• CONTACT
  • lundi 27 janvier 2025

    Journal de bord 27/01/2025 Le club des filles \ Accident de la route...

    “ Une vie est une oeuvre d'art. Il n'y a pas de plus beau poème que de vivre pleinement. Echouer même est enviable, pour avoir tenté. ”

    Georges Clemenceau


    Nous voilà à l'orée du mois de février, le seuil d'une nouvelle phase se dessine déjà à l'horizon. Chloé s'apprête à s'immerger dans son fameux stage de management. L’atmosphère, chargée d’une tension nouvelle, semble vibrer autour de nous.

    Il est devenu indéniable que ce tournant s'accompagne de sacrifices, et je m'aperçois, avec une pointe de mélancolie, que cette année, les flocons de neige et les pistes ensoleillées solliciteront notre absence. Malgré tout, je vais tenter de négocier avec ma chère et tendre un ou deux week-ends de neige. Que ce soit à Gstaad ou à Megève, il y a quelque chose de magique à glisser sur la neige, à profiter des décors enchanteurs et à partager des moments chaleureux ensemble, le soir près d'un feu avec un bon verre de vin à la main. Chloé, avec sa légèreté désarmante, me lance un sourire complice et déclare que, grâce à son engagement, je ne pourrai plus invoquer d’excuses pour négliger mes révisions. (Pfff, la chipie !)

    Chloé, en proie à une panne d'inspiration, m'a sollicitée (pas pour dessiner, pas de panique !) mais pour que je rédige une phrase. Ainsi, c'est l'association de nos deux esprits qui a donné naissance à cette illustration, une alchimie fraternelle où la pensée de l'une éclaire celle de l'autre.

    Nous nous sommes ainsi réunies, unies avec le groupe des filles dans un petit restaurant, "La Vie d'Ange", niché dans le 14ᵉ arrondissement de Paris. A l'instant même de ma réservation, une douce anticipation m’envahit : une espérance presque enfantine que celui qui s'affaire derrière les fourneaux soit un artiste des saveurs plutôt qu’un mécanicien, affairé à des rouages indifférents…

    Et je dois le dire sans détour : une adresse remarquable. L’établissement arbore fièrement le label de “bistronomie”, mais j’ose affirmer que sa proposition danse entre tradition et terroir, éclairée par les éclats raffinés de l'inspiration créative du chef. Nos choix s'opérèrent sur la carte avec la précision d’un flambeau dans la nuit : de la noix de Saint-Jacques à un veau sublimé par une sauce aux morilles et vin jaune, chaque bouchée fut une célébration de la perfection culinaire.

    La carte des vins, un véritable trésor à des prix plus que raisonnables, fait écho à cette quête de qualité. Le service, dont la convivialité ne saurait être dissimulée, tout comme la bienveillance du patron, s'ajoutent à ce tableau savoureux.

    Pour nous, cette adresse s'impose telle une étoile au firmament de nos soirées, laissant présager des retours.

    Nous étions toutes emportées par une joie palpable, un élan de bonheur se déversant autour de notre réunion. Les filles, dans un élan de générosité touchant, nous ont offert un magnifique chèque, un présent symbolique pour nos noces. Ce geste, que je perçois comme une farandole d’amour et de soutien, se destine soit à nourrir notre rêve de voyage de noces, aussi impérieux que délicieusement incertain, selon les caprices de nos emplois du temps, soit à parfaire le confort de notre futur appartement à Lausanne, ce lieu que nous envisageons comme un cocon de douceur.

    Il y a dans cet acte une promesse, celle d’aventures à venir, de souvenirs à façonner et d’un foyer à bâtir. Chaque centime résonne comme un murmure d’amitié, ajoutant une touche de chaleur à cette nouvelle étape de notre vie. Nous ne sommes pas seules dans ce voyage ; nous portons avec nous le soutien indéfectible de nos amies, un fil d’unité tissé dans le cœur de chacune.

    Il m’a été donné de différer notre prochaine intervention humanitaire, et ce, après avoir passé mon examen ECOS qui se tiendra les 28 et 29 mai prochains. Néanmoins, la date exacte de notre engagement reste encore à établir, et je ne manquerai pas de vous tenir informée des avancées liées à cette affaire.

    Hier soir, ma chérie, dans un élan d'audace touchant, exprima le désir irrésistible de se rendre à son entraînement de boxe, un besoin impérieux de se confronter à elle-même et au monde. La morsure du froid hivernal, telle une bête affamée, m’imposa de prendre la voiture et d'aller la chercher à la fin de sa séance, pour préserver son intégrité des rigueurs de cette nuit glaciale. Ce choix, bien que banal, portait en lui le poids de l'amour, une lutte silencieuse contre les éléments.

