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  • mardi 4 mars 2025

    Journal de bord 4/03/2025 l'humanité marche sur un fil fragile.

    “Entre désirs et contraintes, l'humanité marche sur un fil fragile.”

    Moi (lol) / Juste entre nous 2


    Cet article, riche en expériences et réflexions, se prête à une décomposition en deux ou trois volets ou plus, tant d'événements variés se sont entremêlés. Il me semble essentiel de partager ces moments vécus pour explorer le sens de ces rencontres qui enrichissent notre compréhension du monde.

    Entre l’actualité, nos explorations muséales et notre escapade à Lille, une toile complexe se tisse, tout en devant composer avec ce temps qui nous échappe. Face à cette réalité, je me trouve confronté à un dilemme : raccourcir mes écrits ou compromettre la qualité précieusement cultivée depuis le début de cette rentrée. Ainsi va la condition humaine, oscillant entre désirs insatiables et exigences du quotidien. C'est cette tension que je voulais mettre en lumière dès l'introduction.

    Quant à Chloé, elle manque cruellement de temps pour créer une illustration pour cet article. Elle a donc opté pour une toile réalisée l’année dernière, en écho à ma réflexion du jour.

    Une fin de semaine chargée nous attendait, ma chérie et moi…

    Notre actualité :

    Ma bien-aimée, telle une cascadeuse en pleine mission, a débarqué sur sa trottinette électrique, pressée de finir ses cours pour profiter de chaque instant avant que le taxi ne nous emmène à la gare de Lyon. Les valises déjà prêtes, notre week-end à Lille se profilait à l’horizon. À peine arrivée à l’appartement, elle avait à peine le temps de se désaltérer, de se laver et de se changer avant l’arrivée du taxi, impatient de nous conduire vers notre nouvelle aventure en tant que marraines.

    Durant le trajet, nous nous sommes immergées dans nos tablettes, ces écrans devenus témoins silencieux de notre travail quotidien. Chaque jour, quand je lui rends son compte rendu de cours avec sa liste d’exigences académiques à mémoriser, elle ne peut s’empêcher de lâcher un soupir exagéré : « Quoi ??? Tout ça ??? » Sa réaction me fait sourire, surtout après mes efforts. En guide attentive, je l’incite à me réciter les éléments de sa liste ; sans ça, elle peine à distinguer ce qu’elle a retenu de ce qui s’est évanoui de sa mémoire. La subtilité de son esprit, un labyrinthe de curiosité et d’appréhension, m’échappe souvent. Ce processus, frustrant mais révélateur, met en lumière sa lutte quotidienne entre connaissance et oubli.

    Pour enrichir notre voyage, je lui ai concocté un petit quiz, une invitation à réfléchir sur ses apprentissages du mois passé. Mon but ? Faire un état des lieux et raviver ce qui s'est déjà envolé de sa mémoire. Peu importe le résultat, je suis déterminée à lui insuffler un brin de motivation, tel un capitaine galvanisant son équipage face à la tempête.

    A l’approche de Lille, l’expression de Chloé s’assombrit en entendant une nouvelle difficile : non seulement elle doit assimiler ses nouveaux cours, mais elle va devoir aussi se replonger dans les révisions précédentes. Telle une enfant récalcitrante, elle fronce les sourcils et, emportée par son indignation, me lance avec un sourire espiègle : « Je ne suis plus ta copine ! » et elle me tire la langue. C'est à la fois attendrissant et agaçant ; sa rébellion enfantine me fait sourire. Ce moment est une danse délicate entre légèreté et engagement, un écho des tumultes de l'apprentissage, où affection et exigence s’entrelacent.

    Bien que je ressente parfois de la frustration à endosser ce rôle auprès de ma chérie, j’ai l’impression d’être une mère. Pourtant, je sais que ces cours sont essentiels pour sa carrière. J’essaie d'aider à tracer son chemin, malgré ses réticences liées à son tempérament artistique. Et lorsque je m’emporte, je me dis que si elle devait m'apprendre le dessin, ce serait un vrai casse-tête, peut-être même impossible.

