“ Une vie est une oeuvre d'art. Il n'y a pas de plus beau poème que de vivre pleinement. Echouer même est enviable, pour avoir tenté. ”
~ Georges Clemenceau
Nous voilà à l'orée du mois de février, le seuil d'une nouvelle phase se dessine déjà à l'horizon. Chloé s'apprête à s'immerger dans son fameux stage de management. L’atmosphère, chargée d’une tension nouvelle, semble vibrer autour de nous.
Il est devenu indéniable que ce tournant s'accompagne de sacrifices, et je m'aperçois, avec une pointe de mélancolie, que cette année, les flocons de neige et les pistes ensoleillées solliciteront notre absence. Malgré tout, je vais tenter de négocier avec ma chère et tendre un ou deux week-ends de neige. Que ce soit à Gstaad ou à Megève, il y a quelque chose de magique à glisser sur la neige, à profiter des décors enchanteurs et à partager des moments chaleureux ensemble, le soir près d'un feu avec un bon verre de vin à la main. Chloé, avec sa légèreté désarmante, me lance un sourire complice et déclare que, grâce à son engagement, je ne pourrai plus invoquer d’excuses pour négliger mes révisions. (Pfff, la chipie !)
Chloé, en proie à une panne d'inspiration, m'a sollicitée (pas pour dessiner, pas de panique !) mais pour que je rédige une phrase. Ainsi, c'est l'association de nos deux esprits qui a donné naissance à cette illustration, une alchimie fraternelle où la pensée de l'une éclaire celle de l'autre.
Nous nous sommes ainsi réunies, unies avec le groupe des filles dans un petit restaurant, "La Vie d'Ange", niché dans le 14ᵉ arrondissement de Paris. A l'instant même de ma réservation, une douce anticipation m’envahit : une espérance presque enfantine que celui qui s'affaire derrière les fourneaux soit un artiste des saveurs plutôt qu’un mécanicien, affairé à des rouages indifférents…
Et je dois le dire sans détour : une adresse remarquable. L’établissement arbore fièrement le label de “bistronomie”, mais j’ose affirmer que sa proposition danse entre tradition et terroir, éclairée par les éclats raffinés de l'inspiration créative du chef. Nos choix s'opérèrent sur la carte avec la précision d’un flambeau dans la nuit : de la noix de Saint-Jacques à un veau sublimé par une sauce aux morilles et vin jaune, chaque bouchée fut une célébration de la perfection culinaire.
La carte des vins, un véritable trésor à des prix plus que raisonnables, fait écho à cette quête de qualité. Le service, dont la convivialité ne saurait être dissimulée, tout comme la bienveillance du patron, s'ajoutent à ce tableau savoureux.
Pour nous, cette adresse s'impose telle une étoile au firmament de nos soirées, laissant présager des retours.
Nous étions toutes emportées par une joie palpable, un élan de bonheur se déversant autour de notre réunion. Les filles, dans un élan de générosité touchant, nous ont offert un magnifique chèque, un présent symbolique pour nos noces. Ce geste, que je perçois comme une farandole d’amour et de soutien, se destine soit à nourrir notre rêve de voyage de noces, aussi impérieux que délicieusement incertain, selon les caprices de nos emplois du temps, soit à parfaire le confort de notre futur appartement à Lausanne, ce lieu que nous envisageons comme un cocon de douceur.
Il y a dans cet acte une promesse, celle d’aventures à venir, de souvenirs à façonner et d’un foyer à bâtir. Chaque centime résonne comme un murmure d’amitié, ajoutant une touche de chaleur à cette nouvelle étape de notre vie. Nous ne sommes pas seules dans ce voyage ; nous portons avec nous le soutien indéfectible de nos amies, un fil d’unité tissé dans le cœur de chacune.
Il m’a été donné de différer notre prochaine intervention humanitaire, et ce, après avoir passé mon examen ECOS qui se tiendra les 28 et 29 mai prochains. Néanmoins, la date exacte de notre engagement reste encore à établir, et je ne manquerai pas de vous tenir informée des avancées liées à cette affaire.
