“La meilleure condition de travail, c’est les vacances. ”
Avant de revenir sur nos vacances de cet été, voici quelques mots d'actualité.
Nous avons réintégré l'appartement de mes parents. Je n'ai pas besoin de vous dire que cela ne nous enchante guère, mais bon… Selon moi, il doit y avoir sur la planète des conditions bien plus déplorables que notre situation actuelle.
Chloé a entamé son travail sur des chapeaux de roues. Pendant toute la durée du mois de septembre, Chloé est responsable du bureau de recherche et de création de bijoux. En toute confiance, son Patron Lorenz a accepté une commande exceptionnelle d'un client fortuné habitué. La conception et la mise en œuvre de ce bijou, ainsi que la gestion de l'ensemble de l'équipe, génèrent un certain niveau de stress (Lol). Lorenz, refuse de prendre en charge toutes les étapes intermédiaires. Il ne lui donnera que sa vision de l'œuvre réalisée. En d'autres termes, à la maison, je suis rapidement grondée... même sans rien faire !
J'entame ma dernière année d'externat en démarrant par le service de maternité Port-Royal pour une durée de deux mois pour ma première évaluation. Comme n'importe quelle tâche, elle peut être difficile, mais passionnante. Cependant, vous n'aurez pas besoin de me faire souffrir pour que je vous avoue que la maternité n'est pas mon domaine de prédilection. Longtemps, j'ai eu l'intention de me diriger vers les urgences pédiatriques. Aujourd'hui, je préfère me tourner vers la pédiatrie généraliste. Il est impressionnant comment nous changeons au fil du temps. Les choix de carrière, les périodes d'observation, nos expériences de vie, l'environnement, tout cela contribue à notre évolution et à notre transformation.
Revenons à nos vacances de cet été.

Lors du voyage de New York à Nice, je me suis à plusieurs reprises demandée, si Père aura-t-il fait le nettoyage et l'installation de la tente et du reste de notre Bivouac?
En ce qui concerne Chloé, elle se demandait si j'arriverais à emmener la voiture chez ses grands-parents, car je les connais, mais nous ne sommes jamais venues chez eux en voiture toutes les deux. Je n'ai pas vraiment saisi le souci, car nous disposons d'un GPS et nous ne sommes pas au cœur du désert. En cas d'échec, nous aurions toujours eu la possibilité de demander notre chemin, ou éventuellement de les contacter par téléphone et solliciter leur aide.
Après être arrivés et avoir attendu à la douane de Nice, nous sommes parties chercher notre véhicule de location. Le choix du modèle de voiture était limité. On nous a attribué une Volvo XC60. Il s'agit d'un véhicule correct à condition d'avoir un derrière assez rembourré. Chez Volvo, le confort n'est pas vraiment leur priorité. Notez également que le moteur n'est pas génial. Je préfère largement ma voiture…
Nous nous sommes rendus chez mes beaux-grands-parents à Mont Boron, une petite colline environnante de Nice (photo vue de leur terrasse). La route fut une formalité, nous étions chez eux à 9h45 am. Il est à noter que leur villa se trouve à moins de 10 km de l'aéroport de Nice, ce qui signifie que je n'ai pas réaliser l'exploit du siècle. Les parents de Chloé avaient pris la route la veille, et ils ont dormi chez les grands-parents de Chloé. Cela les a amenés à attendre notre arrivée afin de savourer le délicieux petit-déjeuner accompagné de pains au chocolat. J'adore les pains au chocolat, même si je préfère les pancakes de Holly (maman de Zabeth) qui sont extraordinaires. Pffff, que dis-je ? Les meilleurs au monde, aussi bons que les pancakes à la Ricotta de Five Leaves. Une fois que j'ai eu sacrifié mon corps avec les pains au chocolat (3), bien évidemment, pour faire plaisir aux grands-parents de Chloé, et bu un thé en sachet (là, par contre, no comment !). Il était 11h lorsque nous avons tous intégré les véhicules afin de nous rendre à Ramatuelle.
