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  • lundi 24 février 2025

    Journal de bord 25/02/2025 chaque jour devient une nouvelle aventure

    “Entre amour, incertitudes et découvertes, chaque jour devient une nouvelle aventure.”

    Moi (lol) / Juste entre nous 2

    Les cours de ma chérie se poursuivent avec la régularité d’un métronome, et moi, je trouve ma place dans le rôle de son humble aide-de-camp. Elle s’immerge timidement dans les arcanes du management, s’efforçant d’en percer les subtilités, tel un explorateur en quête de trésors enfouis. Quant à moi, je me dois d’être sa boussole dans cet univers qui m'est totalement étranger.

    Mais de mon côté, la fin de mon stage se profile inexorablement, avec son échéance : vendredi à 13 heures. D’après les membres de l’équipe, ma validation semble être une formalité, presque une certitude. Une amertume résiduelle flotte parmi mes collègues, inconsolés à l'idée de me voir quitter leur service. Et moi aussi, j'éprouve une profonde tristesse à l'idée de quitter cette équipe exceptionnelle, où l'humain est réellement mis en avant. Les moments partagés ont allumé en moi une passion insoupçonnée pour la pédopsychiatrie, me laissant perplexe face à la voie que je devrais emprunter si mon choix n’était pas déjà arrêté. A vrai dire, j’aurais sans doute remis en question mes certitudes.

    Il ne me reste plus que trois mois avant de passer mon examen final, tout en jonglant avec mes deux derniers stages. Cette perspective m’évoque une lueur d’espoir : je pourrais enfin prendre un souffle, l’esprit apaisé par l’idée d’être interne l’année prochaine. Cependant, une ombre persiste : l’incertitude liée à notre appartement à Lausanne, une épine qui, tel un souvenir tenace, s'accroche à mes pensées…

    Alors, cette exposition "L'Art et rien que l'Art"...

    Ce qui a éveillé notre curiosité à l'égard de cette exposition, c'est sans conteste la promesse d'un voyage à travers l'univers des artistes contemporains, tels que Cabral, Plé et d'autres talents, peut-être moins en vue. L'un des attraits non négligeables de cet événement est sa localisation, à deux pas de l'appartement de mes parents, dans le 16ᵉ arrondissement de Paris, à l'hôtel Square. Cet hôtel, que nous ignorions, est une véritable institution qui arbore fièrement ses cinq étoiles.

    L'architecture, résolument contemporaine, avec son granit vert omniprésent et ses baies vitrées, ne saurait être qualifiée de froide. (Bon… ou peut-être un peu… Je l’admets, elle laisse planer une légère brise glaciale… Mais qui oserait prétendre à une chaleur humaine dans un tel écrin ?)

    Quant à ma sensibilité artistique, peu influencée par les courants modernes, je dois avouer que mes goûts, désespérément surannés, m'éloignent de cette exposition qui frôle l’audace avant-gardiste. Chloé, en revanche, a trouvé un certain attrait pour les sculptures de Sylvain Piget, admirant son approche exploratoire de la texture, de la lumière et du volume. Pour ma part, je suis restée en retrait face à ces œuvres, marquée par une réserve qui me laisse perplexe, comme si le sens de ces créations m’échappait… Pourtant, je ne qualifierais pas cette incompréhension de désagréable ; loin d’être inesthétique, elle révèle un mystère, une invitation à explorer des horizons qui me resteront sans nul doute inconnus…

    Comme nous vous l'avions exposé la semaine dernière, il devient impératif, dans notre quête d'authenticité, de ralentir le cours de ces agapes pantagruéliques, souvent teintées d'excès et de libations euphorisantes. Pourtant, nous nous sommes vues contraintes de prolonger cette voie que nous avions jugée peu raisonnable : Océane (pamplemousse rose), dans un élan d'ouverture, nous a conviées jeudi soir chez elle pour nous présenter son petit ami Armando, qui a choisi de quitter le Mexique, où ils s'étaient rencontrés pendant les vacances d'Océane, pour se rapprocher d’elle. Armando est designer d’accessoires de mode, fraîchement embauché à Paris. Je ne peux qu'espérer qu'ils trouveront ensemble le bonheur tant mérité !

    Animées par le désir d'enrichir nos existences de manière incommensurable, nous avons cédé à la douceur des mets et des breuvages, car il nous importait d’être les partisanes d’un monde où l’altruisme et la probité règnent en maîtres. (De quelle mauvaise foi me parlez-vous ??? Non, désolée… je ne vois pas !)

    Dans cette rencontre, nous avons célébré non seulement l'amour, mais aussi la richesse des échanges qui nourrissent nos relations et élargissent notre horizon. Heureusement, Océane avait eu la prévoyance d'inviter deux autres couples, car Armando, bien que chaleureux, s'exprime très peu en français. Il parle anglais comme une vache espagnole (normal, me direz-vous !). L'unique moyen d'échanger véritablement avec lui repose donc sur l'usage de l'espagnol.