Hier soir, ma chérie, dans un élan d'audace touchant, exprima le désir irrésistible de se rendre à son entraînement de boxe, un besoin impérieux de se confronter à elle-même et au monde. La morsure du froid hivernal, telle une bête affamée, m’imposa de prendre la voiture et d'aller la chercher à la fin de sa séance, pour préserver son intégrité des rigueurs de cette nuit glaciale. Ce choix, bien que banal, portait en lui le poids de l'amour, une lutte silencieuse contre les éléments.
Dans ce contexte détendu, mes pensées furent interrompues par un feu de circulation, cet étrange phénomène moderne où la lumière orange, dans un souffle de transformation, cédait majestueusement la place à une rougeur dominatrice. Juste alors, comme un coup de théâtre, un choc violent ouvrit brutalement les portes de ma curiosité. Un homme, surgissant d’un affrontement inattendu, heurta l’arrière de mon véhicule, laissant derrière lui des dégâts bien plus que de simples conséquences : un cache de phare brisé, un pare-choc déformé, un coffre fortement endommagé et un petit problème sur la porte arrière, tels des stigmates de notre condition humaine.
Cet homme, d'une stature imposante et d'origine africaine, émergea de l'épave de sa voiture. Sa démarche, empreinte d'une sollicitude feinte, éveilla en moi une agitation singulière. Il s'approcha, me questionnant sur mon bien-être, avant de m'offrir une indemnité dérisoire de 100 euros pour les dommages causés… une sorte de générosité en toc, masquant le ridicule de cette somme face à l'ampleur des dégâts. En un clin d'œil, je me trouvai plongée dans un renversement de rôles, où les cartes étaient mélangées avec une cruauté manifeste. Accablée par une désignation indue, je devenais l’incarnation d’une faute qui ne m’appartenait guère. Dans son récit déformé, je fus peinte comme responsable d'une brusque immobilité, alors que, par l'absurde, j'étais déjà à l'arrêt, victime de sa précipitation lorsqu'il me heurta. Cependant, la vérité ne se laissa pas dominer par ses assertions fallacieuses, car des témoins, figures éclairées de cette scène troublante, resistèrent à sa version erronée.
Avec une habileté perfide, il tenta d’élever la voix ainsi que sa mauvaise foi à un niveau presque artistique, proclamant son statut d'excellent chauffeur, comme si la virtuosité pouvait effacer la réalité de l’accident. Il osa même affirmer que si je n'avais pas été présente, son trajet aurait été sans nuage ! Que des propos décalés ! Certes, il ne faut jamais perdre de vue qu'il faut être deux dans ce tango tragique pour emboutir un véhicule. Dans cette danse absurde, l'ironie résidait dans le fait que, malgré son arrogance, il était celui qui trébuchait sur les vérités de son propre désarroi, tandis que moi, figure d'une résistance apparemment passive, je me tenais en désaccord avec sa vision déformée de l’accident et de la responsabilité.
Avec une joie ironique, je vis la police poindre à l'horizon, dans un éclat de sirènes promettant un rétablissement de l'ordre, alors que nous étions toujours au milieu de la chaussée. Cependant, l’homme, piégé dans la toile de ses mensonges, se trouva démuni de papiers et commença à tisser une odieuse imposture. Usant d'un faux nom et d'une identité illusoire, il affirma que le véhicule n'était pas le sien, mais celui d'une amie dont il ne se souvenait même pas du nom (une situation, ma foi, délicieusement embarrassante, avouons-le… mais tellement amusante pour moi). J'ai ressenti un euphémisme théâtral lorsque, se tournant vers l'agent de police, il s'exclama : « Oui… elle est blonde… grande comme ça ! » Le temps d’une seconde, une pensée insidieuse frôla mon esprit : ne serais-je pas la proie des facéties de mes amies ? Ne suis-je pas en pleine caméra cachée ? Ne devrais-je pas jouer mon rôle à fond, sortir de la voiture et déclarer : « Ah bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien, forcément ! » Peut-être que le ridicule avait pris ses quartiers, et moi, en tant qu'observatrice perplexe de cette comédie tragique, je m'interrogeais sur l'absurde qui me cernait…
Dans ce tumulte révélateur, une réflexion poignante me submergea : combien de vérités sont triturées sous le poids de mensonges indifférents ? La situation se détériora encore, dévoilant qu'il n'avait ni permis de conduire ni assurance, et que son état était aggravé par un test d'alcoolémie positif, ainsi que des tests de drogue révélant la présence de cannabis et de cocaïne. Face à ce tableau désolant, je dus me résoudre à laisser ma voiture à la dépanneuse et à me rendre au commissariat pour déposer une plainte, un acte qui, sous le vernis de ma démarche administrative, soulignait l’absurdité et la tragédie de sa condition d’homme responsable.