    Dans ce contexte détendu, mes pensées furent interrompues par un feu de circulation, cet étrange phénomène moderne où la lumière orange, dans un souffle de transformation, cédait majestueusement la place à une rougeur dominatrice. Juste alors, comme un coup de théâtre, un choc violent ouvrit brutalement les portes de ma curiosité. Un homme, surgissant d’un affrontement inattendu, heurta l’arrière de mon véhicule, laissant derrière lui des dégâts bien plus que de simples conséquences : un cache de phare brisé, un pare-choc déformé, un coffre fortement endommagé et un petit problème sur la porte arrière, tels des stigmates de notre condition humaine.

    Cet homme, d'une stature imposante et d'origine africaine, émergea de l'épave de sa voiture. Sa démarche, empreinte d'une sollicitude feinte, éveilla en moi une agitation singulière. Il s'approcha, me questionnant sur mon bien-être, avant de m'offrir une indemnité dérisoire de 100 euros pour les dommages causés… une sorte de générosité en toc, masquant le ridicule de cette somme face à l'ampleur des dégâts. En un clin d'œil, je me trouvai plongée dans un renversement de rôles, où les cartes étaient mélangées avec une cruauté manifeste. Accablée par une désignation indue, je devenais l’incarnation d’une faute qui ne m’appartenait guère. Dans son récit déformé, je fus peinte comme responsable d'une brusque immobilité, alors que, par l'absurde, j'étais déjà à l'arrêt, victime de sa précipitation lorsqu'il me heurta. Cependant, la vérité ne se laissa pas dominer par ses assertions fallacieuses, car des témoins, figures éclairées de cette scène troublante, resistèrent à sa version erronée.

    Avec une habileté perfide, il tenta d’élever la voix ainsi que sa mauvaise foi à un niveau presque artistique, proclamant son statut d'excellent chauffeur, comme si la virtuosité pouvait effacer la réalité de l’accident. Il osa même affirmer que si je n'avais pas été présente, son trajet aurait été sans nuage ! Que des propos décalés ! Certes, il ne faut jamais perdre de vue qu'il faut être deux dans ce tango tragique pour emboutir un véhicule. Dans cette danse absurde, l'ironie résidait dans le fait que, malgré son arrogance, il était celui qui trébuchait sur les vérités de son propre désarroi, tandis que moi, figure d'une résistance apparemment passive, je me tenais en désaccord avec sa vision déformée de l’accident et de la responsabilité.

    Avec une joie ironique, je vis la police poindre à l'horizon, dans un éclat de sirènes promettant un rétablissement de l'ordre, alors que nous étions toujours au milieu de la chaussée. Cependant, l’homme, piégé dans la toile de ses mensonges, se trouva démuni de papiers et commença à tisser une odieuse imposture. Usant d'un faux nom et d'une identité illusoire, il affirma que le véhicule n'était pas le sien, mais celui d'une amie dont il ne se souvenait même pas du nom (une situation, ma foi, délicieusement embarrassante, avouons-le… mais tellement amusante pour moi). J'ai ressenti un euphémisme théâtral lorsque, se tournant vers l'agent de police, il s'exclama : « Oui… elle est blonde… grande comme ça ! » Le temps d’une seconde, une pensée insidieuse frôla mon esprit : ne serais-je pas la proie des facéties de mes amies ? Ne suis-je pas en pleine caméra cachée ? Ne devrais-je pas jouer mon rôle à fond, sortir de la voiture et déclarer : « Ah bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien, forcément ! » Peut-être que le ridicule avait pris ses quartiers, et moi, en tant qu'observatrice perplexe de cette comédie tragique, je m'interrogeais sur l'absurde qui me cernait…

    Dans ce tumulte révélateur, une réflexion poignante me submergea : combien de vérités sont triturées sous le poids de mensonges indifférents ? La situation se détériora encore, dévoilant qu'il n'avait ni permis de conduire ni assurance, et que son état était aggravé par un test d'alcoolémie positif, ainsi que des tests de drogue révélant la présence de cannabis et de cocaïne. Face à ce tableau désolant, je dus me résoudre à laisser ma voiture à la dépanneuse et à me rendre au commissariat pour déposer une plainte, un acte qui, sous le vernis de ma démarche administrative, soulignait l’absurdité et la tragédie de sa condition d’homme responsable.