    Personnellement, j'étais ravie de cette perspective ; mon espagnol, imprégné des tonalités de Madrid, se mêlait aux expressions pittoresques et pétillantes qu'il apportait de son Mexique natal. Nos échanges furent alors colorés de rires et d'une petite complicité. Chloé, quant à elle, s'est naturellement retrouvée aux côtés de l'un des couples présents, tissant des liens dans cette atmosphère conviviale. Elle n'hésite pas à exprimer son souhait que nous les invitions un de ces soirs chez nous, comme si j'avais vraiment mon mot à dire dans cette histoire…

    Armando, passionné de cuisine, avait pris les rênes du repas, préparant des enchiladas, un plat emblématique du Mexique. C'est un plat qui consiste en de la viande hachée enroulée dans des tortillas avec du fromage, des oignons, de la sauce tomate et une palette d'épices, rehaussée d'un piment (un peu trop pour ma part…). En véritable jeune fille bien élevée, j'ai terminé mon assiette ! (Si… hum… oui… c’était vraiment délicieux ! Un autre ? Non, merci, je vais rester raisonnable !)

    Il est toujours ardu de dévoiler à un ami, après tout le soin et l’effort qu’il a consacrés à la préparation d’un repas, que la saveur de son plat ne parvient pas à éveiller en nous l’enthousiasme escompté. C'est une danse délicate entre l'authenticité et le respect, où l'on se retrouve face à cette dichotomie : comment naviguer dans les méandres de la vérité sans froisser la sensibilité de celui qui a investi tant de soin dans son acte de générosité ? La cuisine, transcendant la simple nourishment, devient un langage d'amitié, et de ce fait, exprimer notre désenchantement peut sembler presque un affront à l'humanité de notre interlocuteur. Il est dans notre nature de vouloir plaire, mais en même temps, la nécessité d'une honnêteté sincère nous taraude… Quelle complexité que celle des relations humaines !

    Dans le cadre éminemment intime de notre existence partagée, il est de mise d’honorer l’arrivée de notre filleule, Justine, qui a fait son apparition en ce jeudi, à l’aube, précisément à 6 h. Émilie, sa maman, s’épanouit dans la joie de cette maternité, tandis que Léo, dans la candide légèreté de son âge, s’illustre par son bonheur d’accueillir une petite sœur. Quant au papa, Quentin, il se retrouve dans une extase presque palpable, conscient de la beauté et de l’émotion qui émanent d’un tel instant.

    Chloé et moi avons planifié notre voyage en TGV pour ce vendredi à 16 h 51. Le temps pressera légèrement pour Chloé, qui se trouvera contrainte de quitter ses cours à la dernière minute. Céline, notre complice, sera à la gare de Lille TGV pour nous accueillir et nous diriger vers la maternité, là où nos étoiles du jour brillent de mille feux.

    Dans ce contexte festif, nous avons opté, comme le veut la tradition, pour offrir à Justine une chaîne en or, malgré la conscience que celle-ci pourrait s’avérer un peu trop imposante pour ses fragiles épaules. Cette chaîne, ornée d’une médaille, sera présentée à la bénédiction par mes soins auprès de notre pasteure, vendredi en début d’après-midi, après mes incessantes heures de labeur à l’hôpital. A ce présent de choix, nous ajoutons une petite somme symbolique que Quentin devra déposer sur le compte de la petite Justine, un geste empreint de promesses pour un avenir serein.

    Ce voyage, bien qu’initialement inattendu, se révèle désormais inévitable. Chaque fibre de notre existence vibre à l’idée de découvrir ce que l’on appelle la "huitième merveille du monde", tout en savourant l’amour qui nous unit à nos amis proches.

    Dans cette symphonie humaine, Céline et Jean-Charles, nos amis lillois, expriment leur désir de nous retrouver et nous accueillent les bras ouverts, nous cédant gracieusement leur chambre d'amis pour ce week-end. Pourtant, malgré la joie ambiante qui s’annonce, une intuition persistante me murmure que ces festivités seront sans doute une occasion supplémentaire de reporter notre projet de régime… affaibli par les délices de l’existence. Cependant, il serait vraiment impoli de refuser les plats et les boissons que nos amis veulent partager avec nous… Comme si c’était de notre faute de succomber à tant de délices ! NON ! C'est vraiment par obligation ! Ah, la vie, avec ses caprices et ses tourments, peut parfois se montrer rude, n’est-ce pas ? (Rassurez-vous, c'est une touche d’humour !)

    A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.

    A Bientôt,
    Chlo & Til 

    lundi 17 février 2025

    Journal de bord 18/02/2025 La Saint-Valentin

    “L'amour se tisse dans les rires de l'enfance et les gestes du quotidien.”