Nous étions en plein cœur de la tragédie de la vie moderne, où même ma Tilomobile (terme affectueux créé par Chloé) se retrouvait au centre d’un imbroglio légal frôlant l’absurde ! Arrivée au commissariat, il était réjouissant de découvrir que cet individu était un habitué des lieux (franchement, un ami comme ça, je préfère ne pas le fréquenter !), un professionnel aux délits variés. Il avait trois fois le taux d'alcool autorisé dans le sang… Le policier, d’une bienveillance presque comique, déclara que les frais de réparation seraient sans doute à ma charge. Comme si ma précieuse automobile, incarnation même de ma liberté, devait subir le poids des imprécisions d’un monde défaillant ! Le policier m'expliqua que ce monsieur, sous l’œil indifférent de la justice, serait jugé, mais son statut de RSA lui accorderait un petit passe-droit. N'étant pas solvable, je n'espérais pas un kopek de sa part ! Pour ceux égarés dans le dédale boursier, sachez que la différence entre un dollar et un kopek n’est autre qu’un dollar…
Bien que je ne sois pas avide, je m’interroge : quel est donc le but de la justice française ? N’est-ce pas une farce que de se contenter d’une simple convocation devant un juge et d'un rappel à la loi pour un individu dont les actes, à maintes reprises, portent l’empreinte du mépris envers les lois de la République ? Je n’appelle pas à l’inquisition du bagne, à l’instar de l’inspecteur Javert contre Jean Valjean (Les Misérables), mais un brin de bon sens serait le bienvenu pour imposer des heures de travail d’intérêt général. Ainsi, au lieu de le retrouver attablé dans un bar, à peine trois minutes après son jugement, renaissant par un heureux hasard dans la mémoire floue d’une nouvelle amie dont le nom a déjà sombré dans l’oubli, nous pourrions donner un sens à ce geste délictueux. Ah, la tragédie de l’amitié perdue, où l’on se rend compte qu’il est difficile de faire confiance à ceux dont le nom nous échappe ! Un monde où même les relations sociales se volent, tout cela est consternant et ironique… Si… si… j'ai son nom sur le bout de la langue !
Ah, le comique de la situation ! Pendant que je me débattais dans ce tourbillon de chaos, Chloé, elle, était rentrée tranquillement avec sa trottinette électrique, bien avant moi, et commençait à s'inquiéter. Le contraste était savoureux : moi, prise au piège dans cette farce tragique, tandis qu'elle filait sans encombre.
La Fontaine avait décidément raison : "Rien ne sert de courir, il suffit de partir à point." Une sagesse intemporelle qui m’aura bien échappé dans ce maelström de mésaventures !
Ce week-end, nous nous engageons à plonger dans l’univers fascinant de l’exposition "Revoir Cimabue". Ce peintre du XIIIe siècle, souvent méconnu, se révèle être une véritable passerelle vers une autre époque, un temps où l’art était une prière visuelle. Nous nourrissons l'espoir d’admirer la Maestà, cette œuvre colossale peinte sur bois, qui, telle une majestueuse porte du temps, nous promet un échange bouleversant avec la beauté et l'intensité de son génie créatif.
A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.
A Bientôt,
Chlo & Til
Hello,
RépondreSupprimerTout d'abord, Til, tes efforts d'écriture se remarquent d'emblée. Semblables aux notes d'une partition de musique, tes mots sonnent justes. Et je retrouve cette fluidité qui me marque toujours autant. Etant, en général, un lecteur besogneux, sans facilité ou prédisposition pour la lecture, j'apprécie ta manière de dépeindre votre quotidien, votre vie et il me semble que tu as trouvé le juste équilibre concernant ton style.
On remarque ton éducation, à savoir tendre vers l'excellence. J'admire particulièrement cette capacité à ne jamais se reposer sur ses lauriers.
Passons au deuxième constat avec le cauchemar de tout automobiliste, le conducteur non assurée, malhonnête et sous substances.
