“Parfois, le désordre cache la beauté d'une âme vibrante.”
Il est essentiel de souligner que les manifestations de ce syndrome ne sont pas figées. Les symptômes peuvent évoluer, s’amplifier ou s’amenuiser, ce que nous espérons toutes les deux. Cependant, une vérité s'impose : quoiqu'il advienne, Chloé est et demeurera autiste tout au long de sa vie, et elle pourra avoir besoin d’aide tout au long de son existence.
Néanmoins, son autisme lui confère aussi des atouts indéniables, notamment dans ses passions pour la peinture, le dessin et les arts plastiques, qui sont devenues bien plus qu’un simple loisir ; elles constituent sa véritable vocation. Sa mémoire prodigieuse lui permet de déchiffrer les couleurs avec une acuité rare ; elle peut reproduire un jaune identique à celui d’un tableau aperçu dans son enfance. Sa capacité à mémoriser les coups de pinceau (inclinaison, force, superposition, etc.) ainsi que les techniques propres à chaque artiste lui a valu la réputation d’être une véritable surdouée dans le domaine des arts. En revanche, elle éprouve des difficultés à retenir ses cours d'histoire de l'art ou même une simple liste de courses, car elle souffre également d'un trouble de l'attention. Avoir le syndrome d’Asperger ne garantit pas un haut potentiel dans une activité ; il existe une grande diversité d'intelligences et de talents parmi les personnes autistes.
Pour s’épanouir, Chloé a besoin d'évoluer dans un quotidien régi par la routine, où les habitudes demeurent inébranlables. Bien que cela ne me préoccupe guère, je suis convaincue que, dans ce domaine, mon penchant pour l'ordre et la prévisibilité frôle un autisme plus prononcé que celui de Chloé. J'éprouve une véritable affinité pour un emploi du temps limpide, sans surprises. Ironiquement, c'est elle qui, parfois, me reproche de vouloir trop encadrer nos vies. A l'image de notre foyer, je revendique un agencement soigné et harmonieux, où chaque élément trouve sa place, reflet de ma quête d'ordre dans un monde souvent chaotique. En revanche, Chloé, dans un élan d'affirmation personnelle, choisit de marquer son territoire par un désordre revendiqué, laissant ses affaires éparpillées — un témoignage d'une existence vécue sans entrave. Elle laisse derrière elle un désordre vibrant de sa présence, tandis que je m'efforce de préserver la sérénité dans notre espace partagé. Cependant, à Lille, elle a su assumer toutes les responsabilités liées à l'intendance domestique, s'imposant la discipline nécessaire pour maintenir l'ordre et garantir notre confort.
Accepter un handicap n’est jamais une tâche aisée ; personne ne peut prétendre qu’un individu en situation de handicap l'accepte pleinement. La question « pourquoi moi ? » résonne comme un écho douloureux au plus profond de l'âme, tissant un flou artistique autour des perspectives d’avenir. Bien que nos chemins se soient croisés dès notre petite enfance, atténuant l'isolement que Chloé aurait pu ressentir, nous avons dû apprendre à coexister avec cet aspect de notre réalité. En théorie, tout cela pourrait sembler simple, mais dans la vie quotidienne, chaque pas représente un véritable combat. Comprendre et accepter nos faiblesses est une nécessité, même si cela exige une lucidité que peu osent adopter. La société, dans son indifférence implacable, jette un regard critique sur ceux qui s'écartent des normes établies. Dans un monde dominé par l’individualisme et la quête incessante de productivité, le handicap nous rappelle nos limites et notre condition humaine. Combien de fois ai-je entendu ces plaintes déchirantes, ces murmures de désespoir : « Je suis inutile, je suis nulle en tout, je ne trouverai jamais ma place, ni dans le travail, ni dans l’amour » ? La plus grande épreuve réside dans cette quête d’auto-révélation : reconnaître ses propres limites sans céder à l'angoisse. Il s'agit de se dresser avec courage, de garder les yeux fixés sur l’horizon du possible.