    La conclusion de mon stage en pédopsychiatrie a été empreinte de mélancolie et d’émotion. Mes collègues, avec une délicatesse touchante, m’ont offert une bande dessinée intitulée L’Incroyable Histoire de la médecine, accompagnée d’une carte ornée de mots tendres et de signatures. Une gratitude sincère m’a envahie ; pas besoin de creuser un puits, les larmes étaient déjà là. Le directeur m’a confirmé la validation de mon stage, et plusieurs professeurs m'ont souhaité une belle carrière de pédiatre. C'était un moment insolite ; je n'avais jamais reçu un tel élan de tendresse pour mon départ d’un service. Ils m'ont appris que ce pot était une première pour le départ d'une stagiaire, une petite révolution !

    L'équipe est tout simplement incroyable. Elle brise les barrières rigides en privilégiant un modèle basé sur l’humanité, où chacun œuvre avec passion et dévouement. C'était une célébration de ce qui nous unit, nous élève bien au-delà des simples obligations professionnelles. Devenir, à leur image, compétente et attentive aux besoins de mes patients, est et devrait être le rêve de tout futur médecin.

    Lille :

    Enfin, nous voilà arrivées, légèrement en retard à 18 h 10, face à la rigueur légendaire de la SNCF. Un tel retard, c'est presque une manière d’être à l’heure ; pour eux, le temps n'est qu'une abstraction (et après, vous allez me dire que c'est moi qui fais du mauvais esprit…). A notre arrivée, Céline nous attendait, son sourire rayonnant illuminant l’atmosphère, tel un rayon de soleil réchauffant cette fin de journée. C'est avec une joie sincère que je lui remis l'énorme plante verte, symbole de notre gratitude pour leur accueil chaleureux que j'avais dans les bras.

    Avec une légèreté contagieuse, elle nous annonce que nous avons un peu de marge, insufflant un éclat d’espoir dans notre emploi du temps, puisque nous avons jusqu’à 20 h pour rendre visite à Emily et Justine. Elle nous propose un détour par leur appartement, leur havre de paix où nous pourrions nous installer, déballer nos affaires et surtout, nous rafraîchir. Ce geste intimiste s’avère nécessaire après notre voyage, avant d’aller saluer l’heureuse maman et notre filleule.

    Leur appartement, charmant et bien agencé, révèle une subtile harmonie entre espace et fonctionnalité. La chambre d’amis, véritable cocon spacieux et accueillant, a été délicatement décorée par Céline avec des fleurs fraîches, ajoutant une touche délicate à notre accueil. Telle une adolescente, Chloé, dans un élan de désinvolture, refuse de se changer, tandis que moi, fidèle à mes habitudes, me précipite sous la douche avant de me revêtir de frais.

    A peine arrivées à la maternité, nous avons rejoint Emily et Justine, unies par le précieux fil de la solidarité féminine. Les parents d'Emily (Andrée et Philippe), Quentin, Léo et Jean-Charles étaient également présents, formant un tableau familial vibrant de joie. Céline et Jean-Charles assument le rôle de marraines et parrains du petit Léo, s'intégrant ainsi pleinement dans le tissu de la famille, devenant des piliers d'affection et de soutien. L’atmosphère était légère, telle une brise printanière, et les rires résonnaient comme une douce mélodie. En entrant, l'infirmière, avec son sourire complice, nous accueille avec enthousiasme : « Cela fait plaisir à voir ! Voici une famille unie où il fait bon vivre ! »

    Et puis, il y avait Léo, notre petit bonhomme, copain de Chloé, qui a bien grandi tout en maintenant une délicate timidité enfantine. Ses souvenirs lumineux évoquaient des instants partagés, surtout autour des dessins, échappés d’un monde d’imagination et d’amitié.