Le GPS indiquait : Le temps du trajet entre Mont Boron et Ramatuelle : 1h18. Alors peut-être en avion de chasse… Pourquoi pas... mais en voiture, c'est vraiment impossible ! Il nous a fallu un peu plus de deux heures pour arriver à la villa de mes parents, car nous sommes arrivés à 13h20.
Je ne vous dirai pas combien je fus soulagée de constater que la tente était montée et que l'installation intérieure était prête pour notre arrivée. Néanmoins, cela ne m'a pas enthousiasmé de manière excessive. Chloé a tenté de me convaincre que vivre au grand air était bénéfique pour la santé et que chaque soir avant de nous endormir, sous un ciel étoilé, nous pourrons faire des vœux devant les étoiles filantes, et faire de magnifiques rêves. Elle a même tenté de me persuader que je vais me sentir extrêmement satisfaite d'avoir couvert mes besoins d'hébergement toute seule sans l'aide de mes parents. Cependant, malgré cela, j'aurais tout de même préféré réserver une chambre à l'hôtel de Paris de Saint-Tropez. Excuse-moi d'être une citadine encline !
Alors que tout le monde était en train de prendre leur quartier et d'installer leurs petites affaires, Chlo et moi avons pris une douche rapide et nous nous sommes changées pour être présentables lors de l'apéritif. Je ne souhaitais pas que nous ressemblions à deux romanichelles, déjà que l'on nous a attribué le logement.
A la suite d'un brève apéritif (car il était déjà tard 13h45), tous les convives et moi-même avons pris un Bellini (champagne et de la purée de pêches blanches), à l'exception de Père et Chloé qui ont opté pour une coupe de champagne nature. Nous avons été informés de nos positions assignées à table par Mère. Fred, qui est un chef à domicile, et son épouse Hélène, qui est maître d'hôtel, bien que pour l'occasion elle soit aide cuisinière en plus du service. Ils ont accompli un travail remarquable. Tous les deux sont employés par mes parents pour le mois d'août jusqu'à la deuxième semaine de septembre tout comme une femme d'entretien.
La table était magnifique. Une chose aussi à laquelle je suis sensible, les fauteuils de table était mis correctement devant chaque couvert et surtout ne se touchait pas, cela est beaucoup plus agréable. Père au barbecue m'a fait la surprise de me préparer mon plat préféré au barbecue, à savoir : un magret de canard fourré au bloc de foie gras de canard dessus et en accompagnement mon vin préféré, un Gevrey-Chambertin 1er Cru Clos Saint-Jacques Armand Rousseau 1997. Fred (le chef) pour accompagner le canard avait fait une salade de cèpes confits et crus avec les billes de légumes, et des radis coupés en deux. Un réel délice, jamais mon plat préféré avait eu un tel accompagnement.
Chloé ressentait une légère appréhension envers ce repas, étant consciente du côté bout en train de Mère. Tout s'est déroulé tel dans un rêve. Bien que nos parents se connaissent, ils ne se côtoient pas beaucoup (je suis une optimiste en disant pas beaucoup !). En outre, lors de ce repas, les grands-parents étaient présents des deux côtés, ce qui aurait pu créer une tension supplémentaire. Alors une semaine... nous ne savions donc pas trop comment cela allait se dérouler.
Au cours de notre premier repas, Père avait rédigé un court discours où Mère et lui me félicitaient de ma réussite en 5e année, exprimant ainsi leur grande fierté envers moi et promettant de nous offrir un cadeau plus mémorable lors de la validation de ma 6e année. Ils ont félicité également Chloé pour sa promotion à son travail, ils l'ont également remerciée d'être à mes côtés et de me soutenir pendant mes études. Ils étaient heureux de nous voir toutes les deux épanouies, prêtes à relever tous les défis de la vie.
Wow... Pendant un instant, j'ai pensé que c'était une caméra cachée. Ils sont arrivés à transformé Chloé en poisson rouge, elle en était bouche bée !
Le regard qu'ils portent sur ma chérie et sur moi m'a vraiment surpris. C'est la première fois, qu'ils expriment leur estime pour nous, leur estime pour moi et leur admiration pour nos efforts et nos carrières et notre sérieux. Ils ont terminé leur discours élogieux en disant que nous formions un magnifique couple. Encore un petit éffort et ils finiront un jour par nous parler d'amour. Oui car estime et amour sont deux sentiments bien différents mais bon...