    Nous étions en plein cœur de la tragédie de la vie moderne, où même ma Tilomobile (terme affectueux créé par Chloé) se retrouvait au centre d’un imbroglio légal frôlant l’absurde ! Arrivée au commissariat, il était réjouissant de découvrir que cet individu était un habitué des lieux (franchement, un ami comme ça, je préfère ne pas le fréquenter !), un professionnel aux délits variés. Il avait trois fois le taux d'alcool autorisé dans le sang… Le policier, d’une bienveillance presque comique, déclara que les frais de réparation seraient sans doute à ma charge. Comme si ma précieuse automobile, incarnation même de ma liberté, devait subir le poids des imprécisions d’un monde défaillant ! Le policier m'expliqua que ce monsieur, sous l’œil indifférent de la justice, serait jugé, mais son statut de RSA lui accorderait un petit passe-droit. N'étant pas solvable, je n'espérais pas un kopek de sa part ! Pour ceux égarés dans le dédale boursier, sachez que la différence entre un dollar et un kopek n’est autre qu’un dollar…

    Bien que je ne sois pas avide, je m’interroge : quel est donc le but de la justice française ? N’est-ce pas une farce que de se contenter d’une simple convocation devant un juge et d'un rappel à la loi pour un individu dont les actes, à maintes reprises, portent l’empreinte du mépris envers les lois de la République ? Je n’appelle pas à l’inquisition du bagne, à l’instar de l’inspecteur Javert contre Jean Valjean (Les Misérables), mais un brin de bon sens serait le bienvenu pour imposer des heures de travail d’intérêt général. Ainsi, au lieu de le retrouver attablé dans un bar, à peine trois minutes après son jugement, renaissant par un heureux hasard dans la mémoire floue d’une nouvelle amie dont le nom a déjà sombré dans l’oubli, nous pourrions donner un sens à ce geste délictueux. Ah, la tragédie de l’amitié perdue, où l’on se rend compte qu’il est difficile de faire confiance à ceux dont le nom nous échappe ! Un monde où même les relations sociales se volent, tout cela est consternant et ironique… Si… si… j'ai son nom sur le bout de la langue !

    Ah, le comique de la situation ! Pendant que je me débattais dans ce tourbillon de chaos, Chloé, elle, était rentrée tranquillement avec sa trottinette électrique, bien avant moi, et commençait à s'inquiéter. Le contraste était savoureux : moi, prise au piège dans cette farce tragique, tandis qu'elle filait sans encombre.

    La Fontaine avait décidément raison : "Rien ne sert de courir, il suffit de partir à point." Une sagesse intemporelle qui m’aura bien échappé dans ce maelström de mésaventures !

    Ce week-end, nous nous engageons à plonger dans l’univers fascinant de l’exposition "Revoir Cimabue". Ce peintre du XIIIe siècle, souvent méconnu, se révèle être une véritable passerelle vers une autre époque, un temps où l’art était une prière visuelle. Nous nourrissons l'espoir d’admirer la Maestà, cette œuvre colossale peinte sur bois, qui, telle une majestueuse porte du temps, nous promet un échange bouleversant avec la beauté et l'intensité de son génie créatif.

    A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.

    A Bientôt,
    Chlo & Til 

    mardi 21 janvier 2025

    Journal de bord 21/01/2025 Rêveries de supers pouvoirs et petite réflexion sur le temps...

    “Il faut donner du temps au temps”

    Miguel de Cervantès

    Nous progressons, pour l’instant, dans un rythme de travail qui, cependant, se voit menacé par l’émergence d’un changement imminent. La formation proposée par Lorenz, dès les premiers jours de février, constituera un tournant décisif pour Chloé, puisqu'elle part en formation de management pour trois mois. Par chance celui-ci se déroule à Paris. Elle affronte ses angoisses aux côtés d’Irène, cherchant à lui procurer cette dynamique qui va engendrer son enrichissement personnel.

    Loin de réduire les individus à des rôles stéréotypés, il est impératif de reconnaître que cette expérience représente aussi une affirmation de la liberté et de l’autonomie de Chloé, qui doit tracer son propre chemin au sein d’un monde en perpétuelle évolution. Chloé me dit compter sur moi... Il m’incomberait (si j'ai bien saisi la chose), par conséquent, d’être à ses côtés, non seulement pour l’assister dans cet apprentissage, mais aussi pour l’aider à appréhender la complexité des notions qui lui seront enseignées.