    Nos présents, véritables marques d’amour inconditionnel, illuminent les liens familiaux. En devenant marraines de Justine, nous faisons un pas audacieux dans leur sphère intime, scellant notre appartenance à cette belle famille. Il est presque gênant de réaliser à quel point l'importance accordée aux présents que nous avions apportés était démesurée. Une chaîne et sa médaille, toutes deux ornées du sceau d'un prestigieux bijoutier, certes, représentent une valeur indéniable. Mais ce qui nous importait vraiment, à Chlo et moi, c'était que Justine puisse les porter tout au long de sa vie, si tel est son désir. Nous souhaitions lui offrir un bijou d'une qualité certaine. En complément, nous avons inclus un chèque destiné à Justine, pour lui apporter une dose de chance pour son avenir, et pour la maman, un bouquet de fleurs éclatantes, accompagné d'un roman historique récent, Les Armes de la lumière, de Ken Follett. (Il est indéniable que notre affection pour ce romancier est réciproque. Je viens de terminer la lecture de celui-ci. Avec Chlo, nous lui offrons le dernier opus de "Les Piliers de la Terre", un ouvrage qui, après avoir été délicatement refermé, suscite inévitablement une réflexion profonde. Quelles sont donc ces "Armes de la Lumière", avec son titre original "The Armor of Light" traduit en espagnol par "La Armadura de la Luz" ? Ces mots, bien plus que de simples termes, évoquent un questionnement sur l'essence même de notre humanité, sur la lutte entre l'obscurité et la clarté, où chaque lecteur devient le protagoniste de sa propre quête de sens. La littérature, dans sa splendeur, nous invite à explorer ces notions et à interroger nos combats intérieurs…) Sans oublier une petite voiture, pour ne pas froisser notre petit bonhomme Léo, ainsi qu'une très bonne bouteille de champagne pour l'heureux papa. Emily, Quentin, et même les parents d’Emily semblaient considérer ce geste comme une offrande inestimable, nous remerciant avec une ferveur telle qu’on aurait cru que nous venions de leur offrir les bijoux de la couronne d’Angleterre et un chèque d’un million de dollars.

    Après avoir offert nos présents, nous avons décidé de laisser Quentin profiter d’un moment avec son épouse et leur petite Justine. Les grands-parents étaient censés s’occuper de Léo ce soir-là, mais le petit bonhomme était déterminé à rester collé à Chloé. J'ai alors dû négocier avec lui, lui promettant que samedi après-midi, nous passerions du temps ensemble et partirions à la recherche d’un carrousel (ou plutôt d’un manège, comme il me l’a fait remarquer avec un « hein ? » plein de curiosité). Finalement, il accepta de partir avec ses grands-parents, oscillant entre le rire et les larmes.

    Nous nous sommes réunis, entre adultes, pour partager un dîner chaleureux à l'occasion de la naissance de Justine. L’excitation flottait dans l’air, et il m'importait de témoigner ma profonde gratitude envers nos hôtes, Céline et Jean-Charles, pour leur accueil si généreux et leur offre d'hébergement, tout en félicitant l’heureux papa. Offrir ce repas était un hommage à leur bienveillance, une manière de célébrer ensemble la magie de la vie.

    Le choix de Céline et Jean-Charles s'est porté sur le charme d'un petit  restaurant "Le Chantecler", situé au cœur de Lille. Cet établissement, sans prétention à la haute gastronomie, prodigue une cuisine traditionnelle et conviviale, parfaitement adaptée à la célébration de notre événement du jour. L’ambiance y était idéale, le décor créant un cocon propice aux échanges sincères et authentiques. Le repas fut accompagné d'un Château la Gaffelière 2018, un 1ᵉʳ Grand Cru Classé B. Si je dois confesser que les vins de Bordeaux ne m’enchantent guère, c’est en raison de leur prépondérance, souvent trop capiteuse et pesante. Ils imposent leur ombre sur les saveurs délicates des plats, annihilant la nuance, la légèreté qui devraient s’y exprimer. Cependant, en dépit de cette aversion, ce vin a su remplir son rôle, comme une présence à la table, un témoignage de ce que la tradition vinicole peut apporter, même si, pour moi, il reste un confort éphémère.

    Au fil de la soirée, les rires ont fusé, les anecdotes se sont entremêlées, tissant une bulle de bonheur autour de nous. Chacun était empreint de joie, célébrant non seulement la petite Justine, mais aussi l’amour et l’amitié qui nous unissaient. Ce savoureux mélange de plats et de paroles s'est mué en un souvenir mémorable, nous enveloppant tous dans une chaleureuse complicité.

    A la suite de cette soirée, nous avons cherché à prolonger ce moment privilégié au Joker Cocktails & Bar, un havre où la convivialité se mêlait à l’air léger du soir. Tout au long de la nuit, il nous fut impossible de payer quoi que ce soit ; nous devenions les invités de Céline et Jean-Charles ou de Quentin, ajoutant une touche de gratitude à l'atmosphère festive.

