“L’honnêteté, la sincérité, la simplicité, l’humilité, la générosité, l’absence de vanité, la capacité à servir les autres – qualités à la portée de toutes les âmes- sont les véritables fondations de notre vie spirituelle.”
~ De Nelson Mandela /
C'est par cette citation empreinte de sagesse, tirée de l'éloquent Conversations with Myself de Nelson Mandela, que je souhaite inaugurer cet article. Ce livre, acquis par Zabeth dès sa parution, a laissé une empreinte indélébile sur mon esprit juvénile ; il est probable que je l'aie découvert prématurément (environ à l'âge de treize-quatorze ans). Grâce à cet ouvrage, nous pénétrons l'essence d'un homme dépassant son image publique, cherchant à comprendre les motivations qui l'ont amené à risquer sa vie, sa famille et sa liberté pour son pays. Le texte se présente comme un miroir, révélant ses incertitudes, ses déceptions, ainsi que ses souffrances, tant physiques que morales. Nous admirons sa persistance ; ce héros d'exception nous incite à tracer notre propre chemin, tel un phare illuminant l'obscurité.
Je remercie profondément, ma chérie, d'avoir consacré du temps à la réalisation de ce portrait, qui vient magnifiquement illustrer cet article.
Revenons à nos existences modestes...
Chloé est si absorbée par ses préoccupations professionnelles qu'il m'est malaisé de croire qu'elle n'envisage pas d'installer un hamac à la bijouterie. Hier soir, elle exprima une légère contrariété, car Lorenz l'avait laissée à son triste sort alors qu'elle omettait une étape cruciale. Le cours des événements a confirmé que ce qui semblait, de prime abord, être une simple négligence, a entraîné une remise à zéro de six heures de travail. Une journée perdue dans les méandres de l'oubli ; Lorenz lui aurait déclaré : « Ainsi, plus jamais tu n'oublieras cette étape ! » Chloé, frustrée, me confia : « J'avais envie de le tuer ! ». Ah, l'amour dans toute sa splendeur !
Vendredi, les résultats de mon examen EDN furent annoncés, tel un rayon de soleil perçant des cieux orageux. Une joie intense inonda mon être ; imaginez : 99,8 sur 100. Incroyable, n'est-ce pas ? Quant à mon stage, il fleurit tel un bourgeon au printemps. Je m'immerge actuellement dans un environnement de travail exceptionnel, un cadre illuminé par l'échange et la bienveillance. Je continue d'explorer les facettes de la neurologie, irritée de constater l'étendue de mes lacunes, mais chaque nouvel apprentissage constitue une précieuse opportunité pour mon avenir. Par chance, je fais mes premiers pas auprès de l’équipe spécialisée dans le suivi des enfants souffrant de retards de développement ou de troubles moteurs, ainsi que sur l’autisme. L'excitation de cette rencontre de compétences me comble, bien que je ressente déjà le poids de la mélancolie d'un adieu imminent à l'issue de cette expérience.
En début de semaine, une lectrice fidèle de notre blog, directrice d'un prestigieux groupe de cosmétiques, a tendu la main à notre cause. Elle a généreusement expédié des échantillons et des merveilles (parfums, petites boîtes de maquillage, lait corporel, démaquillant, etc.) pour 300 personnes. Grâce à une équipe de livreurs, cette précieuse cargaison a été remise à l'appartement de mes parents, faisant palpiter mon cœur d'anticipation.
Par ailleurs, L'Anonyme Romain a offert 250 coffrets somptueusement garnis de délices lyonnais : pâté, terrine et une demi-bouteille de vin rouge, le tout présenté dans un élégant coffret en bois ! Tel un héros des temps modernes, il a jonglé entre Lyon et Paris, livrant ces douceurs avec une attention toute particulière. Hélas, point de pause pour apprécier ces merveilles avant de reprendre la route vers la capitale des Gaules...
A maintes reprises, j'avais envisagé l'idée de confectionner des sacs-cadeaux pour les jeunes mamans. Daisy Draté a su apporter la solution : 500 tote bags. J'emploie le terme anglais, n'ayant pas d'équivalent en français à ma disposition. Mon traducteur (perdu dans ses pensées) me suggère l'expression « sac à dos », mais il s'agit là d'une incompréhension, car nous désignons ici un sac en coton. Ah, la lutte pour la planète ! Chaque petit geste compte… Peut-être devrais-je le désigner comme « sac réutilisable » ? Je ne sais pas… Mais, j'espère que vous comprenez malgré tout ce que je veux dire !
