La littérature est mon hobby de prédilection.
Je suis une "fille de" (Oui je sais...Je ne serai jamais une "self made")
Je suis une "fille de" (Oui je sais...Je ne serai jamais une "self made")
d'intellectuels, j'ai de qui tenir...
Biberonnée à la littérature et à la philosophie.
Née entre la galaxie Gutenberg et la galaxie Marconi. Deux parents qui sont de vrais intellectuels et Zabeth.
Zabeth étant spécialiste en littératures et poésies du 18ème. et 19ème. siècles pour terminer la description de mon environnement... Mon appétence pour les sujets culturels ne me vient donc pas de nulle part... J'ai grandi dans un univers où régnaient livres et objets d'art.
C'est naturellement que j'ai noué des liens solides avec la littérature, que ce soit en anglais, en français ou en espagnol, sur les rapports entre littérature et histoire ou la philosophie.
Quand je regarde les photos de Proust, de Gide ou de Valéry, il me semble que tous ces écrivains sont d’un autre siècle: ils représentent ces purs hommes des livres que nous ne sommes plus, que peut-être nous ne pouvons plus être. Des “Personnes de Lettres”. Ils semblent appartenir encore, jusque dans les détails de leur physionomie ou de leur allure (avec leurs costumes sombres et leurs grosses lunettes d’écaille), à un temps sur lequel l’écrit régnait. Je les regarde donc avec une sorte de curiosité mêlée de nostalgie, et je me sentirais très étranger à ces visages pensifs, sérieux et lointains, s’il n’y avait précisément leurs livres pour maintenir le contact entre leur temps et le mien. Leurs images me séparent d’eux, mais leurs écrits m’en rapprochent. C'est le mystère de la lecture...
Durant mon enfance, j'ai lu tout et tout le temps. J'ai dévoré aussi bien les romans classiques que les romans populaires, des traités en tout genre : politique, philosophique, sociologique, psychologique et même d'économie comme Post-Capitalist Society ou Lean In : Women, Work, and the Will to Lead (Cela dit génial, je dois bien l'admettre !)
Je lisais sans discernement. Je me mouvais dans un univers parallèle. Je ne mettais pas de hiérarchie entre Henry Bordeaux et Émile Zola. Aujourd'hui, j’ai complètement rompu avec la littérature populaire, et je n’y reviendrai pas, ce serait pour moi réac et nostalgique. Mes séismes littéraires furent Hemingway, Faulkner, Melville, Proust, Sarraute. J’ai découvert que le roman est indissociable d’une représentation du monde. Plus jeune, cela me fascinait ! Je n’aime pas la relecture, j’aime le chemin des histoires dans nos mémoires. On ne se souvient plus, mais on se souvient quand même. On est dans la fausseté, mais pas dans le mensonge. Il existe une vérité dans cette route de l’oubli. Je ne relis donc jamais pour relire juste quand je le dois.
J'ai longuement hésité entre médecine ou faire des études de lettres. Mais être pédiatre est du plus loin que je me souvienne, mon rêve le plus cher ! Aujourd'hui, je n’ai plus ce délire de prétention encyclopédique. Je n’ai plus l’obsession d’augmenter le nombre de lectures, de toutes manières, mes études de médecine sont chronophages, je n'aurai plus du tout le temps.
L'important n'est pas de savoir lire, mais de savoir ce qu'on lit, de raisonner sur ce qu'on lit, d'exercer un esprit critique sur la lecture. En dehors de cela, la lecture n'a aucun sens.
Lorsque je ne travaille pas mes cours ou que je n'écris pas sur mon blog, J'AIME lire, les chaussettes pelucheuses. Un bon vin rouge ou un bon thé blanc, une tarte aux fraises et surtout un bon livre.
Sinon, je lis tous les soirs 30 minutes avant de rejoindre les bras de Morphée.
A Bientôt,
Til.