Soudain, je suis submergée par les interrogations. Est-ce que je rêve ? Il est possible que les pains au chocolat que j'ai ingérés contenaient des champignons hallucinogènes ?
Aurais-je évolué depuis mon mariage avec Chloé au point de modifier leur comportements et leurs appréciations ? Il est clair que cela a fait écho avec les échanges que j'ai eu avec Zabeth. Je vais essayer de vous faire part d'un des instants intimes de ma vie, qui a peut-être contribué à mon émancipation.
Lors de mes derniers échanges avec Zabeth, juste avant notre mariage avec Chloé, Zabeth m'a assuré que mes parents avaient tout mis en œuvre pour que j'ai une enfance aussi joyeuse que possible. Il est indéniable que mes parents étaient bien plus attentifs que je ne le pensais. Même si leurs carrières respectives n'avaient pas été abandonnées à la venue de leur enfant, ils ont tout mis en œuvre pour que Zabeth puisse me donner cet amour, cette attention constante qu'un enfant doit recevoir. Ils étaient pleinement conscients que sa présence à mes côtés me permettrait de progresser vers le point où je prendrai ma position de « grande personne », responsable non seulement de mes actions, mais également de ce que mes actions entraînent et « produisent » chez autrui. Zabeth me confiait que Mère était incapable de me faire une plus grande démonstration d'amour qu'une Mère puisse faire à son enfant, en disant à une nurse : « Je vous confie ma plus grande valeur, mon bien le plus précieux : MA Fille. Je suis prête à partager son amour avec vous. Je vous propose les formations nécessaires, un salaire très élevé et un budget illimité pour que notre fille puisse adopter les valeurs de la haute société aristocratique française qu'elle aquière et intégre les rites et coutumes dignes de notre rang. Mais je veux que vous restiez concentrée principalement sur son enfance heureuse, une enfance idéale. » Zabeth continua : « J'avais cette charge d'être porteuse de repères et de chemins pour toi, cela était beaucoup plus lourd que tu ne le penses, car je n'étais qu'une jeune fille. Cependant, je t'aimais déjà de tout mon cœur, de tout mon être. Si je ne voulais pas manquer une chose, c'est bien ton éducation. Bien que j'ai lutté pour que tu ne m'appelles pas « maman », je devais de mon côté lutter pour ne pas dire : « MA fille ». Je suis si fière de cette fille, et encore plus aujourd'hui de cette magnifique femme que tu es devenue. Ensemble, nous sommes parvenues à un résultat satisfaisant, du moins c'est mon avis. « Lol » Quand je lui ai demandé : « Pourquoi ne m'a-t-elle pas dit cela auparavant ? » Peut-être aurait-ce modifié mon jugement sur mes parents ! »
« Est-ce que tu étais prête à l'entendre ? A saisir la teneur de ces propos ? Est-ce que cela n'aurait pas changé notre relation ?
« Personne ne peut répondre à ces questions, j'ai dû faire des choix. Il est indéniable que certaines de mes décisions sont discutables voire reprochables, mais j'ai fait de mon mieux, et ce, en mon âme et conscience. » me répondit-elle. Je me suis jetée en larme dans ces bras.
Peut-être ont-ils modifié leurs regards depuis que je suis en couple ? Auparavant, j'étais considérée comme une enfant. Actuellement, je suis considérée comme une personne en pleine évolution, car il y a encore en moi toutes les opportunités de la vie. Quand nous sommes mariées, nous prenons plus conscience de nos responsabilités… Cela n'est qu'une hypothèse…
Revenons à Ramatuelle.