    Moi (lol) / Juste entre nous 2




    Aujourd'hui, nous célébrons notre première Saint-Valentin en tant que couple marié, et je ressens une grande vague d’émotions en repensant à notre parcours. Pour moi, ce moment n’est pas juste une célébration commerciale de l'amour, mais un reflet de notre histoire. Chloé et moi, nous ne nous sommes pas rencontrées de façon romantique, mais à travers les rires de notre enfance ; nos vies sont entremêlées depuis l’âge de nos trois ans. C’est peut-être cela qui rend notre amour si spécial. 

    Chaque jour, nos « je t'aime » résonnent comme une douce mélodie dans notre quotidien. 
    Les gestes simples et les rires échangés témoignent d’un lien qui dépasse le cadre d’une seule journée. Il y a ces heures où, par amour, je me consacre à retranscrire les cours de ma chérie. 
    Je m'efforce de rédiger un résumé efficace, un cadre dans lequel chaque point important et chaque notion clé s'ordonne avec clarté. Ainsi, elle n'a plus qu'à puiser dans cette synthèse pour s'approprier ses cours. C'est un acte simple, mais empreint de cette délicatesse qui enrichit notre quotidien.

    Chloé, de son côté, par amour pour moi, est toujours prête à m'aider et se propose souvent de gérer les tâches domestiques. J'ai pu apprécier son engagement en tant que maîtresse de maison lorsque nous vivions à Lille, et je suis certaine qu'elle fera de même une fois installées à Lausanne. Il est donc évident qu'une carte ou un cadeau ne sauraient jamais capturer la profondeur de ce que nous vivons ensemble. Ces moments authentiques forment les fondations de notre vie commune, gravées dans nos cœurs.

    Pour notre première Saint-Valentin en tant que femmes mariées, les parents de Chloé, après nous avoir offert notre nuit de noces au Meurice, nous offrent ce soir un dîner intime chez Gagnère.

    A mon retour de l'hôpital, une envie pressante de me doucher et de m'habiller m'envahissait. Le soir promettait d'être exceptionnel, empreint d'une magie toute particulière. En entrant dans NOTRE chambre (l'idée d'appartenance a enfin pris racine en moi, même si certains vieux réflexes persistent… oui, je suis toujours tentée de dire "MA" chambre), j'ai été saisie par un spectacle incroyable : la pièce était noyée sous un océan de ballons rouges en forme de cœur. Ils flottaient autour de moi, envahissant l'espace de leurs couleurs éclatantes.

    Figée un instant, submergée par l'étonnement, j'ai finalement réagi, me précipitant vers Chloé, confortablement installée sur le canapé du salon, avec un sourire rayonnant sur son visage. Je l'ai embrassée, la chaleur de notre complicité illuminant ce moment tant attendu.

    Revenues dans la chambre, la pièce vibrait désormais de notre joie. Nous laissions libre cours à notre enthousiasme, jouant avec ces petites sphères légères. Armées d'une épingle à nourrice, nous avons libéré le son éclatant de leur destruction. Chaque détonation résonnait comme un écho de notre bonheur partagé, une célébration fugace de notre existence. Au milieu des ombres qui nous guettent, cette expérience nous rappelait que la joie demeure, prête à éclore sous la surface de l'ordinaire.

    Après cette douce purification sous le jet chaud de la douche, mêlant la chaleur de nos corps à l’intimité de notre complicité, nous avons osé explorer des horizons de plaisir et d’éveil. Nous avons joué à une partie ardente de Scrabble (clin d'œil), où nos esprits affûtés éveillaient en nous des sourires complices face à notre ingéniosité partagée. Seuls les lecteurs assidus du blog sauront déchiffrer les subtilités enfouies dans ces lignes, saisissant ainsi l’intensité de notre jeu...

    Enveloppant nos corps des élégants atouts de la soirée, nous avons minutieusement soigné notre apparence, conscientes que chaque détail compte dans l’attente du dîner, un véritable reflet de notre quête de beauté et d’épanouissement. Avec cette envie légère de séduire l’autre, nous avons fait le choix d’un taxi pour nous diriger, non pas chez Le Père Goriot, mais rue Balzac, dans le 8ᵉ arrondissement de Paris. Avec un verre à la main, je m’en tiens à une règle d’or : je ne conduis jamais, et je vous invite, vous aussi, à garder cela à l’esprit.

    C'était pour moi une première de plonger dans l'univers culinaire de Monsieur Gagnière, une expérience soigneusement orchestrée par mes beaux-parents, qui nous avaient offert le menu : "Saint-Valentin". A notre arrivée, un accueil irréprochable nous a été réservé, une invitation à la hauteur de cet établissement prestigieux, nous enveloppant dans une atmosphère pleine de promesses et d'élégance.

    Pour accompagner ce repas d'exception, j'ai choisi un Échezeaux, Grand Cru, Domaine Bizot 2017. Après tout, n'était-ce pas une évidence ? Vous me connaissez bien : je ne pourrais me satisfaire d'autre chose qu'un Bourgogne d'exception. Une joie immense m'a envahi d'avoir opté pour ce vin, parfaitement en adéquation avec une gastronomie d’une telle excellence.

