dimanche 15 juin 2025
Journal de bord 16/06/2025 Transition, Créativité, Résilience.
dimanche 8 juin 2025
Journal de bord 09/06/2025 Tennis, Emotions, Pique-nique.
“Le bonheur se savoure mieux en bonne compagnie, même sous la pluie.”
Maria, disposant de tous les ingrédients nécessaires, s’est immédiatement attelée à la tâche, déterminée à nous offrir ces délices dans les délais impartis. Ainsi, nous sommes arrivées dès 11h30, impatientes et enthousiastes à l'idée du spectacle qui nous attendait, le match étant prévu pour 12h30. Par bonheur, la loge, laissée vacante au précédent match, nous offrait un refuge où nous pouvions nous installer et nous préparer à ce moment éphémère.
Dans cet espace, nous avons pu savourer le déjeuner, en parfaite harmonie avec les désirs de ma chérie. Le vent soufflait avec force, mais rien ne pouvait altérer notre bonheur de déguster ce repas exquis concocté par Maria. Nous étions placées à côté du clan polonais, et dès qu’ils ont su que nous étions présentes pour soutenir Iga, des liens d’amitié se sont noués au gré des échanges.
dimanche 1 juin 2025
Journal de bord 02/06/2025 Gratitude, Roland Garros,
“A Roland Garros comme dans la vie, la passion ne trouve de sens que dans les défis surmontés.”
mardi 27 mai 2025
Journal de bord 27/05/2025 Désir, parcours, transformation.
“Le temps façonne l'avenir, mais le désir sculpte le présent.”
~ Moi (lol) / Juste entre nous 2
Je ressens en moi le désir brûlant de plonger plus tôt dans l’univers de notre blog, afin de partager avec vous nos éclats de joies. Pourtant, le temps, tel un tyran insaisissable, m’a fait défaut.
lundi 5 mai 2025
Journal de bord 06/05/2025 Réalisation de ses rêves, introspection.
“Les rêves, semences de notre être, nourrissent notre voyage vers l’authenticité. ”
lundi 28 avril 2025
Journal de bord 29/04/2025 Rêves, Défis, Réussite
“Un chemin sinueux menant vers l'horizon.”
A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.
lundi 21 avril 2025
Journal de bord 22/04/2025 Transition, soutien, avenir.
“A la Croisée des Chemins : Entre nos examens et la découverte de soi.”
Tu évoques avec tendresse le musée Ingres Bourdelle, ce lieu empreint de souvenirs de ton adolescence. L’architecture en briques rouges, reflet d'une histoire riche, souligne combien cet héritage culturel est précieux. Ce musée, ancien palais épiscopal, semble être le gardien d'une mémoire, un espace où passé et présent se rencontrent.
Ta promenade à travers les salles, notamment celle du Prince Noir, témoigne de cette connexion personnelle à l'histoire. C'est fascinant de voir comment, malgré le temps qui passe, ta mémoire se réveille au contact de ce lieu cher à ton cœur. Ton humour sur tes anciennes passions pour le football ajoute une touche charmante à ton récit.
Les œuvres que tu mentionnes, du Songe d'Ossian à Monet, nous rappellent que l'art est un miroir de notre humanité, un langage universel qui transcende le temps et les générations. Ton invitation à redécouvrir ce qui se trouve juste à côté de chez soi est un bel appel à l’éveil et à l’appréciation des beautés souvent négligées.
Quant à ton expérience avec l'église St Jacques, elle nous rappelle que l'histoire est un palimpseste, où les cicatrices du passé se mêlent aux aspirations du futur. Ton constat sur l'état de l'édifice, en contraste avec la rénovation de Notre-Dame, souligne l'importance de préserver notre patrimoine tout en réfléchissant à notre responsabilité envers l'histoire.
Enfin, ton témoignage sur l'évolution de ton intérêt pour l'art et l'histoire est une belle illustration de ce que la vie nous enseigne. Il est vrai que chaque étape de notre existence est une occasion de redécouverte, d'ouverture, et parfois, d'émerveillement.
Merci pour ce partage qui, à travers sa simplicité, nous invite à une contemplation plus profonde.
Pour illustrer ce nouvel article, ma chérie a choisi de ne pas déployer l'étendue de son talent artistique. En effet, un simple instantané de ce modeste recoin de ma bibliothèque dédiée à la littérature francophone a suffi. Comme vous le constaterez, il n'y a rien d'extraordinaire… Ce sont des classiques comme toute étudiante lambda. Peut-être est-ce précisément dans cet ordinaire que se cache l'essentiel ?
