en carrent, en particulier en France avec son laxisme reconnu mondialement.
Insécurité, cambriolages, trafic multiples ... depuis 2000, ça monte crescendo. La police est dépassé, la justice aussi.
Conjuguer économie, croissance et sécurité devient de plus en plus compliqué en démocratie.
Le monde devient de plus en plus dur, c'est un phénomène mondial car la concurrence entre entreprises est de plus en plus féroce. Le passage burn out, suicide est presque devenu une sorte de normalité.
Dans l'administration fiscale depuis le début de l'année, on en est à 13 suicides et 8 tentatives. Qui en a entendu parler ? Pratiquement personne.
Coucou Pamplemousse rose
SupprimerNous nous sommes entretenues au téléphone il ya quelques jours; merci. Cette double marque d’attention m’honore et affirme notre lien, libre et d'amitié.
Hi Til & Chlo
RépondreSupprimerSalut Pamplemousse rose, Arnaud et à toute la commu.
Pour la rentrée, il était impératif que je laisse un petit mot sur le mur. Cependant, les amis Pamplemousse rose et Arnaud ont déjà tout dit, mais ils m'ont tout de même laissé un ou deux petits espaces !
Bien sûr, tout comme mes amis, je suis prêt à t'aider à surmonter cette période difficile, mais malheureusement, rien ne pourra l'éviter !
Concernant l'appartement et la décoration, j'aimerais proposer une autre perspective. Certaines personnes peuvent te poser la question : « et si cela ne te plaît pas ? », car pour elles, la décoration et l'ameublement de leur appartement impliquent un budget conséquent. Lorsqu'ils font des choix chez eux, ils réfléchissent à dix fois, car s'ils se trompent, ils ne pourront pas refaire à cause de l'argent. Nous n'avons pas tous la même marge d'erreur, et quand ils se projettent dans ton projet, ils oublient ce petit détail et s'identifient à toi mais avec leur finance ! D'accord, la personne décrite fait peut-être partie de celles qui peuvent cacher leurs propres œufs de Pâques, mais c'est tout de même possible, non ?
Il est vrai que le cas le plus courant, à mon avis, est la jalousie. Chloé et Arnaud ont raison. Pourquoi se compliquer la vie ?
Pour Johnson&Johnson, une grande pote à moi qui est trader m'a expliqué quelque chose que je vais partager avec vous.
Johnson&Johnson est un groupe pharmaceutique très connu, coté en bourse. Tout le monde peut acheter des actions chez eux. Elles se situent entre 170 et 180 $ l'unité. Cependant, ce seront des actions passives, en clair, vous pourrez toucher un petit peu d'argent à la fin de l'année si tout se passe bien, mais rien d'extraordinaire.
Maintenant, si vous avez, comme Til, des actions actives, c'est-à-dire que vous possédez une part du capital de la société, là, ce n'est plus du tout la même histoire. Déjà, les actions actives sont introuvables aujourd'hui, et si vous deviez en trouver le prix serait multipliez par 100 000 $ pour une action, voire plus. Là, les dividendes annuels qui sont versés sont considérables. C'est comme le salaire d'un footballeur ou le jackpot du loto chaque année, sans rien faire, juste en laissant ton argent dans leur entreprise pour les aider à se développer. Si son oncle a acquis ses actions dans les années 1970, à cette époque, l'action devait valoir entre 0,50 $ et 1$, mais s'il croyait en la société et qu'il en a acheté 1 000 ou plus. La société prospérant, cela a fait aussi sa richesse. C'est le coup de poker dont tous les économistes rêvent. Voilà ce que ta pote détient. elle est aujourd'hui millionnaire, c'est sûr, milliardaire, peut-être. Dans tous les cas c'est du très très lourd.
Je me marre, car je ne sais pas ce que cela change ? puisqu'elles étaient déjà riches grace aux parents de Til MDR Mais c'est toujours sympa de cromprendre comment ça marche.
Bonne semaine à tous, et plein de bisoussss à nos deux trésors. L' Anonyme Romain
Coucou,
SupprimerSuper intéressant, le passage sur la bourse et Johnson&Johnson. Je suis anti-bourse carabiné mais c'est hyper instructif !
Mais oui, on laisse de quoi raconter, on est fairplay et si on peut faire profiter les copains ! Lol
Les années 70, c'était un must pour faire du pognon. A part, les amnésiques mythomanes qui prétendent que c'était la mine (en plein emploi ? Bizarre), tout le monde le sait.
Hi Arnaud,
RépondreSupprimerje savais que le pognon et le cul il y a que ça qui nous intéresse nous les mecs. Non je déconne. Mouais c'est cool d'apprendre des trucs par des copines après c'est un peu le but du blog, partager. J'suis comme toi la bourse c'est pas mon truc, j'aurai peur d'y perdre ma chemise et voir même heum non il est trop sale ! Maintenant on est moins con on sait qu'il existe des actions passives et actives. Mon seul problème c'est que dans les gens que je fréquente je crois qu'ils s'en fichent complètement ! MDR
Ouais t'as raison pas facile pour ces mômes des quartiers d'en sortir. Le pire c'est qu'avec le temps j'ai peur que cela n'aille pas dans le bon sens. J'crois pas que Til les condamne, (mieux serait de lui demander) mais je pense que leurs comportements et leurs agressions verbales qu'elles ont subi à Paris quotidiennement explique un peu leur ras le bol. J'en ai été témoin juste sur les champs Elysée, alors imagine dans des petites rues et sans mec à côté. Y en a même qui m'ont hurlé de vite dégager avec mes filles avant qu'ils les violent ! Ouais pas chouette !!! Encore d'acc avec toi, sur le côté trop cool de la justice, car je pense que les keufs bossent. Mais il y a plus de place en prison et on à plus la tune pour les enfermer et les nourrir. Le truc de dingue quoi !
Putain c'est pas chouette ce que je marque là, ca fais chier ! On va essayer de tenir le coup et nous on a la chance on a nos deux soleils ! L' Anonyme Romain.