    L'endroit, magnifiquement rénové, se présente comme un véritable sanctuaire où l'art, la générosité et la finesse sont célébrés comme une forme de religion. Les lumières tamisées créent une ambiance enveloppante, tandis que la vaisselle raffinée ajoute une touche d'élégance. Chaque détail est soigneusement pensé, contribuant à une atmosphère propice à l'excellence. Les rires et murmures des convives flottent dans les airs, insufflant une dimension chaleureuse et vivante à cette soirée mémorable.

    La cuisine, c'est une véritable alchimie des saveurs où chaque plat dialogue avec le vin. C'est une danse délicate où chaque bouchée, magnifiée par l'Échezeaux, nous transportent dans un univers gustatif inexploré. On se laisse porter par ces accords subtils qui nourrissent à la fois le corps et l'esprit. Une expérience où le bonheur est palpable, à la croisée des sensations et des émotions !

    Samedi, jour béni où l'opéra se fait miroir des passions humaines. Face à la scène majestueuse de l’Opéra Bastille, illuminée d’une lumière transcendant les préoccupations banales de notre quotidien, l'œuvre de Bellini, "Les Puritains", se déploie devant nous, imprégnée d’un désespoir poignant résonnant tel un cri du cœur.

    La froideur de la mise en scène contemporaine, semble parfois oublier l’essence de l’art. Celle-ci m’a laissée quelque peu insensible. En revanche, la voix de Lisette Oropesa, cette soprano légère et délicate, incarne parfaitement Elvira, nous plongeant dans le tourbillon tragique de son amour. Sa voix éclatante et colorée, d’une aisance et d’une précision remarquables, façonne une héroïne libre et vive, sans jamais sombrer dans la niaiserie.

    A l’opposé, la performance d’Arturo, interprété par Lawrence Brownlee, m'a laissée sur ma faim. Bien que son timbre soit séduisant, j'ai ressenti un manque de souffle ; j’aurais souhaité une voix plus ample, capable de m'envoler, car sa technique transcendantale ne suffit pas à me transporter.

    L'histoire nous plonge au cœur d’Elvira, figure de la pureté et de l'innocence, amoureuse d’Arturo, le royaliste. Elle incarne la lutte désespérée entre désir et convention, passion ardente et tyrannie politique. Cette dichotomie poignante se dessine, tandis que Lord Walton et Sir Riccardo deviennent des ombres menaçantes, étouffant un amour voué à l'échec. Arturo, contraint à l’exil, abandonne Elvira, plongeant cette dernière dans un désespoir profond. Tout s'accélère, et le mariage forcé avec Sir Riccardo scelle le destin tragique d’une âme condamnée. Que dire sans trahir la magie de ce tableau ? Les moments culminants, enveloppés dans la mélodie, nous offrent une émotion brute, touchant même les cœurs les plus endurcis.

    Ainsi, au deuxième acte, lorsque la chute dans la folie s’ouvre sur le cri « O rendetemi la speme », un frisson nous parcourt. Comment rester insensible à cette douleur partagée ? L'opéra se transforme alors en miroir révélateur de nos vulnérabilités, résonnant avec nos désirs et désillusions… A travers cet art sublime, nous découvrons des vérités universelles profondément ancrées en nous.

    Chloé et moi sommes sorties, le cœur débordant d'émotions, emportées par la magie de ce spectacle qui nous a plongées, sans l'ombre d'un doute, dans l’émerveillement de l’instant. Après avoir assouvi notre esprit, direction : la maison de L'Aubrac pour régaler nos papilles…

    Pour un végétarien, c'est un véritable purgatoire sensoriel ! Il vaudrait mieux qu'il se bouche les yeux et les oreilles, tant cet établissement, tel un sanctuaire de la viande, clame haut et fort son identité carnivore avec une fierté presque provocante. Je ne me rappelais guère de son orientation culinaire, mais me voici confrontée à un univers où la chair s’exhibe avec une ostentation déconcertante. (Pour un restaurant de nuit, exposer la chair…)

    Le décor, d'une élégance discrète, invite à la détente. Le mobilier soigné témoigne d'un accueil attentif, tandis que les odeurs de grillades flottent dans l'air. La salle, bien que légèrement bruyante, offre une ambiance conviviale.

    Les plats, bien que corrects, manquent d'originalité, reflétant une cuisine familiale qui reste trop classique. Cela engendre une certaine tristesse gustative, laissant le palais sur sa faim. Néanmoins, Hélène, notre serveuse au grand cœur, se distingue par son dévouement. Nous avons eu le plaisir de lui laisser un généreux pourboire en reconnaissance de son engagement envers notre bien-être.