A l’aube de son examen de management, Chloé se trouve à un tournant décisif, un moment hautement symbolique où se joue l'aboutissement de ses efforts. Nous nous tenons, dans cette période incertaine, devant la porte scellée qui mène à un espace où son avenir va se dessiner.
Lors de la semaine dernière, nous avons rigoureusement suivi un programme de révisions, tel un rite ancestral destiné à conjurer les incertitudes qui nous entourent. Mon souhait est d’épargner à Chloé la tempête dévastatrice souvent qualifiée de "stress des examens", un fléau sournois que son handicap ne fait qu’intensifier. Plutôt que de fuir le problème avec des solutions éphémères, j'opte pour un retour aux méthodes éprouvées, aux fondamentaux réconfortants.
Nous plongeons dans la relecture de ses notes et pratiquons des exercices de respiration abdominale, des outils simples qui nous ancrent dans le moment présent. Parallèlement, nous veillons à maintenir une hygiène de vie saine, cette clé essentielle qui nous relie à la quintessence de notre humanité : s’aérer, bouger, nourrir notre corps avec soin et savourer le doux réconfort d'un sommeil réparateur. Mon désir le plus ardent est de la préserver des soucis qui pourraient surgir durant ces jours cruciaux, impulsé par un instinct protecteur, tel une armure bienveillante.
Nos échanges nous plongeant dans les méandres du stress et de ses mécanismes. Ce dernier, enraciné dans la peur de l’inconnu et ce sentiment oppressant de perte de contrôle face à un avenir imprévisible, se révèle être un adversaire redoutable. Cependant, dans cette période de préparation intense, nous avons le pouvoir d’être les architectes de notre propre destinée. En cultivant des pensées positives et en repoussant les ombres du doute, telles que la peur de l’échec ou le découragement, nous éclairons notre chemin. Ensemble, nous formons une connexion vibrante, une émanation d'énergie qui dissipe les pensées négatives, rappelant sans cesse que le succès ne réside pas uniquement dans le résultat, mais aussi dans le parcours, dans chaque étape qui façonne Chloé.
J'ai veillé à prévenir l'hôpital, car je vais accompagner Chloé en voiture à son examen. Il me semble crucial de l’encourager jusqu’au bout, malgré les défis que cela pose. La motivation, quand on y réfléchit, est ce souffle de vie qui nous pousse à avancer. Elle s’éveille lorsque les bénéfices de nos actions surpassent les efforts que nous y consacrons. Mais pour ce moment décisif, pour l’avenir de Chloé, la question demeure : est-ce vraiment le cas ?
A mesure que les années m'ont rapprochée de ma bien-aimée, j’ai compris que le mot "danger" s’entrelace souvent avec "opportunité". Chaque épreuve de notre existence, bien que perçue comme un risque de dissolution, se transforme aussi en une chance pour un rapprochement authentique et une compréhension mutuelle profonde. Ce sont ces moments critiques qui ouvrent la voie à l'émergence de ressources insoupçonnées : générosité, empathie, résilience… Des qualités que le quotidien implacable peut parfois faire taire ou même étouffer.
Pourtant, j'éprouve parfois un sentiment de culpabilité. Je suis consciente, à bien des égards, que mon aide est limitée. Je peux envelopper Chloé de mes bras pour lui offrir du réconfort, mais articuler les mots qu'elle désire tant entendre reste un défi délicat. Avant chaque étape que nous traversons ensemble, je m’adonne à l'exercice de lucidité, réfléchissant à la nature même de Chloé, à la personne qui partage ma vie et à ses attentes envers moi. Je sais que ma lucidité est teintée d’humanité, que je donne de moi-même en fonction de mes expériences et de mes blessures personnelles. Ainsi, dans cette relation, rien n'est jamais acquis ; chaque jour, il nous faut nourrir cette flamme fragile.