En fin d'après-midi, les grands-parents de Chloé ont été ramenés chez eux par un taxi. Ils étaient enchantés de cette journée en famille, c'était agréable de les voir aussi heureux ! Ils sont vraiment gentils, je les aime beaucoup. Après leur départ, vers 17 heures, nous nous sommes baignés, mais Chloé n'apprécie pas vraiment, car ce sont des couloirs de nage, où nous n'avons à aucun moment pied, et ma Chlo nage un peu comme un caillou, sa flotte sa flotte et subitement sa coule ! Après un léger repas du soir, nous nous sommes tous dirigés vers nos lits, et nous, telles deux romanichelles, avons passé la nuit sur nos matelas gonflables. Entre le jetlag, la fatigue du voyage, ainsi que le bon repas et les alcools, et toutes ces émotions fortes, nous étions si épuisées que nous nous sommes endormies comme deux bébés à la vitesse de la lumière.
Mardi fut notre première sortie en compagnie de nos familles puisque c'était sur une invitation de mes parents. Père avait réservé pour le premier service (de midi) au Verde Beach Club. Un club sélect de Saint-Tropez (club qui change régulièrement de propriétaire, précision importante.). En réalité, une situation complètement désastreuse : certaines brasseries parisiennes (je ne parle pas de restaurants) offrent des prestations bien supérieures, alors que là une carte minable, un vin pas génial et de plus pas à bonne température et surtout pas reposé, des plats insipides. Le matin même, le personnel avait sans doute été contraint d'enterrer quelqu'un, car celui-ci était très peu souriant, voire désagréable. A 14 heures la serveuse était à deux doigts de nous mettre dehors, et cerise sur le gâteau, celle-ci (que l'on peut qualifier de catastrophique) ose réclamer un pourboire, en apportant la note… Mère lui a répondu qu'il faudrait qu'elle soit compétente et aimable pour cela, ce qui n'est pas le cas ! Mes parents se sont sentis obligés de nous présenter leurs excuses pour ce désastre ! S'il y a une chose que Père déteste, c'est de devoir s'excuser alors qu'il a l'impression d'avoir tout fait pour ses invités. Le fait de choisir un endroit privilégié, de le réserver il y a plus d'un mois et demi, et enfin de ne pas regarder à la dépense, car en plus il a payé une note exorbitante selon Mère… il ne s'attendait pas à vivre un tel désastre. Je craignais que cette débâcle mette en péril notre séjour et surtout la bonne atmosphère qui commençait à poindre entre nous.
Après avoir été informés de notre mésaventure, Hélène et Fred se sont surpassés et ils nous ont offert le soir même, un dîner incroyable digne des plus grandes tables. Accrochez-vous !
Trois brochettes de lottes au barbecue avec cinq sauces comme jamais je n'avais goûté : De pures délices, tellement bonnes que Chlo les étalait sur des tartines de pain tiède (pas des toasts !) et les mangeait ainsi sans rien d'autre. En accompagnement des Barbajuans. Ce sont de petites ravioles farcies d'épinard, de poireau, de Ricotta, de parmesan râpé et d'oignon. Pour me combler, Père nous a sorti 2 bouteilles de blanc Montrachet Domaine Olivier Leflaive Puligny 2016. Bon… ce n'est pas des corton-charlemagne de Coche Dury mais honnêtement, c'était extraordinaire. De plus avec la chaleur, le vin blanc frais en dessous de 10 degrés (afin de préserver les aromes du vin), nous offrait une parenthèse rafraîchissante.
Une salade verte aux crevettes et un plateau de fromages choisis avec notamment, un Bitto Storico, un Pont-l’Evêque, et un Epoisses (ma chérie découvrait ce dernier, et si j'ai bien compris, elle en raffole. LOL). Pour l'occasion, Père nous a offert un de ces Bordeaux : Château Léoville Las Cases 2010. Je ne suis pas une grande fan des bordeaux mais là, car il nous fallait un vin fort avec le fromage, cela était une parfaite réussite.
Et en dessert, une glace vanille au bourbon posée sur des fruits rouges avec une coupe de Dom Pérignon Brut Rosé 2008.