    A une heure du matin, nous rentrions dans nos quartiers, bercés par un mélange d'excitation palpable qui éveillait nos sens, accompagné des échos d'un copieux repas généreusement arrosé et des rires joyeux qui avaient rythmé notre soirée. Ajoutez à cela l'anticipation de faire la connaissance de notre filleule, et la chaleur réconfortante de la camaraderie partagée avec nos amis s’unissait à la fatigue accumulée au fil d'une semaine éprouvante et d'un voyage qui avait mis nos corps à l'épreuve.

    Les résonances de nos rires flottaient encore en nous, tandis que la richesse du repas et l’ivresse légère des cocktails devenaient des complices silencieux, nous entraînant vers une douce torpeur. Carnets d'humanité, nous trouvions refuge dans les bras de Morphée, abandonnés à la quiétude d’un sommeil insouciant, tel un cocon réconfortant. Et dans ce contraste délicat, nous réalisions le paradoxe de notre existence : désirer ardemment la vie tout en s’abandonnant à la sérénité d’un sommeil fragile et réparateur.

    La suite de nos péripéties lilloises sera dévoilée la semaine prochaine…

    A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.

    A Bientôt,
    Chlo & Til 

    10 commentaires:

    1. C'est vrai c'est pas marrant quand Til me dit j'vais devoir bosser plus, c'est pas mon truc, c'est pas ma faute, elle c'est pas pareil elle lit et bing elle sais tout tout de suite. heureusement qu'elle est là. C'est vrai c'est elle la femme du couple et moi le bonhomme sans truc au milieu de pattes MDR. j'en dis pas plus mais la suite vous verez j'ai fait des conneries, mais j'suis jeune c'est normal non ? Ma chérie je t'aime !

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      1. Arnaud3/07/2025

        C'est une chance d'avoir quelqu'un pour te pousser n'empêche. Moi c'est pareil, je ne retiens pas facilement et malheureusement j'adore cette p***** de zone de confort lol
        Oui heureusement que tu fais des conneries sinon c'est compliqué pour progresser !

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      2. Pour la marge de progression j'suis complètement à l'aise. Pour moi c'est chiant car en dehors de la peinture, j'suis la pro de la nullité. Quand tu vis avec Til elle réussi tout alors ca met un peu de bourdon des fois...

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      3. Je me vois contrainte de laisser ton message, bien que cela ne suscite en moi qu'un sentiment de mécontentement. Je t'ai déjà fait part de mon aversion pour ce style de phrases, qui, de manière insidieuse, promeut les valeurs patriarcales. Cela constitue une moquerie à l'égard de la beauté et de la subtilité de l'égalité, un infâme affront que je ne saurais tolérer. La prochaine fois, je n'hésiterai pas à conclure notre échange par un « au lit et sans dessert », car je refuse de céder à cette banalité. Et considère-le comme dit !

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      4. Arnaud3/10/2025

        Eh oh Chloé ça va pas de se déprécier comme ça ! Tu verras dans la vie, une des plus grosses erreurs c'est de se comparer aux autres. Ca ne sert absolument à rien et pire ça enferme dans la négativité. Je sais que la société pousse à ça mais tu gagneras beaucoup à te concentrer sur tes talents et à ne pas regarder les autres. C'est pas une compétition, Til a plein de talents, tu as plein de talents. On a tous nos facultés et nos limites, c'est la vie.
        Vous êtes très bien toutes les deux, ça c'est certain.
        Ca m'ennuie car je connais ce sentiment de la vingtaine où on est dans une comparaison permanente avec les autres et puis les années passent et on se rend compte que tout ça n'avait aucun sens et qu'il valait mieux tracer sa route en se faisant confiance et en profitant simplement de ses proches et de ses amis.
        Fais toi confiance, vraiment.

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      5. Arnaud a entièrement raison !

        Lorsque nous nous livrons à cette funeste pratique de la comparaison, la souffrance s’infiltre inévitablement dans notre conscience. Les sages dictons, tels des refrains mélancoliques, nous rappellent qu’« la comparaison est un poison » et que celle-ci n’est guère fondée, car nous ne sommes pas de simples machines. Nous ne pouvons pas, à la manière d’ordinateurs, scruter objectivement les disparités entre nos vies et celles des autres, ni établir des plans d’action froids et précis pour les combler.