Une semaine d'intenses préparatifs s'annonçait : mes amies me rejoignaient chaque soir à l'appartement de mes parents. Telles les Mousquetaires en mission, nous avons uni nos forces afin de préparer des surprises éclatantes, emballant jouets, friandises et papillotes avec soin. Nous avons également organisé les cartons en fonction de leur contenu, regroupant les pansements avec les pansements, les désinfectants avec les désinfectants, et ainsi de suite. A l'issue de chacune de nos bonnes actions du jour, Maria, avec une délicatesse infinie, nous préparait chaque soir un léger repas, permettant ainsi à notre groupe de conclure nos soirées en amies, enveloppées de rires et de confidences, ponctuant la journée sur une douce note.
Le samedi matin, alors que l’aube pointait à peine le bout de son nez sous une pluie battante, nous étions conviées à nous retrouver à cinq heures (cela piquait un peu !). Le père de Chloé, tel un bon samaritain, a loué une camionnette pour nous aider à transporter la multitude de cartons regorgeant de trésors. Toutes les filles étaient présentes, tout comme nos deux étudiantes infirmières, aux visages lumineux. L’excitation et la camaraderie alimentaient nos âmes. Nous n'avons rencontré aucune embûche majeure pour atteindre les locaux de l'Armée du Salut, malgré les forces de l'ordre qu’érigeaient des dispositifs pour la réouverture de Notre-Dame.
Arrivés dans les locaux de l'Armée du Salut, nous avons commencé à aménager le cabinet, la salle d'attente et un espace de distribution avec la précision de chefs d'orchestre, chaque geste maîtrisé, chaque sourire échangé. La surprise vint du père de Chloé, qui fit son apparition avec un cadeau inattendu : une machine à café de son bureau, élégamment pourvue de filtres et de café moulu. Marion, alias John Doeuf, ne tarda pas à se lancer dans une course effrénée pour dénicher des croissants et des pains au chocolat afin de ravir tous nos palais. Ce petit-déjeuner improvisé s'est déroulé dans une atmosphère de rires et de joie, et nous étions toutes emplies d'une impatience jubilatoire à l'idée de débuter notre journée. A peine les portes furent-elles ouvertes que six femmes attendaient avec impatience, et la magie opéra. En un rien de temps, les consultations se sont enchaînées, à un rythme à la fois effréné et harmonieux, chaque mère s'appuyant sur notre bienveillance.
Emplies de chaleur humaine, nous avons pénétré dans les âmes blessées, offrant réconfort et soin. Selon nos prévisions, nous avions envisagé de fermer le local entre 13h et 14h, afin de partager ensemble un rapide repas et de reprendre des forces avant de poursuivre notre après-midi. Cependant, la salle d’attente était bondée, fourmillant de visages attendant leur tour. Après un court échange, nous avons décidé de déguster un sandwich et un café entre 13h30 et 14h, feignant de prendre un instant de répit dans notre journée mouvementée. Le matin même, nous avions déjà accompli 24 consultations, largement au-delà des 16 prévues (pas si mal pour des néophytes !). Cependant, nous avons fait face à une altercation avec deux femmes qui, mécontentes, nous reprochèrent de prendre du temps pour nous, alors qu'elles attendaient avec impatience. Ah, ces critiques toujours si agréables à recevoir ! (Cela me fait légèrement froncer les sourcils !)
L’aventure s’est prolongée aussi longtemps que nécessaire, et bien que nos paupières pesassent irrémédiablement sur nos cils épuisés, nous partageâmes cette expérience. Nous avons appris, non seulement à guérir, mais surtout à écouter et à comprendre. Leurs réalités pesaient lourdement sur elles. En tant que spectatrices, nous avons saisi l’urgence d’un soutien, face à des vies marquées par des épreuves inimaginables.
Tout se déroula finalement avec harmonie. La fermeture eut lieu une demi-heure plus tard que prévu, témoignant de notre engagement. Au total, 55 consultations furent réalisées, dont 24 le matin et 31 l'après-midi.
Le lendemain matin, à la même heure, la même routine nous attendait. Nous avons entamé notre journée en transportant les cartons vers l’estafette. En route vers l'Armée du Salut, nous avons fait halte pour dénicher des croissants et des pains au chocolat. Cela prouve que l'expérience compte bel et bien ! (Lol !) Comme la veille, nous n'avons pas eu l'opportunité de nous restaurer correctement. Nous nous sommes donc accordées une pause d'une demi-heure, où un sandwich, de l'eau gazeuse et du café composèrent notre modeste repas. J'ai légèrement moins brillé en performance par rapport à la veille, totalisant 19 consultations le matin et 28 l'après-midi, soit 47 consultations, avec plus de mamans présentes que de bébés malades.