Ce festin nous a conquis unanimement. Mes grands-parents et les parents de Chloé répétaient sans cesse qu'ils n'avaient jamais goûté une nourriture aussi exquise de leur vie, et les vins étaient vraiment délicieux, de réelles explosions en bouche. Le seul souci résidait dans notre capacité à devoir ramper jusqu'aux transats au bord de la piscine, étant donné que nous étions tous repus et rassasiés. Nous avons échangé brièvement quelques banalités et nous sommes dirigées vers nos quartiers. Chlo avait apprécié énormément l'Epoisses, et même après avoir fait sa toilette du soir et brossé ses dents, des fragrances de fromage venaient embaumer la tente. C'est tellement poétique et séduisant... Cependant, ce n'était pas un souci, car nous étions épuisées et un peu ivres (admettons-le). Nous n'avions donc pas prévu de jouer au Scrabble ce soir.
Lorsque je suis arrivée dans la tente, comme je le craignais, je suis passée du Nirvana avec ce repas exceptionnel à me mettre des claques à cause de ces insectes absurdes. Alors que j'allais me laisser emporter dans ce merveilleux monde du rêve, qu'ois-je ? Zzzzz, Zzzzz et zzzzz et encore zzzzzzz. Les moustiques doivent tous être membres du MEDEF pour vouloir nous empêcher de dormir de la sorte… Je les entendais me dire : « Tu n'arriveras pas à dormir, va travailler ! » Le chef des moustiques étaient sans doute originaire d'Asie, car il avait organisé un buffet à volonté sur mon corps. Que n'aurais-je pas donné pour me métamorphoser en une grenouille afin de manger ces effrayants insectes ? Le monde ne serait-il pas merveilleux si ces méchants moustiques nous faisaient des liposuccions avec leur proboscis, et qu'ils s'en prenaient uniquement à notre graisse plutôt qu'à notre sang ?
Ou alors... Peut-être que la meilleure façon d'échapper à ses terribles vampires, est de partir nous établir chez les inuits, car ils ne sont pas assez stupides pour vouloir immigrer dans un pays au climat aussi hostile. Après une nuit prolongée à gesticuler dans tous les sens, à inventer des figures de style digne du cirque du soleil, avec deux tapettes entre les doigts de pieds. Après une lutte acharnée, la fatigue finit par me gagner.
Alors que je vais déposer les armes, pouvoir fermer mes petits yeux et enfin m'endormir, c'est à ce moment-là que j'entends : « Tu dors ? » De quelle manière Chloé est-elle parvenue à devenir la reine des moustiques afin de m'empêcher de dormir ?
Le matin, alors que je suis pleine de piqûres et de boutons qui me démangent, provoquant des mouvements de dysmétrie, mes proches me questionnent sur la raison de mon irritation matinale. Allez donc en saisir la raison ???
Jusqu'à l'arrivée radieuse de la maman de Chloé, qui nous déclare : « Nous avons hésité à fermer la climatisation et ouvrir la fenètre mais nous avons bien fait ! Je n'aurais jamais imaginé qu'une moustiquaire à la fenêtre soit aussi efficace ! » Est-ce que je dois lui rappeler qu'elle et son mari dorment dans Ma chambre, dans Mon lit. Qu'elle mère indigne elle est en laissant leur fille et leur belle-fille en pâture à ces horribles créatures ? Finalement, je me suis ravisée, ayant peur qu'elle ne termine le travail des moustiques en me mangeant toute crue !
Jamais je n'avais imaginé ma belle-mère en tant que Lady Trémaine (la belle-mère horrible de Cendrillon) mais maintenant… Non, je plaisante, j'apprécie énormément ma belle-mère, elle est incroyable, mais même une avocate peut parfois être maladroite. (Grrrr tout de même.)
Le mercredi, mes parents avaient fait une réservation d'un bateau accompagné d'un guide pour le circuits proposés entre Saint-Tropez à Port Grimaud. J'étais assez contente de participer à cette excursion, car je ne l'ai jamais faite. Chloé adore le bateau, une belle journée en perceptive. Les parents de Chloé toujours partant avec leur jolis sourires, ce qui est fort agréable. Mes grands-parents étaient légèrement fatigués, ils ont choisi de rester à la villa pour se reposer et se faire cajolé par Hélène et Fred.
Le bateau n'était pas génial, inconfortable, nous avons croisé de nombreux bateaux, mais nous prenions tous notre mal en patience avec la motivation de l'excursion à Port Grimaud.
L'excursion ??? Est-ce réellement une excusrion ?