Depuis ma plus tendre enfance, je me plonge dans la mer littéraire, engloutie par un flot incessant de livres, de thèses et de rapports où, à chaque tournant, se dressait le mot "autiste" ou "Asperger". À vrai dire, si quelqu'un avait analysé les repas servis dans une cantine pour enfants autistes, je n'aurais pas hésité à m'y plonger avec assiduité. C'est ainsi que, ma destinée m’ayant conduite à la Salpêtrière de Paris, j'ai été fascinée par le concept d'autisme, si riche et complexe, souvent entouré d'une terminologie labyrinthique. Les sigles et les étiquettes se confondent trop souvent : TSA pour « Troubles du Spectre Autistique », TED pour « Trouble désintégratif de l’enfance », et même le syndrome d’Asperger, sans oublier l'autisme atypique, qui désigne les individus présentant certains traits sans répondre à l’ensemble des critères établis. J'ai également découvert de nombreux aspects cliniques et symptômes, car jusqu'à présent, je n'avais connaissance que de la dimension sociale et du partage de vie avec une personne autiste.
Naviguer dans cette terminologie est essentiel, non pas comme une simple formalité, mais comme un véritable acte de compréhension et d’empathie. Car sous chaque étiquette se cachent des vies, des histoires, des luttes silencieuses.
En repensant au parcours de ma chérie, je réalise qu'obtenir le baccalauréat dans une classe "ordinaire" représentait pour elle un objectif ambitieux que peu de gens croyaient réalisable. Malgré les doutes, nous avons persévéré ensemble, soutenues par le dévouement d'une pédopsychiatre, d'une orthophoniste, ainsi que d'Irène (psychiatre et amie de ma famille), sans oublier Zabeth, dont la bienveillance était accompagnée de ses connaissances précieuses. Ensemble, nous avons clarifié la distinction essentielle entre autonomie (la prise de décision) et indépendance, une confusion récurrente pour Chloé. Je lui ai sans cesse rappelé que notre humanité repose sur cette interdépendance, passant des journées à l’encourager avec une foi indéfectible.
Cet effort collectif a porté ses fruits, et ensemble, nous avons décroché ce précieux sésame. A partir de ce moment, son parcours d'étudiante, enrichi par son intérêt pour la peinture, le dessin et les arts plastiques, ainsi que par son immense talent et son travail assidu, s’est révélé être une formalité. Elle a brillamment réussi ses études artistiques. Heureusement ! Car si j'avais dû l'aider dans les domaines du dessin ou des arts plastiques, il aurait été plus sage de disparaître dans l'invisible à jamais ! Lorsque Mère a mobilisé ses relations pour qu'elle obtienne un stage chez Lorenz, le travail qu'elle y a effectué lui a permis de transformer son handicap en un levier, métamorphosant ainsi une posture passive en dynamique active. Et la suite, si vous êtes des lecteurs assidus, vous la connaissez…
Aujourd'hui, Chloé souhaite mettre en lumière ce défi sur le blog, m'avouant qu'elle ressent le besoin de ce partage pour avancer, une nécessité que je ne peux lui refuser. Elle m'explique que cela correspond à son être, à son identité, que son cerveau fonctionne ainsi.
Elle ajoute, avec un sourire : « Cet article, c'est aussi pour te remercier ! » Mais me remercier de quoi ? Quand on aime quelqu'un, on l’aime tel qu'il est. Je n'ai pas joué le rôle d'éducatrice spécialisée pour Chloé ; je l'ai simplement soutenue. Je n'ai donc rien fait d'exceptionnel dans cette histoire, si ce n'est tendre la main et ouvrir mon cœur ! Je me suis cultivée sur le sujet pour mieux comprendre son monde et me rapprocher d'elle. A partir de ce jour, c'est elle qui devra porter le poids de ma présence, s'engager à m'accompagner pour le reste de son existence. Avec mon caractère, qui n'est pas toujours facile à appréhender, il est vrai que moi aussi je lui offre un défi…
Je ne perçois pas simplement une particularité, une étiquette qui pourrait cloisonner notre amour. Pour moi, elle n'est pas une Asperger (ou une "aspie" pour les intimes), mais la femme que j'aime, entière et vibrante d'une personnalité riche. Au quotidien, je déploie mes ailes d'adaptabilité, non pas comme une contrainte, mais comme une danse libre au sein de notre relation. Etre en couple avec une personne du spectre autistique n'est en rien différent de toute autre union ; c'est une expérience tout aussi extraordinaire. Chaque échange, chaque moment partagé, s'imprègne d'une profondeur qui transcende les normes. A travers elle, je découvre un amour authentique et unique, d'une essence véritablement humaine.