Même exténuée, Chloé est venue en milieu d'après-midi animer un atelier de dessins où elle a esquissé des animaux tels que des chiens, des chats, des chevaux et même des licornes pour les plus grands (âgés de 3 à 5 ans, passé cet âge, la fratrie devant quitter le foyer ensuite). J'ai appris que son atelier avait rencontré un franc succès. (Un immense merci à mon ange !)
A la différence de la veille, les mères exprimaient davantage de préoccupations d'ordre psychologique. Il aurait été souhaitable de consacrer davantage de temps à chacune d'elles, mais cela ne relevait pas de mon rôle durant ce week-end, et je ne suis ni psychologue ni psychiatre. A mon sens, parmi ces jeunes femmes que j'ai côtoyées, beaucoup semblent chercher à échapper à un passé tumultueux. Ce sont des adolescentes qui, en quête de leur identité, se sont tournées vers la maternité. Elles ont délégué la transformation de leur corps et de leur enfant à naître, réalisant leur véritable nature de femmes et de mères… Toutefois, la réalité risque de ne pas correspondre à leurs aspirations. La vie est un enchevêtrement complexe, parsemé de difficultés financières et de responsabilités familiales, les poussant à réviser à la fois les mondes internes et externes qu'elles avaient imaginés.
De surcroît, ces femmes portent déjà les stigmates d’une existence difficile, déçues de découvrir que l’homme idéal qu’elles chérissaient a choisi de disparaître dès l’annonce de leur grossesse, dans le meilleur des cas. Au cours de cette journée, certaines m’ont confié des récits tragiques : la rue, la violence et la souffrance au quotidien. Certaines ont subi des violences physiques, des agressions sexuelles, souvent flanquées d’addictions au tabac, à l'alcool et aux drogues, avec un flot d'horreurs inimaginables. Elles sont confrontées à des désillusions, à des chagrins immenses. Souvent sans emploi, elles se voient financièrement dépendantes des individus qu'elles croisent, à la merci de quiconque malintentionné croisant leur route.
Je suis parvenue à une réflexion méritant d'être approfondie. Selon moi, la femme aspire au prince charmant, à l'homme idéal, tandis que l'homme, quant à lui, se perçoit comme un super-héros. Ce malentendu prend racine dès les premières représentations du monde dans l'enfance. Le reproche le plus fréquemment émis par ces jeunes femmes concerne l'absence de douceur chez les hommes. En revanche, les hommes s'efforcent de reconnaître les femmes par leurs actes. En tant que lesbiennes, nous faisons fréquemment l'expérience de ce dilemme : « T'es lesb, car t'as jamais connu une bonne grosse queue entre tes cuisses ! » Les hommes cherchent à démontrer leur puissance. Lorsque ce rôle leur est contesté, par le désaccord, la violence s'invite...
Quoi qu'il en soit, notre premier week-end riche en émotions s'est terminé sans accroc. Quelles leçons ! A peine rentrées, épuisées par la fatigue, une douce nostalgie régna déjà. Nous avons entrepris un voyage pour insuffler un souffle d’espoir, un éclat de bonheur aux mamans et leur progéniture. Nous sommes arrivées tardivement à l'appartement de mes parents, vers 21h30, devant vider complètement les lieux avant de revenir la semaine suivante. Nous avons eu l'honneur d'apporter notre soutien médical à 102 personnes, tout en remettant une trentaine de sacs-cadeaux supplémentaires. Bien que cette intervention ne suffise point à éradiquer la pauvreté, si nous avons réussi à semer un peu de joie, ne serait-ce qu'auprès d'une seule famille, à susciter des rires d’enfants et des sourires de mamans émerveillées découvrant leur cadeau le jour de Noël, alors notre défi aura été couronné de succès. Je suis extrêmement fière de vous, mes chères amies du club ! Merci d'être des compagnes si précieuses.
A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.
A Bientôt,
Chlo & Til
Bonjour à tous
RépondreSupprimerDès qu'on entre dans le monde du blog de Til et Chloé, on se retrouve plongé dans leur existence. Elles sont très généreuses et partagent les moments les plus importants de leur vie. La première fois que je suis tombée dessus, j’ai passé les heures qui ont suivi à ouvrir 1000 onglets pour découvrir tous les articles qui avaient l’air passionnants (et ils le sont).
Il existe différentes raisons pour lesquelles nous fréquentons leur blog : certains d'entre nous y viennent par simple curiosité, d'autres cherchent à échapper à leur quotidien, d'autres se retrouvent dans les réflexions sur les sujets abordés, et il y a aussi les copines, les amis et la famille qui partagent leur univers. Sans vouloir viser un public particulier, elles nous accueillent avec chaleur et s'adressent à toutes et tous. La qualité d'écriture de Til a beaucoup progressé, cela devient un réel régal.