Nous avons déambulé dans les rues sans aucun événement particulier, c'était vraiment triste. Les bâtiments et les ponts sont construits en béton, ce qui les rend peu attrayants. Cela donne l'impression d'un village artificiel tel que celui des parcs d'attractions, d'autant plus que les bars, les restaurants, les glaciers se succèdent sans qu'il y ait réellement d'attraction ou d'animation particulière à voir. Le guide évoque les maisons colorées qui, à ses yeux, sont très belles. Lorsqu'on a fait part au guide de notre voyage de noces à Venise il y a seuleemnt quelques mois, ma chérie a répondu avec son côté spontané et naturel, comme elle seule sait le faire : « Mouai... C'est tout de même un peu raté par rapport à l'île de Burano! Ne trouvez-vous pas? » Le Monsieur se sentait légèrement gêné. Il nous a expliqué qu'ici, il s'agissait simplement d'occuper une partie de l'après-midi, rien de plus ! Port Grimaud n'est pas comparable à la magnifique Venise, bien sûr, celle-ci est exceptionnelle et unique. D'après Père, cette excursion constitue une véritable arnaque touristique sans aucun intérêt, à la limite d'une escroquerie. Heureusement, nous n'avons pas combiné le Beach Club et cette sortie le même jour, sinon nous serions dans les bas fond de la nullité.
Mes grands-parents étaient ravis de n'avoir rien manqué, surtout que Grand-Papa a une aversion pour le navire.
Vous aurez la suite et fin de nos vacances la semaine prochaine.
A Bientôt,
Chlo & Til
Chlo & Til
Hello,
RépondreSupprimerMoi qui pensais que vous aviez échappé au bivouac, me voilà rassuré ! Ca vous change mdr
La serveuse qui demande un pourboire, c'est du jamais vu ! Tiens ils ont de l'argent et si je leur imposais le pourboire ... C'est du génie.
Ces brochettes de lotte devaient être une tuerie. Je trouve que c'est un des meilleurs poissons. Et je n'ai pas les sauces en plus. Ca donne faim.
Ca reste un menu diététique ... si on s'arrête là lol.
La prochaine fois, louez une Fiat 500, vous pourrez voir ce que c'est d'avoir vraiment mal au fesses !
Bonne semaine et oui on ne cesse d'évoluer dans nos envies et nos opinions ! Vous n'êtes qu'au début.
Comme toi, je suis aussi très fan de la Lotte, sur le plan gustatif, mais en ce qui concerne l'esthétique, il n'y a pas de poisson plus laid (et bing pour elle, c'est gratuit !). En effet, nous avons eu beaucoup de chance, car ce chef et sa femme sont vraiment des gens extraordinaires, sauf qu'ils quittent le pays à la fin de leur contrat avec mes parents. Il est évident que nous leur souhaitons tous les succès possibles.Sinon, je dois admettre que j'aurais évité le Bivouac de mon propre gré... Je n'ai pas cette âme gipsy de bohémienne, je préfère le confort d'un hôtel de luxe.
RépondreSupprimerJe te remercie encore pour ton petit mot, bonne semaine à toi.
C’est vrai que la lotte ne mise pas sur son physique lol
RépondreSupprimerJe comprends mille fois ton point de vue sur le bivouac. Je fais pas mal de montagne mais je préfère rallonger de plusieurs heures pour retrouver mon bon lit plutôt que bivouaquer ou aller en refuge, pour moi c’est l’enfer mdr.
Bonne semaine et bon courage pour cette expérience à la maternité
Coucou Arnaud,
SupprimerOui, le jour où mon amour me donne comme surnom : Ma lotte, comment peut-on dire ? Je pense que je prévoirais sérieusement de porter un sac en plastique sur la tête H 24. LOL. L'année prochaine, lors de nos vacances à Ramatuelle, j'aurai deux options : soit j'aurai le lit de ma chambre, soit je louerai une chambre dans un hôtel. Cependant, je ne passerai plus mes nuits à me prendre pour Iga Świątek avec une tapette à mouche à faire des coups droit et des revers toutes les nuits.
Bonne semaine.