Parfois, nous sommes aussi surprenantes l'une que l'autre, et la frontière entre autiste et non autiste est souvent mince. Voici deux exemples. Il est fascinant de se plonger dans ces situations qui transcendent la notion de handicap. Lorsque nous sommes enfermées dans notre "Tilomobile" sous une pluie diluvienne, Chloé, dans sa sagesse paradoxale, me lance : « Chérie, baisse un peu le volume de la radio pour que nous y voyons mieux ! » Cherchez la logique ! Et pourtant, je m'exécute avec un sourire.
Chloé m’interroge souvent : pourquoi accorde-je tant d’attention à mon horoscope lorsqu'il bourdonne à la radio ? Si les astres m’annoncent des auspices favorables, je m’en réjouis presque avec une ferveur juvénile. Mais si les pronostics s’avèrent néfastes ? Alors, je répondrai d'un ton détaché : « Peu m’en chaut, ce ne sont que de vaines fadaises ! » Ne sommes-nous pas dans une exploration de l'irrationnel ? Le pire, sans pouvoir accuser le handicap…
Il y a quelques jours, Patrick a eu l’idée de nous inviter à découvrir un reportage éclairant sur le mystère de l'autisme. Chloé et moi avons jugé pertinent de vous le présenter aujourd'hui, car ce documentaire, intitulé : "Autisme : le petit chasseur de fantômes", offre une perspective enrichissante qui mérite d’être explorée. Il nous plonge dans l'invisible et nous pousse à interroger les contours de cette réalité souvent méconnue, tout en nous incitant à réfléchir sur notre propre rapport à l'autre et à la différence. Je tiens à préciser qu'il s'agit d'un reportage léger, facile à regarder et à écouter, sans scènes médicales. Un grand merci à Patrick pour cet apport.
Revenons à des considérations plus légères, à ces instants éphémères qui, bien que fugaces, nous rappellent la beauté de l'existence.
L'exposition de ce week-end :
En arrivant au musée d'Orsay, ce véritable sanctuaire de l'art où résonnent les échos du passé dans chaque couloir, nous avons croisé le chemin de Servane. Servane est une amie de Zabeth et conservatrice de la section Peinture, elle est la gardienne passionnée de l'exposition dédiée au peintre scandinave Christian Krohg, une œuvre de dévouement et d'amour pour l'art. Nous avons eu la chance de partager ce moment privilégié avec elle, qui, dans sa grande générosité, nous a offert une mini-conférence, une invitation à plonger plus profondément dans l'univers fascinant de Krohg.
Dans un élan de gratitude pour l’hospitalité chaleureuse dont elle avait fait preuve, nous avons décidé de savourer une coupe de champagne en guise d'apéritif. Le temps, cet insatiable tyran, commençait déjà à faire sentir son influence ; pourtant, elle ne manqua pas de nous interroger sur Zabeth, laissant transparaître une vraie sollicitude dans sa voix tout en s'enquérant de mes avancées académiques. Avec Zabeth, nous avions eu la chance d’assister à plusieurs de ses conférences, des moments finement orchestrés témoignant d’un savoir-faire indéniable. Chloé, quant à elle, se souvenait de Servane, mais peinait à se remémorer les détails de l'exposition que nous avions admirée à l'époque, comme si, avec le temps, quelques subtilités de cette rencontre s’étaient évanouies...
Hello,
RépondreSupprimerLes explications concernant votre relation sont très intéressantes. Vous êtes hors normes toutes les deux et c'est peut-être ce qui fait que vous vous complétez si bien. Ton récit est vraiment touchant car on perçoit cette attention et ces efforts pour être toujours là pour Chloé et inversement. Ca m'a ému.
Je dois dire que j'ai vraiment du mal avec le conformisme et le consensuel donc les facettes de Chloé ne peuvent être pour moi que positives. J'aime l'authenticité et la franchise. Ca me paraît tout à fait décrire Chloé.
Mais j'imagine que pour elle, tout ne doit pas être simple dans une société outrancièrement nombriliste et sauvagement capitaliste dans laquelle les clones sont choyés.