La toile regorge de personnes extraordinaires, mais lorsque je consulte le blog de Til et Chloé, je constate que ses lecteurs assidus, tels qu'Arnaud, l'Anonyme Romain et Pamplemousse rose, ont la capacité de faire preuve de leur talent. Je suis contente de venir lire les articles mais également les commentaires chaque semaine. Je me dis qu'il reste encore beaucoup à explorer. Cependant, il est difficile de suivre et surtout de comprendre les raisonnements et les pensées de Til. Je n'ai pas sa culture et encore moins son savoir. Il existe d'autres blogs que j'aime consulter régulièrement, mais celui de Til et Chloé est à mon avis la plus belle des pépites. Marie-Clémence
Wahou magnifique commentaire !
SupprimerCoucou Marie-Clémence
SupprimerJe vous remercie infiniment pour votre message qui me touche profondément, ainsi que pour votre témoignage qui nous enchante et nous encourage. J'ai pris la décision de publier votre commentaire, tant il a été soigneusement rédigé. Celui-ci flatte notre ego, et pour être tout à fait honnête, cela est fort agréable !
Cela dit, il convient de reconnaître que ce type de commentaire n'apporte guère d'éléments constructifs à l'article ou à la discussion. Bien que nous ne choisissions de publier que rarement les commentaires dithyrambiques , Chloé et moi tenons à vous exprimer notre profonde gratitude pour tout ce que vous nous apportez en visitant notre blog. Pour nous, votre reconnaissance est une source inépuisable de bonheur.
Nous vous remercions sincèrement et vous souhaitons d'ores et déjà de très belles fêtes de fin d'année.
C’est super de partager ! Dans la blogosphère les gens sont assez égoïstes en général, c’est rafraîchissant de voir ça.
RépondreSupprimerAmicalement, Ywan
Coucou Ywan,
SupprimerChloé et moi sommes guidées par notre vision et nos valeurs fondamentales. Chacun est libre de choisir les défis qu'il souhaite relever. Chloé et moi avons pris la décision de poursuivre notre lutte, de continuer à avancer et de combattre les inégalités extrêmes, qui ne sont en aucun cas une fatalité. Un monde meilleur est à notre portée : un monde où les femmes et les filles sont investies d'un pouvoir d'action, où les populations sont libérées des chaînes de la pauvreté, et où chacun a la possibilité de s'épanouir.
Avec nos modestes moyens, nous avons tenté, par notre aide directe, d'offrir ne serait-ce qu'un instant une vie améliorée, de renforcer leur résilience, et de susciter un moment de joie. Nous croyons fermement que toutes les vies ont la même valeur. Nul ne devrait être victime de discrimination ni vivre dans la pauvreté.
Nous vous remercions sincèrement et vous souhaitons d'ores et déjà de très belles fêtes de fin d'année.
J'avoue envier le ton de ton blog,
RépondreSupprimerFranchement comment tu fais pour accorder autant de temps à ton blog, concilier tes études de médecines, le club des filles, l'humanitaire et tous les projets que vous avez toutes les deux avec Chloé ?? j'en suis fatiguée pour toi ! Continue comme ça, ton travail et ton dévouement envers nous autres m’impressionnent beaucoup ! AliceInBlog
Coucou AliceInBlog
SupprimerComment procède-je ? Je m'efforce d'optimiser mon temps grâce à une organisation rigoureuse, qui, il est vrai, agace parfois ma chérie . 😊
Bravo pour ce long article qui a dû te demander pas mal de temps. 👍
RépondreSupprimerTil tu es un vrai modèle pour moi. 💗 je t'aime 💗💗💗 Motpassant
Cher motpassant (pseudonyme des plus charmants),
SupprimerIl est vrai que je consacre un certain temps à la rédaction des articles de notre blog, en particulier aux nombreuses corrections d’orthographe, de grammaire, de syntaxe de style, et autres erreurs qui peuvent s'y glisser. Chloé passe du temps à peindre ou dessiner pour les illustrations.Je ne connais pas votre âge, mais je tiens à clarifier qu’il pourrait y avoir un malentendu entre nous concernant le verbe « aimer », qui, à l'inverse de l'anglais qui distingue clairement entre « like » et « love ».
Comme vous êtes une lectrice assidue de notre blog, vous savez sans nul doute que je vie en couple et que je m'apprête à me marier le 28 décembre 2024.
A bientôt.