        Notre pensée, que l’on croit souvent lucide, est toujours assombrie par les émotions – et l’émotion suscitée par la comparaison est avant tout celle de l’envie. Descartes, en son temps, soulignait avec acuité que « aucun vice n’est aussi nuisible à la félicité des hommes... ». Il n’est donc pas surprenant que ces comparaisons, souvent empreintes de ressentiment ou de désir inassouvi, impactent profondément deux fondements essentiels de notre être : notre capacité à éprouver le bonheur et notre quête d’estime de soi.

        Ainsi, nous nous retrouvons englués dans un piège dont nous peinons à nous échapper, condamnant nos âmes à une insatisfaction perpétuelle. L’essence même de notre humanité exige une réconciliation avec notre être, loin des ombres que projettent les autres.

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    2. Anonyme3/10/2025

      Hi Til & Chlo
      C'est vrai, une naissance, c'est toujours génial ! J'adore les bébés.
      On a tous un peu cette tendance à chercher le confort, mais pour avancer, il faut parfois se bouger.
      Chlo, tu as des atouts, sinon Til ne serait pas à tes côtés. Certes, tu n'es pas celle que tu aimerais être, mais c'est le cas de beaucoup d'entre nous.
      Franchement, ta toile qui accompagne cet article est superbe. Reste motivée et à très vite. Passez une bonne semaine toutes les deux et à toute la commu. L' Anonyme Romain

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    3. Anonyme3/10/2025

      Salut la Bande,
      Merci encore pour ce moment agréable autour du repas. Ce n'était peut-être pas celui dont je rêvais, mais tes doutes sur Armando, m'ont aidé à y voir plus clair. Je pense que tu as raison, Til, peut-être avons-nous avancé un peu trop vite. Cette séparation nous donnera l'occasion de mieux évaluer notre amour. Je m'apprête à partir pour le travail en Amérique du Sud pendant quelques mois, mais grâce au blog, je pourrai rester en contact avec vous. Chlo, c'est vrai que Til t'a engueulée, mais elle a raison, il vaut mieux être prudente ! Je vous kisss toutes les deux et toute la commu. Pamplemousse rose

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      1. Coucou Océane,
        Ah, l'amitié… cette danse complexe entre l'authenticité et le mensonge. Etre une « vraie » amie n'est pas chose aisée. Entre le désir de vérité et la crainte de blesser, je me suis longtemps interrogée : devrais-je partager mes impressions, aussi douteuses soient-elles ? Devrais-je me taire et laisser le poids de mes pensées s'accumuler en silence ? Avant de te parler, j’ai contemplé cette ambivalence. Pourquoi exprimer mes doutes ? Est-ce réellement dans ton intérêt ? Ou bien, peut-être, est-ce qu'une quête de libération personnelle face à ce secret insidieux qui pèse sur mes mots ? Quel visage suis-je en train de projeter dans cette relation d'amitié si chère à mon cœur ?

        J’en suis venue à réaliser que le non-dit peut créer un déséquilibre, une distance entre nous. Pourtant, je me rends compte que le mensonge, ce doux venin, peut avoir une vertu protectrice. Peux-tu échapper à une vérité qui pourrait te blesser ? En l'absence de certitudes, je reste prisonnière de mes pressentiments...

        Oui, selon ses propres dires, il a poursuivi des études universitaires, mais son langage s'apparente à un labyrinthe de mécompréhensions. La richesse de la littérature de son pays lui échappe presque totalement ; Octavio Paz et Carlos Fuentes lui sont pratiquement inconnus, et son vocabulaire laisse à désirer. De plus, quel universitaire de nos jours ne parle pas anglais, même de manière rudimentaire ? C'est pour le moins étonnant. J'ai décidé de sortir de cette logique binaire, consciente que je ne détiens pas l'intégralité de la vérité. Ainsi, je me suis installée dans cette zone grise, où je préfère ne pas tout dire, sans pour autant recourir au mensonge.
        Nous aussi nous te kissonsssss très très fort et bon séjour en Amérique du Sud.

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