Cette exposition consacrée à Christian Krohg a effectivement l'air passionnante ! Orsay c'est le top !
Demain, je vais au Musée Ingres (le musée de mon adolescence) et il y a justement dans le cadre d'une exposition, "Le Parlement de Londres" de Monet, prêté par le Musée d'Orsay.
Bon week-end et bonne préparation des vos examens respectifs ! Ca y est on arrive au bout du tunnel ... ;)
Ciaociao
Coucou Arnaud,
SupprimerIl me semble pertinent de répondre à tes deux messages de manière conjointe, car une part de la réponse se trouve déjà dans notre précédent échange. C’est un peu comme cet imbroglio administratif qu’est la déclaration d’impôts française : il faut remplir le cadre 3.1 a, sous réserve d’être dans le statut B ; sinon, il convient de se référer à la page 14, ou à la page 3 si l’on se trouve dans un autre cas, et si, par malheur, aucune de ces situations ne s’applique, alors il faut se diriger vers la page 18 et, dans ce cas, ne rien remplir du tout. Quelle ironie, n’est-ce pas ?
Tu as raison, nous sommes d’une nature résolument atypique. Comme le dit si bien le proverbe, nos amis nous connaissent par cœur, et malgré cela, ils nous aiment encore. En effet, il est parfois difficile pour elle de saisir les mécanismes de notre monde ; le sien, bien que d’une structure rigide, aspire à une pureté et une authenticité, mais hélas, cette quête semble teintée d’utopie. Voilà le dilemme des personnes autistes : leur hypersensibilité s’éveille, rendant l’interaction encore plus délicate. Néanmoins, nous poursuivons notre chemin, avançant à notre propre rythme, dans l’espoir d’apporter chaque jour une petite amélioration.
Ah, quelle réjouissante perspective que cette exposition ! Nous partageons ta joie et t’encourageons à nous en narrer les détails. Passe une excellente semaine, bisesss.
Tout d'abord, je trouve très bien que le musée d'Orsay prête ses oeuvres dans le cadre de l'exposition "100 oeuvres qui racontent le climat".
SupprimerBon je vais essayer de ne pas faire trop long et de synthétiser tout ça pour ne pas être soûlant ...
Le musée Ingres Bourdelle fait la part belle aux deux natifs de la ville de Montauban. C’est un ancien palais épiscopal (palais de l’évêque) devenu musée par la suite. Au Moyen-âge, les boss, ce sont les évèques et les comtes (nobles). Il est construit en briques rouges caractéristiques de la région et donne sur la rivière Tarn.
Il symbolise également le musée de mon adolescence avec le musée d'histoire naturelle situé juste en face (beurk, j'ai horreur des animaux empaillés).
Cela fait un paquet d'années que je ne me suis pas rendu dans ce musée donc ça me fait quelque chose de revenir ici ...
Je me glisse dans les entrailles du musée et je reconnais les marches et la salle du Prince Noir (Ouf ma mémoire façon passoire a quand même retenu une chose de toutes mes visites ! Me voilà rassuré). Cette salle a été construite par les anglais en pleine Guerre de Cent Ans. Et oui à l'époque, j'étais plus attiré par le foot ! (grave erreur avec le recul).
L' organisation du musée me plait, pêle-mêle on retrouve le Songe d'Ossian ou le voeu de Louis XIII par Ingres, Héraclès archer par Bourdelle, le buste de Charles Lhermitte par Claudel, les oeuvres des élèves d'Ingres.
Je retouve également le "Parlement de Londres" de Monet, tableau d'une série, que j'apprécie particulièrement.
Sur le retour du musée, je m'arrête à l'église St Jacques qui porte encore les stigmates des attaques Catholiques envers les Protestants. Montauban était une des places fortes protestantes en France.
Bon sang, l'intérieur est en piteux état ... On est loin de la rénovation de Notre-Dame lol. Emmanuel Macron ne pourra pas venir se montrer, mince.
Pour finir, n'oubliez pas d'aller visiter ce qui est juste à côté de chez vous.
Mon interêt pour l'art, l'histoire est arrivée chez moi sur le tard. Auparavant, cela m'intéressait assez peu. Mais un jour, ma grand-mère, prof de français, m'a avoué que son interêt réel pour l'histoire était arrivé assez tard et je n'ai pas oublié ses mots.