Hello,
RépondreSupprimerJe note cette lecture concernant Nelson Mandela, elle doit être passionnante.
L' action que vous avez toutes et tous mené est remarquable. Cela fait chaud au coeur de lire ces lignes. Quelle organisation, c'est parfait ! On dirait de la Formule 1.
Pendant que vous apportiez soutien et réconfort, des personnes (consentantes) ont du se taper Vianney à Notre Dame en compagnie d'un homme orange et d'un type en tenue de prof de sport. Je tenais à avoir une pensée pour elles.
De plus, c'est une semaine qui vous aura permis de tester et d'entrainer votre zénitude, que ce soit avec les personnes récalcitrantes lors de votre action ou avec le travail à recommencer pour Chloé (cela m'a fait penser à l'époque où on pouvait perdre un dossier sur l'ordi avec une larme qui coule sur la joue).
Concernant ces filles se retrouvant mères solos, je propose le reportage présent sur Youtube , "Mamans solos, les oubliées de la République". Je l'ai trouvé très bon.
Pour ce qui est de nous autres, les hommes (et oui je fais partie de ce club où c'est un peu venez comme vous êtes), il est certain qu'il y a un vaste problème. Assez tabou, il faut bien le dire. De mon propre avis, je pense qu'il y a chez un bon nombre de personnes, une carence éducative persistante de génération en génération avec une importance du "moi" exacerbée.
La réputation et l'égocentrisme sont pour moi entremélés chez certains individus. Le rôle des pères des générations précédentes, souvent défaillants ou effacés car n'ayant pas vraiment de rôle dans certaines familles, est évidemment important mais je crois que l'on sous estime grandement le rôle de certaines mères.
Un fils, c'est très souvent une relation étroite avec un mère et si cette mère ne donne pas les bonnes valeurs, les bonnes bases, si elle n'est pas aimante ou si elle est étouffante, cela donne (toujours de mon propre avis) des hommes avec des logiciels défaillants et souvent nocifs à différents degrés. Des exemples, j'en ai des tonnes.
Dire à un couple lesbien la phrase de la publication où l'on évoque un gros gourdin (pour ne pas la répéter), c'est pour moi avoir un logiciel nocif degré max (Prix Nobel de bêtise). Une personne normalement constituée avec des bases simplement saines ne peut pas prononcer cette phrase.
Encore bravo pour votre action. Quand la nostalgie s'en mêle, c'est le signe d'un grand moment dont vous vous souviendrez longtemps.
Ciaociao et bon week-end avec encore du bonheur et de l'attention à distribuer de bon coeur.
Coucou Arnaud,
RépondreSupprimerNous considérons notre blog comme un véritable salon, un espace dédié aux discussions et aux échanges constructifs. Arnaud nous offre ici un commentaire que je tiens en haute estime. Il attire notre attention de manière pertinente et nous propose une réflexion bien articulée, apportant une réelle valeur ajoutée à notre article. Son commentaire, sincère et original, enrichit notre perspective tout en présentant son point de vue personnel.
Je ne saurais trop vous inviter, à l'instar d'Arnaud, à partager votre expérience, à poser des questions et à faire entendre vos désaccords. Chacun est pleinement en droit d'exprimer son opinion. L’objectif est d’encourager une interaction constructive autour de l’article. Ce qui importe avant tout, c'est le partage ! Les commentaires constituent un puissant levier pour promouvoir vos valeurs à travers vos interactions.
Par chance, nous n’avons pas reçu de témoignages de personnes ayant assisté au concert de Vianney. Je n'ai donc pas eu à faire face à des éructions ni à de graves troubles auditifs !
Il est vrai que certaines remarques désobligeantes venant de certaines mamans m’ont quelque peu surpris ; néanmoins, il convient de préciser que nous n'étions pas là pour redorer notre image...
Je vous remercie pour ce lien vers le reportage intitulé Mamans solos : les oubliées de la République , que je prévois de découvrir ce soir. Par ailleurs, le nombre d'insultes misogynes, phallocrates et homophobes que nous recevons régulièrement vous étonnerait très certainement.Bonne semaine. Bisesss.
Coucou les belles
RépondreSupprimerPremière mission accomplie ! La tête et le cœur pleins de souvenirs inoubliables. J'attends avec impatience demain matin. Merci Til pour ce cadeau inestimable Pamplemousse rose
Oui, Pamplemousse rose, je te remercie, bien que nous n'ayons guère anticipé une telle épreuve... Il m'est difficile d'en dire davantage, je préfère laisser le voile se lever dans le nouveau billet que je viens d'achever, et qui sera révélé demain matin après une relecture attentive.
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