    Le dimanche, comme un instant suspendu, a été une vaste sieste réparatrice, un ressourcement nécessaire après la semaine. Nous nous mêlions dans une léthargie placide, savourant la tranquillité du moment.

    Dans ce cocon silencieux, j'ai réalisé l'ironie de la vie quand Chloé est venue réviser à mes côtés. Cette scène touchante souligne une solidarité discrète mais essentielle. Ainsi, cet apprentissage partagé devient une danse tranquille entre deux esprits en quête de savoir.

    Le dimanche n’était pas qu'un moment de repos, mais aussi une célébration des liens se tissant même dans le silence. Ensemble, nous feuilletions nos cours, témoins de la lutte pour la connaissance, tout en nous laissant porter par la douce paresse du week-end...

    Le week-end prochain, nous plongerons dans l’univers fascinant de l’art, cet élan vital qui transcende notre quotidien. Chloé rêve de découvrir l’exposition "L'Art et rien que l'Art" à l'hôtel Square. En parallèle, nous nous engageons à mener la vie de jeunes femmes sages et studieuses, jonglant entre révisions et moments de détente, tout en optant pour une alimentation plus légère et une consommation d'alcool avec parcimonie. Car, même si la beauté réside dans l'œil de celui qui observe, il est préférable de réserver nos transformations spectaculaires pour ce moment où nous pourrons embrasser notre avenir de big mamas avec fierté et légèreté.

    A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.

    A Bientôt,
    Chlo & Til 

    lundi 10 février 2025

    Journal de bord 11/02/2025 Entre Médecine, Management, Piscine et Repas

    “Ah, la vie moderne, ce tourbillon incessant d’exigences !”


    Pour ouvrir cet article, j'ai choisi de délaisser les citations convenues et de proposer à la place une formule qui m'est propre, émanation de mes réflexions et ressentis.

    Ma vie actuelle, c'est un peu comme danser sur une corde raide. L’esprit saturé, je jongle entre les rigueurs de mon stage à l'hôpital et le ballet incessant de mes révisions. Heureusement, j’étais en avance dans celles-ci, et chaque jour, je découvre que ma charge de travail va être moins pesante que prévu. Mes efforts acharnés de ces dernières années commencent enfin à porter leurs fruits !

    Cerise sur le gâteau, je dois également composer avec les cours de management de Chloé. Un domaine intéressant, certes, mais qui me prend presque deux heures par jour ! Quelle délicieuse ironie, me voilà à troquer mon précieux temps d'étude contre les notes de cette éternelle adolescente…

    Chloé enregistre ses cours ; sans cela, nous irions droit au mur. Relire ses notes, c’est un défi olympique : ratures, flèches démesurées et dessins rocambolesques où je déchiffre tantôt un canard, tantôt une créature abstraite. En toute logique, c’est une véritable œuvre d’art moderne, un chef-d'œuvre de l'inintelligible que je n’essaie même pas de comprendre. Chaque plongée dans ses notes devient ainsi un défi à relever.

    Sa concentration, qu’on pourrait croire fugace, semble s’évaporer au moindre instant. Mieux vaut donc repartir d'une page blanche, noter à partir des enregistrements, puis lui faire un résumé des points à mémoriser ! Cela va plus vite et, surtout, est beaucoup plus efficace.

    Inévitablement, cela me renvoie à ces années où je déployais toute mon énergie pour l'aider à affronter son baccalauréat… Le temps passe, mais certaines choses demeurent immuables.

    Comme je l'ai mentionné dans mon dernier article, ce week-end, nous avons bravé la piscine... 

    Avec Chloé, ce n'est pas simplement une sortie ; c'est une odyssée hilarante, pleine de moments surprenants. La piscine, pour elle, est un royaume où elle oscille entre sirène des profondeurs et tortue maladroite, défiant les lois de la gravité. Imaginez son approche : tel un chat confronté à l'eau, elle se débat avec une détermination comique, naviguant entre un crawl erratique au style mi-dos, mi-ventre. C’est un véritable théâtre aquatique ! Elle coule plus qu'elle ne nage, assurément une sirène des abîmes, mais sans la grandeur des contes romantiques.

    Et voilà le moment fatidique où elle s’accroche à moi, ses bras autour de mon cou, telle une naufragée en quête de salut. Elle me dit : « Vas-y, nage, va par là-bas, je veux voir ce qu'il y a ! » et se laisse traîner, sans vergogne. Mais pourquoi, je vous le demande, me sens-je comme la victime consentante de cette comédie aquatique ? Cependant, malgré les tumultes académiques, ces instants de légèreté me rappellent une vérité essentielle : il faut parfois plonger dans l'absurde pour savourer la joie du moment présent. Ah, Chloé… Que ferais-je sans elle, ma petite sirène désordonnée ?