Premièrement, la réaction du policier m'a fortement déplue. A part la franchise (si tu en as une), je ne vois pas pourquoi tu devrais dépenser un seul centime. C'est ton assurance qui se débrouille pour récupérer l'argent ensuite même s'il est insolvable. Personnellement, en aucun cas, je ne laisserais passer ça.
Ce que d'autres appellent "ensauvagement", personnellement, j'ai toujours qualifié ce phénomène de "casocialisation". Dans mon esprit, ça n'a rien à voir avec le statut financier de la personne. Par contre, ça a tout à voir avec une absence d'éducation et donc une absence de respect pour sa propre personne, pour les autres et pour son environnement.
Je suis très loin d'être un prix Nobel mais j'ai du bon sens, une éthique très forte (sans aucune influence religieuse) et des valeurs.
J'ai, comme beaucoup de personnes, vécu des choses pas toujours évidentes dans ma vie et pourtant je ne suis pas sous paliatif en vente libre sur Whatsapp.
Ce laxisme à la française m'exaspère toujours un peu plus. Que devient un pays, quand on ressent une crainte de devoir passer par sa justice, son système scolaire public, sa santé publique ?
A quand l'application des peines courtes en prison ?
J'ai horreur de la constellation Bolloré qui grossit tout comme j'ai horreur de la constellation gaucho-centriste qui minimise tout.
Quand je vois le ministre Dupont-Moretti se gargariser de son bilan en matière de justice, les bras m'en tombent.
Quand est-ce qu'on réforme cette politique intouchable des allocations familiales qui vise le quantitatif plutôt que le qualitatif ?
Vous pensez que c'est normal qu'un adolescent ou jeune adulte, utilise cent cinquante fois par jour "frère", "wallah", "wesh" ou "genre" ?
Et bien, à mon avis, non et j'ajoute que c'est même inquiétant quant à son devenir et à son insertion dans le sans pitié monde du travail des années 20.
Bonne formation à Chlo. 3 mois ça passe vite, c'est comme un petit tunnel ou une parenthèse, tu reverras vite ton quotidien.
Bon stage à Til. Bonne expo à toutes les deux.
Bon début Février à tous, généralement un mois très agréable de l'année avec son froid sec et son temps ensoleillé avec le 10 Février la Saint Arnaud, grand moment de l'année (mais qu'est-ce qu'il raconte ... lol).
Ciaociao
Coucou Arnaud,
SupprimerJe m’efforce de ne pas laisser s’accumuler le retard dans mes correspondances avec les amis et lecteurs du blog, mais il arrive que mes efforts se heurtent aux limites de mes capacités. C’est ainsi que je me retrouve à répondre à vos messages d'aujourd'hui et à ceux du passé, dans un élan de retour.
Je partage résolument ton analyse de la situation de notre cher pays, qui paraît s’enliser dans une ignorance culturelle, une absence d’éducation, une justice vacillante et une police qui a abandonné son rôle, laissant place à une milice de l'indifférence. Nous sommes confrontés à un monde où le droit s’évanouit, où l’anarchie s’installe et où le chaos semble devenir la norme.
Quant à l’accident dont il est question, il m’est difficile de le qualifier ainsi, car je n’en porte en rien la responsabilité. Il va sans dire que je n’irai pas extorquer de l’argent à une femme ou à des enfants qui en ont besoin de cet argent pour vivre, étant indifférente du montant exigé pour la réparation de ma Tilomobile. Ce qui me trouble davantage, c’est l’impunité dont bénéficie cet homme. Bien que cet incident puisse paraître anodin, que se serait-il passé s'il avait entraîné une blessure corporelle me laissant paraplégique ? Qu’est-ce qui explique une telle légèreté ? Comment peut-on, en toute inconscience, arpenter les routes sans permis ? Cet homme, vivant des aides sociales, semble ignorer jusqu’au sens du mot travail. Le plus troublant, c’est qu’il se vante, devant la police, de n’avoir jamais daigné passer son permis de conduire, comme si cette absence ne portait aucune conséquence. Avoir toujours roulé dans des véhicules volés... N'est-ce pas ahurissant ?