Jeune, on n'imagine pas à quel point on peut évoluer ...
Ciaociao
Merci, Arnaud. Ton commentaire résonne avec une belle profondeur et une sensibilité qui me touche. Je t'invite à plonger dans ma réponse que je viens tout juste de mettre en ligne dans mon nouvel article. Ce dialogue entre nos pensées, que je propose de partager avec le reste de la communauté.
SupprimerHi Til & Chlo,
RépondreSupprimerMerci pour cet article captivant. Comme le dit mon pote Arnaud, vous formez toutes les deux un duo complémentaire avec vos propres atouts. Je me doute que ce n'est pas toujours simple, car les gens peuvent être cruels envers ceux qui sont gentils, surtout s'ils ne se défendent pas. Lors de nos rencontres, j'ai vraiment remarqué la douceur et gentillesse de Chloé, et toi, en plus de ta culture impressionnante, tu veilles toujours sur ta chérie, ce qui ne m'a pas échappé. Pour être honnête, je ne connaissais pas grand-chose sur ce handicap, mais tu l'expliques vraiment bien. Un grand merci à Patrick aussi, car le reportage est super et complète parfaitement tes explications, ce qui nous aide à mieux comprendre ce que vous vivez toutes les deux. Je dirais même que le reportage est motivant et redonne de l'espoir, car il montre que certains autistes peuvent mener une vie réussie. Chloé en est un bel exemple, étant mariée et ayant un excellent emploi avec un talent incomparable. Donc, merci à vous deux et à toute la communauté pour ces contributions enrichissantes. Bonne semaine. L' Anonyme Romain.
Coucou Romain,
SupprimerChloé, dans sa quête d’identité, se heurte parfois à la dureté du regard des autres. Son enfance, marquée par cette souffrance, l’a façonnée d’une manière que peu peuvent imaginer. Elle aspire à ce que nous consacrions des pages fixes à notre blog, un espace où elle pourrait partager son expérience, son rapport aux autres durant sa scolarité, ainsi que la transition vers le monde professionnel. Peut-être redoute-t-elle que la monotonie s’installe durant nos vacances !
Nous sommes enchantées de t’avoir aidé à appréhender plus profondément l’univers de l’autisme. Un merci particulier à Patrick pour son apport précieux, ce documentaire qui éclaire les ombres de cette réalité si souvent méconnue.
Je te souhaite une excellente semaine. Bisesss.
Hello Til' & Cloé,
RépondreSupprimerArticle très intéressant concernant l'autisme et ça me fait penser à beaucoup de monde tout comme Léon ou moi. Je pense également que l'on cherche parfois à nous donner des étiquettes puisque nous sommes quelque part tous singulier.
J'ai était à Lille avec ma chérie Lisa et on s'est régaler. Nous avons visité Les Beaux arts, La cathédrale Notre-Dame-de-La-Treille et étions à Mons Arts en Air BNB, à Coté de Euralille. On a privatisé un Spa, fait de nombreux restaurants et j'ai adoré les moules à la Maroilles lol ainsi que les bières locales même si j'ai préféré la bouteille de vin rouge de Chateauneuf du Pape ou un Saint-Estève...
J'ai adoré cette ville mais seulement pour 4 ou 5 jours maximum, je préfère mon Sud à moi. On prends la direction de Genève cette semaine.
Je vous embrasse tendrement Til' & Chloé. Léon, Lisa & Léon
Ps: Je t'adresse les photos par courriel de notre séjour à Lille Til'
Hej piger,
RépondreSupprimerMerci pour ton article sur l'autisme, où tu soulignes que des étiquettes similaires sont attribuées à des troubles qui diffèrent, et que les problèmes ne sont pas tous de même nature. C'est vraiment captivant. A travers tes écrits, on réalise que cohabiter avec une personne autiste n'est pas toujours facile. Nous vous admirons toutes les deux pour votre détermination face à ce défi. Je vous souhaite à tous une bonne semaine et des bises à nos deux stars.
TopMeuhDel (Benedikte)
Tu es un amour Béné. Bonne lecture de notre nouvel article, et bonne semaine.
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