    En cette soirée chez mes beaux-parents, nous avons partagé une fondue bourguignonne accompagnée de paillassons et d’une salade verte agrémentée d'échalotes, de fromages et d’un vacherin au coulis de framboises. Comme à l’accoutumée, la maman de Chloé avait prévu une quantité gargantuesque : trois cents grammes de filet de bœuf par personne. A tel point que nous avons dû nous sacrifier (j'en fais peut-être un peu trop là ! lol) pour rendre hommage à cette profusion culinaire. De plus, sa maman avait concocté des sauces d'une exquise singularité, véritables élixirs qui rehaussent chaque bouchée.

    Pour l’occasion, j'ai puisé dans ma cave et apporté deux bouteilles de Gevrey-Chambertin 1er Cru Clos Saint-Jacques Armand Rousseau, millésime 2012, mes dernières de cette année-là. Bien qu'il soit un bon cru, il reste en deçà de l'exceptionnel millésime 2018. A première vue, il semblerait que personne n’ait osé se plaindre, la magie des saveurs ayant visiblement opéré !

    Après ce festin, nous sommes rentrées toutes deux, le cœur léger, un gramme (peut-être deux) euphorisées par la soirée. Il faut dire que nous avions largement éclusé deux verres d'apéritif, deux bouteilles de rouge pour quatre convives, une coupe (ou peut-être deux, lol) de champagne, et sans oublier la chaleur saturante émanant du caquelon. En approchant de la porte d'entrée, je murmure à Chloé de rentrer doucement, car mes parents sont là et doivent sûrement être au lit puisqu'il est déjà une heure du matin.

    Mais voilà qu'elle éclate de rire sur le palier, me demandant ce qu'ils font au lit ? Ricanant telle une bécasse, ma Chlo a une technique très personnelle pour faire preuve de discrétion ! Le pire, c'est qu'elle me donne envie de rire à mon tour ! A peine la porte franchie, elle trébuche sur une des valises de mes parents, et je vous le donne en mille : ce n'est pas seulement l'immeuble qu'elle a réveillé, mais tout le XVIe arrondissement ! Dans un élan désespéré, elle se retourne vers moi, un doigt sur la bouche, me faisant signe de me taire avec un "Chuuuut" bien sonore, tout en éclatant de rire. Super ! Il est clair que je pouvais espérer un meilleur retour !

    Le lendemain, mes parents, dignes de leur âge, nous avouèrent nous avoir entendues rentrer. (Comme c'est curieux, ça alors…) Néanmoins, ils ne nous en tinrent point rigueur. « Il faut que jeunesse se passe », me lança Père avec un clin d'œil complice, comme si toutes nos folies étaient justifiées par notre fougue insouciante.

    Nous avons déjeuné avec mes parents à l'appartement. C'est avec Maria, depuis mon enfance, que je pratique quotidiennement mon espagnol, en plus des cours que j'ai suivis depuis mon plus jeune âge. Des échanges vibrants entre cultures et saveurs. J'adore l'entendre me dire avec ce ton amusé : "¿Qué palabro es este otra vez? Con tus palabras complicadas me vas a perder otra vez." Cette exclamation, empreinte d'une légèreté presque enfantine, a le don de me faire rire. Enfant, lorsque Zabeth était à mes côtés, elle me lançait un regard curieux, impatiente de comprendre les propos de Maria. C'est en écrivant ses lignes qu'un sourire tendre se dessine sur mes lèvres, je repensais aux échanges pleins de vie et d'émotion qui tissaient notre quotidien...

    Pour une Espagnole, il est inconcevable d’aborder un repas familial sans se plonger dans les plaisirs d’une authentique paella. C'est ainsi que Maria, avec sa dextérité légendaire, avait préparé son chef-d'œuvre. Car la paella de Maria, avec son goût incomparable, transcende de loin les plats ordinaires que l'on pourrait croiser. Ce mets emblématique résonne avec chaque souvenir de mon enfance, enveloppé dans un parfum qui évoque les souvenirs les plus tendres.

    Les effluves de tomates, de safran, d'oignons et d'ail s'entremêlent, créant une symphonie de fragrances, tandis que les fruits de mer (gambas, moules, calamars), témoins des océans lointains, apportent leur touche délicate. C'est dans cette alchimie de saveurs que se dessine non seulement un plat, mais une part de mon histoire, un héritage culinaire que je chéris profondément.

    A peine la fondue digérée, nous nous retrouvions déjà à savourer une paella des plus délicieuses. Engoncés dans cette douce jubilation culinaire, il nous fallait un nectar pour accompagner ce festin. Père, avec un sourire complice, avait choisi d’ouvrir une bouteille de Ramonet Bienvenue, Bâtard Montrachet Grand Cru 2007.

    Ce choix, à la fois audacieux et raffiné, éveillait en moi une symphonie de sensations, un véritable hommage à l’art de la table.