Cette scène, emblématique des rapport entre l’individu et l’autorité, a mis en lumière l’effroyable vacarme de la justice française, qui sévit comme une véritable catastrophe. Alors que mes yeux s’accrochaient au visage du policier, je remarquais que son regard, loin d’être perçant, était empreint d'une lassitude coupable. Pourquoi m’a-t-il parlé ainsi ? Etait-ce par paresse d' enregistrer ma plainte ? Ou, dans un accès d’honnêteté brutale, tentait-il de me faire comprendre que, dans le tumulte des prétoires, l’idée même de justice n’était qu’une chimère, promise à l’oubli ? Derrière ses mots se dissimulait le cruel constat que la quête de justice dans ce pays ne serait rien de plus qu'une désillusion, un parcours semé d'embûches où l’individu est trop souvent atomisé par l’indifférence d’un système judiciaire qui ne semble guère prendre en compte ses aspirations fondamentales. Dans ce contexte désenchanté, il devient évident que la justice, tel un mirage lointain, échappe à ceux qui osent croire qu’elle pourrait véritablement exister.
Honnêtement, nous accueillons avec soulagement et impatience notre départ vers la Suisse. La situation là-bas semble offrir une perspective plus favorable, un espace où l’on peut espérer un avenir moins chaotique. Je ne me fais pas d’illusions ; la vie n’y est pas parfaite, mais elle pourrait se révéler plus acceptable, plus humaine, un souffle d’air frais dans cette atmosphère étouffante.
Sans ouvrir la porte au racisme : Quelles contributions positives cette personne immigrée apporte-t-elle à la France ?
Dans son cas, elle n'apporte que nocivité, désordre et frustration.
SupprimerToutefois, si on regarde qui fait la plonge dans les grands restaurants parisiens, on retrouvera aussi des personnes issues de l'immigration parfois exploitées indignement.
Par ailleurs, mon film favori concernant l'année 2024 s'avère être "L'histoire de Souleymane", histoire d'un jeune migrant cherchant à faire sa place dans la jungle urbaine et son ubérisation.
Toutefois, en France, le dumping social est à l'oeuvre et personne n'en parle. Comment "rivaliser" sur les emplois modestes avec un migrant exploité, préssé comme un citron pour une rémunération allégée de toute heures supplémentaires pourtant dues et traité comme un moins que rien ?
Certains patrons sont contents. C'est plus simple qu'utiliser nos 5 millions de chômeurs.
Mais revenons à un autre problème, le laxisme français que vous ne retrouverez ni en Espagne, ni en Italie, ni en Allemagne et bien évidemment pas en Suisse.
A mon avis, la génération Mai 68 a fait beaucoup de mal pour laisser développer ce laxisme insupportable. Les mêmes qui revoteront plus tard pour Mme Taubira qui en sont temps retoqua le projet de construction de prisons mis en place par Mr Sarkozy. On voit le résultat aujourd'hui ...
Les boomers français n'ont jamais voulu de Président favorable au sérieux et à la rigueur ! Jospin ? Exit, Fillon ? Exit, Bayrou ? Exit.
Résultat ? Dette record sans investissement digne de ce nom (les centrales, ça commence à dater), Retraites XXL à 60 ans ou moins pour aller bouffer des makrouds à Marrakech All inclusive, Bijoux de familles vendus (aéroports,etc.) et un salaire médian à 2028 euros en 2024 (oui je sais ça fait rêver).
Moi qui aime la propreté, la courtoisie, l'ordre, franchement je suis servi dans ce pays ... HELP lol
Je prends un instant pour formuler ma réponse avant de publier demain notre nouvel article. Il est à la fois indiscutable et pénible de constater que certains dirigeants, en quête d’un profit à tout prix, se livrent à une exploitation indigne des travailleurs, camouflant des salaires qui frôlent la limite de la décence humaine. Il serait plus judicieux d’envisager une diminution des impôts corporatifs, à condition que ces mêmes entreprises soient tenues de garantir un salaire juste à leurs employés. Une telle initiative renforcerait le pouvoir d'achat des ouvriers, entraînant ainsi une hausse du taux de consommation et bénéficiant à l’économie dans son ensemble. La dignité des individus doit primer sur les intérêts d’une poignée. Voilà un enjeu fondamental dont nous devons débattre…
SupprimerDans ce contexte, je ressens une indignation profonde face à ces parasites qui prolifèrent dans notre société française. Ces individus, dépourvus de qualifications, se complaisent dans l'inaction, renonçant à tout effort et se détournant des valeurs qui fondent notre République. Comme le souligne si justement Zabeth, « l'oisiveté est la mère de tous les vices ». Leur mépris des lois s'accompagne d'une immoralité manifeste : ils mentent, volent et parfois agressent, laissant derrière eux une traînée de souffrance et d'injustice.