    Chloé semble, à tort, m’attribuer des capacités qui échappent à ma nature même. Je ne saurais prétendre maîtriser les méthodes pertinentes pour répondre à ce qui est attendu de moi. Qu’il soit bien clair que je ne possède aucun super-pouvoir, même si, dans nos rêves d’évasion, nous aspirons tous à cette précieuse faculté de mémorisation instantanée, à l’image de Mike Ross.

    Certes, je pourrais tenter d’invoquer la magie du terme "supercalifragilisticexpialidocious", tiré de l’univers enchanteur de Mary Poppins, mais je doute fortement que cette formule nous confère des compétences extraordinaires pour réaliser des exploits. La réalité est que nos aspirations et nos désirs, si nobles soient-ils, ne sauraient suffire à transcender nos limites humaines.

    Avoir des super-pouvoirs, voilà une notion qui suscite l'ironie et l'émerveillement. Imaginez, par exemple, la capacité de guérir les autres, d'être en toute circonstance, d'une santé parfaite. L’idée de régénérer son propre corps, tout comme celui des autres, évoque un potentiel de transcendance, une aspiration à dépasser les limites de notre condition humaine.

    Considérons la Chronokinésie, cette faculté insensée de contrôler le temps lui-même, un pouvoir qui, dans notre quête d’éternité, nous libérerait des entraves du passé et des incertitudes de l'avenir. La téléportation, par ailleurs, suggère une évasion instantanée des contraintes physiques, un désir de liberté sans cesse renouvelé.

    Et que dire de l'acquisition immédiate de compétences et de savoir-faire, comme si le savoir pouvait être absorbé d’un simple effleurement de l'esprit ? Enfin, dans l’extension de cette exploration du possible, envisageons ce super-pouvoir qui me permettrait de converser avec les ordinateurs et toutes les machines, d’exercer sur elles un contrôle, et de puiser des informations à travers le simple acte de penser.

    Cette vision, bien que fantasque, interroge notre rapport à la technologie et à nos propres capacités. Pourrait-elle nous offrir une émancipation véritable ou ne serait-elle qu’une illusion de pouvoir qui masque notre névrose existentielle ? Qu'en pensez-vous ?

    Cela me rappelle mes années de jeunesse, lorsque je plongeais dans les écrits d'Isaac Asimov. Cet auteur de la science-fiction classique qui nous propulse dans un monde « parallèle », rempli de son humour singulier, de son imagination débordante et de dénouements toujours surprenants. Avec une étonnante prescience, Asimov semble résolument d'actualité, comme s'il avait défié le temps et esquivé le vieillissement.

    A cette époque, ce qui me fascinait, c'était avant tout la relation complexe entre l'humain et la technologie, un thème récurrent au sein de l'œuvre d'Asimov. Il nous invite à réfléchir sur notre condition, à interroger notre place face à ces avancées qui redéfinissent notre humanité. Asimov, par ailleurs, excelle dans l’art de la vulgarisation scientifique, rendant accessible la science tout en éveillant nos consciences. (Sophana, cela pourrait donner lieu à une belle idée de cadeau pour Léon.)

    Cela doit sans doute être cette part d'enfance qui sommeille en moi, cette étincelle vivante que j'avais presque oubliée. Les festivités de Noël viennent de s'effacer comme une poudreuse légère sur le sol, et avec les livres d'Asimov me voilà projeté dans le monde des souvenirs d'antan. Les rêveries s'entrelacent alors comme des guirlandes de lumière, éclatantes et éphémères. C'est une époque où les rêves n'étaient pas encore ternis par le poids de la réalité, où chaque flocon de neige semblait porter un message caché, un souffle d'innocence. Dans cette nostalgie, je retrouve ce regard émerveillé qui osait s'interroger sur le sens du monde, revivant chaque éclat de rire avec Zabeth ou Chlo, chaque effluve de chocolat chaud, comme autant de promesses laissées en suspens... Que de trésors inestimables perdus dans le flot du temps !

    Vous avez sans doute constaté que cette étrange perception du temps s’accélère à mesure que l’on avance dans l’âge. Lors de mon enfance, ces semaines de vacances s’étiraient à l'infini, chaque jour dévoilant un monde nouveau à explorer, comme une toile vierge attendant d’être peinte de mille aventures. Mais aujourd’hui, alors que je me trouve plongé dans les méandres de mes responsabilités, il ne m’est plus guère possible de dire : "Je suis en vacances" sans que ce moment précieux ne s’évanouisse déjà, comme un songe fugace.