    C'est par cette douce indulgence, toujours motivée par le désir de faire plaisir à mes proches, que je me retrouve à accumuler des grammes superflus, entravant ainsi ma quête de performance. Chaque bouchée se transforme en une ironie cocasse, dressée comme une chaîne délicate qui me maintient à distance de cet objectif tant convoité : courir sous la barre des 40 minutes pour 10 km. Et me voilà, épanouie dans ce paradoxe, offrant à l'univers des plaisirs gourmands mon cœur en partage, tout en feignant de tendre vers la légèreté.

    C'est ici, mes amis, que vous devez vous pâmer de tristesse pour moi et saisir vos kleenex ! Quel combat des plus tragiques et injustes ! (lol)

    Lors de ce week-end où nous nous sommes à diverses reprises attablées, une simple question flottait dans l’air, innocente en apparence : « Comment se passent tes cours de management ? » La réponse de Chloé, cependant, traçait une ligne aussi nette qu’une épée. Face à ses parents, elle exprimait une grande confiance, avec un éclat de complicité : « Avec ma chérie et son intelligence, je devrais parvenir à décrocher mon diplôme de fin de stage ! » Cet élan, empreint d’un amour manifeste pour moi, trahissait une assurance solide, presque audacieuse.

    En revanche, confrontée à mes propres parents, son discours adoptait une rigidité méthodique : « Je travaille beaucoup, je retranscris tous les soirs mes cours et j’apprends les éléments importants. Je consacre environ deux heures par soir à cela ! » Un petit mensonge, bien sûr, car il est évident que, derrière ses mots, se cache une réalité différente. A travers cette réponse, un sérieux palpable enserrait sa voix, et moi, en entendant ces mots, je me sentais subitement exclue de cette aventure que nous partageons ensemble… (Soit !)

    Sans vouloir me lancer dans une psychanalyse approfondie, comment pourrait-on analyser ces nuances ? Ce petit mensonge ne m'importe guère. Il est manifeste que ces deux réponses ne sont pas identiques. L'influence de mes parents sur elle semble jouer un rôle prépondérant dans cette dynamique. Il est crucial qu'elle apprenne à maîtriser ses émotions, à cultiver ce calme intérieur qui fait la force, à affirmer ses besoins avec assurance. Avec moi, elle réussit sans effort, alors pourquoi pas avec les autres ? Qu'elle cesse de considérer les attaques ou les commentaires comme des flèches tirées contre son être ! Qu'elle prenne conscience des belles qualités qu'elle possède et qu'elle mette un terme à cette appréciation négative d'elle-même. Ces interactions doivent devenir pour elle des occasions de dialogue constructif, et non des champs de bataille. Sinon, je redoute qu'elle rencontre des difficultés insurmontables dans la direction d'une équipe.

    C'est là, après tout, qu'existe le véritable enjeu : transformer chaque épreuve en une leçon, chaque confrontation en une réflexion, et chaque erreur en une opportunité d'apprentissage. L'affirmation de soi n'est pas qu'une posture ; elle est le fondement même de l'engagement collectif et de la réussite partagée…

    Ce vendredi, nous célébrerons notre première Saint-Valentin depuis notre mariage, une étape marquante dans notre parcours commun. En tant que couple marié, nous ne pourrons que savourer la beauté de notre amour, flottant entre engagement et liberté, et honorant ce lien qui nous unit dans notre quête d'authenticité. Et, comme tout bon couple qui se respecte, nous terminerons sans doute notre soirée par un scrabble, un clin d'œil à notre complicité.

    Samedi, après de nombreuses hésitations, nous irons voir Les Puritains à l’Opéra Bastille à 19h30. A la sortie, aux alentours de 22h30, nous nous dirigerons vers La Maison de l'Aubrac, ce restaurant où les mets sont servis jusqu'à tard dans la nuit. La dernière fois que j'y ai mis les pieds, c'était il ya déjà quelques années, c'était en compagnie de Chloé et Zabeth. L’instant n'est pas gravé dans ma mémoire comme un chef-d’œuvre, mais il n'évoque pas non plus une catastrophe. Je vous en dévoilerai davantage la semaine prochaine.

    A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.

    A Bientôt,
    Chlo & Til 

    lundi 3 février 2025

    Journal de bord 3/02/2025 Expo Cimabue \ semaine studieuse.

    “L’art, c’est le pressentiment de la vérité.”

    ~ Alexandre Blok / Calepin

    Comme nous vous l’avons annoncé ce week-end, Chloé et moi avons arpenté les vastes salles du Louvre pour nous rendre dans un espace situé au bout de la galerie des peintures italiennes, dans un couloir assez étroit (pas très agréable) où se trouve une exposition dédiée à Cimabue. Cette rétrospective nous invite à un voyage dans le temps, vers les racines de la peinture italienne du XIIIe siècle, une période pleine de promesses, mais déjà chargée de conventions.

    Il m'est revenu en mémoire un tableau de ce peintre : un crucifix que nous avions contemplé lors d'un de nos voyages à Florence avec Zabeth. J’admets que ce n’est pas mon œuvre de prédilection.