Dans cet espace restreint par les exigences du parcours de Chloé, j'ai dû réduire mes heures d'apprentissage et de révision. Le mois à venir s'annonce particulièrement intense pour moi, marquant l'apothéose de mon externat : mon dernier examen, un échec impensable. Je ne dirais pas que je ressens un stress accablant, mais il est impératif de mettre toutes les chances de mon côté. Hier encore, alors que j’étais en plein service, j’ai dû faire face aux défis liés à une insuffisance rénale. Nous sommes là confrontés à une pathologie souvent méconnue dans le domaine pédiatrique et poutant le cas s'est présenté. Alors que je me projette vers la médecine générale, un champ distinct mais essentiel pour mon développement, ma détermination se renforce dans cette dualité : jongler entre la spécificité des cas rencontrés et la nécessité de dépasser les contraintes imposées par le cursus.
Parallèlement, l'attente qui pèse sur mes parents intensifie de plus en plus le poids de leurs espérances sur mes épaules. Ils guettent avec impatience la date de mon examen final, non seulement comme un rite de passage, mais aussi comme un prélude à un déménagement imminent. Les meubles, témoins silencieux d'une vie partagée, se préparent à quitter leur quotidien, vides de sens, pour être vendus ou offerts, n’ayant plus leur place dans leur nouvelle maison à Bruxelles. Seules les bibliothèques et les œuvres d'art, véritables fragments de leur essence, ainsi que les tableaux retraçant leur histoire, voyageront avec eux vers ce nouveau foyer.
L'appartement doit être entièrement dégagé d'ici la fin du mois de juin, marquant une étape essentielle avant la remise des clés à un couple, enfants d'amis de mes parents, qui s'apprête à devenir locataire avec leurs deux enfants. Ce moment ne marque pas juste le passage du temps ; c'est une véritable cérémonie de transition, une anticipation chargée d'émotion. En parallèle, mes parents espèrent que je prendrai enfin les rênes de mes affaires, tout comme celles de Chloé, véritables reflets d'une vie que je suis contrainte de laisser derrière moi peu à peu.
J’essaie de ne pas me projeter dans cet avenir qui se dessine, car cela implique de faire face au défi de trier et de renoncer à certaines choses, à ces souvenirs qui, tels des échos du passé, pèsent lourd sur mon présent. Les déménageurs emballeront dans des cartons mes livres, refuges de pensées qui m'ont tant soutenue, mes œuvres d'art, témoins silencieux de mes désirs et aspirations, ainsi que toutes les miettes de vie que Chloé et moi avons patiemment accumulées dans notre dressing partagé.
Ce moment de transition constitue un espace où se côtoient attente et renoncements, et où se dessine inévitablement une réinvention de soi. Dans ce tumulte, il est essentiel de réfléchir à ce que nous emportons avec nous et à ce que nous laisserons derrière, car chaque objet, chaque souvenir, est le fragile reflet d’une identité en devenir.
Nous nous apprêtons donc, fin juin début juillet (une durée d'un bon mois), à nous installer dans l’ancienne chambre de ma bien-aimée, un espace déjà empreint de souvenirs, de rires et de tendres étreintes. Mon lit, symbole de notre intimité actuelle, sera transféré chez mes beaux-parents, qui eux-aussi attendent avec impatience notre départ pour métamorphoser ce sanctuaire en simple chambre d’amis. Avec cette literie qu’ils tiennent à préserver, on ne peut pas dire qu’ils fassent une si bonne affaire. Cinq ans se sont écoulés depuis l'achat de celui-ci sachant éagalement que Zabeth m’a convaincu de renouveler mon lit tous les cinq ans donc...
Chloé, elle aussi, va se trouver à la croisée des chemins. Prochainement, elle devra faire le tri dans ses toiles, dessins et diverses affaires, les empaquetant avec soin afin de les confier aux déménageurs qui orchestreront notre migration vers Lausanne. Ce qui me frappe, c’est l’étrange sérénité qui semble régner chez Chloé face à cette transition. Je ne peux m’empêcher de m’interroger… Peut-être cache-t-elle derrière ce visage impassible une multitude d’émotions encore inexprimées. La prudence demeure mon alliée, dans le monde de Chloé où le changement s’inscrit comme une constante inéluctable.
Nous avons également convenu d'éviter les restaurants et d'opter pour l'abstinence durant les semaines à venir, réservant un petit écart en matière d'alcool uniquement aux repas dominicaux, chez mes beaux-parents. Cette décision, bien que pragmatique, s'inscrit dans la volonté de retrouver une certaine sobriété, une lucidité face à nos choix, tout en restant ouverts aux plaisirs fugaces que la convivialité familiale peut offrir.
A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.