“La liberté se savoure mieux à table que sur l'herbe.”
Chloé a enfin pris le temps de capturer notre modeste appartement lausannois pour vous le présenter. Bien que cet espace ait son charme, je me trouve confrontée à un dilemme qui me ronge : l’heure du coucher. La chambre, étriquée à l’extrême, me donne la désagréable sensation d'être emprisonnée dans un cercueil. Je ne me savais pas autant claustrophobe.
Revenons à notre week-end parisien :
Nous avons quitté Lausanne le vendredi matin à l’aube, à 8 heures précises, avec l’impatience d’un voyage en quête de liberté. C’est avec une douce excitation que nous avons parcouru les routes, avant d’atteindre notre destination, le garage, à 16 heures. Là, nous avons enfin échangé nos véhicules pour recevoir notre belle Tilomobile sportive, symbole de notre désir d’évasion et d’aventure.
Notre week-end à Paris fut une célébration du beau, un véritable souffle d’art aux inspirations vivifiantes. Il est amusant de constater que nous avions l’air d'être de véritables touristes. Nous avons pris place dans notre restaurant chéri, La Dame de Pic, où nous avons choisi un menu en quatre séquences. Cette décision, bien que motivée par l’envie de ne pas trop nous attarder à table, mais cela n’a pas diminué notre émerveillement face à cet établissement, toujours aussi chaleureux, où le champagne offert pour accompagner notre dessert est toujours touchant. Ah, quelle belle Maison ! où l'on fait attention à sa clientèle, ses habitués et ses amis.
Nous avons ensuite déambulé au musée Maillol, y découvrant une exposition photographique dédiée à Robert Doisneau. Même pour la béotienne que je suis, l'exposition se révèle d'une grande réussite. Les clichés, empreints d’une mélancolie douce, peignent une humanité souvent tragique, mais jamais désespérée. Il nous transporte dans les années 1930, dans les ateliers de Renault, où la dureté du quotidien des ouvriers se fait sentir. Doisneau nous convie à partager des instants d’humanité, parfois sombres, mais d'une beauté poignante. Perso j'ai adoré l'expo.
Plus tard, notre visite au musée d'Orsay, consacrée à John Singer Sargent, nous a plongées dans l’univers complexe de cet artiste du XIXᵉ siècle. Lui aussi, à l’instar de moi, a connu une vie tumultueuse : peintre américain né en Italie, il a laissé son empreinte à Paris, fréquentant l’École des Beaux-Arts (comme ma chérie), avant de s’éteindre à Londres.
Pour le retour sur Lausanne, nous avons pris la route avec notre Tilomobile. Je suis arrivée épuisée, après près de six heures et demie de route, mais le cœur empli de souvenirs précieux et demain je serai prête à reprendre mon service.
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