    Nous étions ravies, Chloé et moi, de retrouver Blanche, cette guide qui avait bercé notre enfance d'histoires et d'anecdotes (voir l'article ici). Son retour à nos côtés pour cette visite fut un véritable cadeau, nous permettant d'apprécier la Maestà, une œuvre monumentale. Son éclat, après restauration, est tout à fait impressionnant. Quelle surprise d'admirer l'une des toutes dernières acquisitions du Louvre (2019), "La Dérision du Christ" (24 millions d’euros), qui s’affiche pour la première fois devant nos yeux curieux.

    Blanche, avec sa passion contagieuse, a su révéler la richesse, la fraîcheur et l'indéniable modernité de l'art de Cimabue, tout en nous rappelant qu'à l'époque de ces toiles, nous étions au XIIIe siècle. Elle nous a parlé de cet artiste visionnaire, véritable précurseur d’un cheminement vers une peinture du naturalisme qui allait bouleverser les conventions établies. Nous connaissons très peu de choses sur Cenni di Pepe, dit Cimabue ; nous ignorons même la signification de son surnom. Seuls quelques documents d’archive permettent d’identifier l’artiste et de donner de rares repères dans son parcours. C’est Dante, dans un passage de La Divine Comédie*, qui forge le mythe au début du XIVe siècle : en établissant son importance, il est à l’origine de la fascination que le nom de Cimabue exercera des Médicis jusqu’à aujourd’hui.

    En sortant de l'exposition, un sentiment de frustration nous envahissait. Chloé aurait souhaité un dispositif de médiation plus étoffé, comme cela se fait souvent, avec éventuellement un film qui nous aurait plongées dans l'univers technique de ce maître. Pour ma part, j'aurais désiré une exposition de plus grande envergure. Bien qu'intéressante, celle-ci me parut un brin rococo. La véritable essence de l'art mérite d'être mise en lumière.

    *Pour résumer en deux mots La Divine Comédie de Dante : c'est un long poème en trois parties : l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis. C'est le voyage de l’auteur en enfer, où il va retrouver plus tard sa bien-aimée, Béatrice, qui le guide jusqu’au purgatoire, puis au paradis où, dans un moment d’extase, le narrateur aperçoit Dieu. C'est aussi un voyage physique, La Divine Comédie est une allégorie de la progression de l’âme à travers le péché (l’enfer), la pénitence (le purgatoire) et la rédemption (le paradis), la dernière étant la fin heureuse promise dans le titre.

    A la fin de sa visite, alors que l'apéritif se profilait à l'horizon, je lui proposai de trinquer ensemble. Nos verres s'élevaient, tandis que nos rires dansaient dans l'air chaud, créant une harmonie délicieuse et pétillante. Blanche, avec une touche de mélancolie qui ne lui était pas étrangère, murmura : « C'est drôle, il fut un temps où, après les visites, avec Élisabeth, nous nous retrouvions toutes les quatre pour partager un chocolat. Maintenant, nous sirotons un apéritif. Dois-je en conclure que je suis désormais vieille ? » Je lui répondais avec ferveur : peu importe si nos boissons ont changé, cela ne diminue en rien la magie du partage. L'amitié reste intemporelle, qu'elle soit douce ou effervescente. Après tout, c'est le lien qui compte, non la forme qu'il prend !

    La légèreté de ses mots dissimulait une profondeur troublante, celle du temps qui s'égrène et des souvenirs qui s'estompent… Juste à ce moment-là, Chloé intervint, un sourire pétillant illuminant son visage : « Ouaip, c'est exactement ce que j'allais dire ! » Nos éclats de rire redoublèrent, emplissant l'atmosphère d'une douce légèreté. Chloé reste la même chipie des années passées ; elle n’a pas changé d’un iota depuis notre enfance ! Ses éternelles facéties continuent de la caractériser, comme si le temps n’a aucun pouvoir sur elle…

    Revenons à l'actualité :

    Chloé, dans son élan de renaissance étudiante, a récemment fait son entrée dans ce monde des savoirs. Je l'ai conduite avec la voiture de courtoisie que mon garage m'a prêtée. Bien qu'elle ne soit pas un objet de fierté, cela reste une meilleure option que rien, en attendant la réparation de ma tilomobile, endommagé par un énergumène (voir l'article de la semaine dernière). J'espère que les appréhensions et les angoisses de Chloé s'estomperont dès qu'elle constatera que ces cours se dérouleront bien et qu'ils seront un véritable apport pour son nouveau rôle de directrice artistique. 
    Dans l’écrin éphémère du temps, trois mois, bien que semblant interminables, se révèlent souvent moins qu’une brise légère. Comme le dit si bien notre ami Arnaud, trois mois passent très vite, c’est comme un long tunnel... Et au bout de ce tunnel, peut-être Chloé apercevra-t-elle la lumière. (Enfin j’espère MDR !)

    A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.

    A Bientôt,
    Chlo & Til