Il est inacceptable que, pour des jeunes filles, il soit devenu impossible de rentrer seules chez elles après une soirée chez des amis sans craindre d'être agressées par ces individus issus des cités. Trouvez-vous cela normal ? À cela s'ajoutent leur impolitesse et leur manque de savoir-vivre, témoins d'un dédain total pour la dignité humaine. Animés par un désir égoïste d'abuser des aides sociales, ils méprisent celles et ceux qui s'efforcent de bâtir un avenir meilleur. La légèreté de leur attitude me heurte profondément, car elle trahit non seulement un manque de responsabilité, mais aussi une incompréhension tragique de la condition humaine.
Dans cette lutte pour la dignité et la justice, je refuse de rester silencieuse face à cette lâcheté. Une société juste et équitable exige que nous élevions nos voix contre ces injustices. Ensemble, nous devons œuvrer pour un avenir où la dignité de chaque individu est respectée, où chacun a le droit de vivre en toute sécurité et où l'équité prime sur l'indifférence.
C'est donc avec un doux mélange de soulagement et de mélancolie que je me prépare à quitter la France. Je ressens une certaine joie à l'idée de partir en Suisse, où la vie semble y être bien plus paisible. Cependant, je ne peux m’empêcher d'éprouver une profonde peine à l'idée de laisser derrière moi le pays de mes ancêtres, cette terre qui a longtemps nourri mon identité. Je m'en vais avec l'espoir de trouver un havre de sérénité...
Hi Til & Chlo,
RépondreSupprimerJe vous écris juste avant le prochain article... C'est vraiment pénible tous ces types qui se croient des pilotes en roulant sans permis, sans assurance et sans un brin de bon sens ! Quand il ty a un problème, c'est frustrant de voir qu'ils ne sont même pas solvables et qu'ils ne risquent rien. Je suis d'accord avec toi, Til, il faudrait les faire travailler pour la communauté, et quand c'est plus sérieux, les mettre en taule. Mais bon, il n'y a plus de place en prison ; donc, en gros, fais ce que tu veux, t'as tous les droits, sauf que nous, on a été éduqués et on n'oserait pas faire certaines choses, alors qu'eux, ils n'ont aucune limite. L'actualité donne raison à votre famille. Depuis une semaine, beaucoup de gens parlent de quitter la France à cause des impôts. Et si on ajoute le fait qu'on vit dans un pays où les lois ne sont pas respectées pas jugées... Si j'avais votre âge, je ferais comme vous. Allez, bonne semaine !
L' Anonyme Romain
Coucou Romain,
SupprimerDès l’annonce de l’augmentation des impôts, mes parents ont pris leur décision, une décision qui résonne comme un écho de notre époque troublée. A l’instar de la Suisse, la vie en Belgique ne saura se parer des atours de la perfection.
Pour nous, l’impulsion qui nous pousse à quitter notre terre natale se trouve incarnée en la figure de Monsieur Macron. Ce dernier, avec une légèreté troublante, s’est permis de tourner en dérision les héros du quotidien, ces soignants dont le dévouement ne devrait jamais être mis en question. Lui, ce menteur à la moralité vacillante, n’a pas honoré les promesses faites, laissant nos espoirs d’augmentations salariales se diluer dans l’indécence. Le respect dû à ceux qui œuvrent sans relâche est devenu une simple ombre, tandis que la qualité des soins se dégrade inexorablement. Le manque de matériel se fait sentir, et les internes, véritables piliers du système médical français, sont soumis à une exploitation inacceptable, pour une rémunération dérisoire, à peine digne de mention.
Et que dire des impôts qui pèsent comme une chape de plomb sur nos existences ? Ainsi, comme je l’ai mentionné plus haut, nous ne faisons plus que patienter, telle une promesse de renouveau, jusqu’à la fin de cette année universitaire, moment où nous nous envolerons vers la Suisse, en quête d’une vie où dignité et respect pourront enfin prévaloir.