    Cette constatation ne m’est pas indifférente, car elle soulève une réflexion plus profonde sur notre rapport au temps. En effet, les instants où l'on scrute le passage de ce dernier apparaissent trop souvent dans un vide de sens, là où l’ennui règne en maître. En revanche, lorsque notre être s’implique pleinement dans une activité, le temps devient alors complice de notre enthousiasme, se diluant dans les plaisirs de l'engagement, comme si chaque seconde s'enrichissait d’une substance nouvelle. C’est dans cette passion, ce désir d’exister pleinement, que l’on découvre la véritable essence du temps...

    Si je devais formuler une réflexion philosophique sur ce constat, je dirais que le temps objectif, cette structure rigide que les horloges et les calendriers nous imposent, échoue à rendre compte de l’opulence de notre existence. La légèreté insolente des jours d’enfance nous semblait alors étendre le passé, tandis qu’avec la maturité, chaque seconde se mue en un souffle urgent et mercantile. C’est d’ailleurs dans ce décalage que se révèle notre pouvoir créateur. Lorsque nous nous plongeons intégralement dans une activité, nous surpassons cette tyrannie des minutes et des heures. Le temps devient alors une substance malléable, sculptée par nos émotions, nos désirs et nos engagements.

    En écho à cette introspection, les réflexions d'Henri Bergson résonnent puissamment. Ce dernier, dans son œuvre, nous rappelle que le temps vécu se distingue du temps mesuré : il insiste sur l'importance de l'intuition et de l'expérience personnelle, qu'il définit comme "la durée". Pour lui, c'est précisément dans la qualité des moments qui nous enrichissent que se trouve notre compréhension la plus authentique du temps. Ce passage bergsonien éclaire notre quête existentielle ; il nous invite à renouer avec cette essence primaire de vivre pleinement le présent sans le réduire à des unités comptables.

    Ainsi, nous apprenons que la qualité de notre vécu, bien au-delà de la simple quantité d’heures, façonne véritablement notre existence. C’est dans cette danse effrénée entre l’urgence du monde extérieur et l’intimité touchante de notre expérience intérieure que nous découvrons, peut-être, la liberté, celle de dilater le temps, de le savourer dans toute sa complexité, de le vivre libre des chaînes de l’objectivité. Dans cette quête de sens, nous devenons des artisans de notre temps, façonnant une existence en perpétuelle évolution.

    Je l’espère sincèrement, que ce charabia tiré de mes réflexions intimes ne vous aura pas fait fuir. Je redoute toujours que mes pensées ne s’avèrent ennuyeuses pour vous qui êtes mes amies. Que vos âmes bienveillantes me pardonnent si je m’épanche certainement trop librement ! Qu’en pensez-vous ?

    Ce jeudi se profile à l’horizon la reprise de notre estimé club des filles, et avec lui, la promesse d’un festin délicieux à savourer ! Ce banquet fort réjouissant sera propice à renouer les fils du dialogue entre nous toutes, dans une atmosphère empreinte de convivialité et de bonne humeur.

    Que j'ai hâte de partager ce moment avec vous !

    A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.

    A Bientôt,
    Chlo & Til 

    lundi 13 janvier 2025

    Journal de bord 14/01/2025 La prise de nos nouveaux postes respectifs et week-end grands- parents.

    “ Tenez, dit l'avare : voici un calendrier neuf, et qu'il vous fasse toute l'année ! ”

    Jules Renard / Journal

    La première semaine de cette nouvelle année s'ouvre devant nous, marquée par l'essor de nos carrières respectives et les enjeux qui les entourent.

    Chloé vient de renouer avec son service au sein de la bijouterie, un univers où Lorenz aspire à une implication plus significative de sa part dans la direction, délaissant un peu les phases créatives. (Aïe !) Tous les soirs de cette semaine, nous avons échangé longuement avec Chloé sur les inquiétudes qui l’habitent, manifestations de ses angoisses intérieures. Elle confie ses luttes contre l'impulsivité de ses réactions émotionnelles, laissant transparaître une agitation vive face aux contrariétés. Elle doit s’imposer la discipline de maîtriser ses émotions pour transmettre des messages limpides, assurant ainsi leur juste interprétation. Ce qui lui semble évident, en vérité, n'est pas toujours partagé par ses collègues de travail. La patience et l’effort de compréhension s’imposent donc comme des nécessités pour éclairer autrui sur les nuances de chaque situation. Elle envisage de prendre contact avec Irène, une démarche qui, je le sais, lui apportera un réconfort indéniable. De surcroît, Lorenz lui propose d'entreprendre un stage en management pendant trois mois (février, mars, avril) : une promesse d'ouverture, bien qu'elle semble hésitante à retrouver l'atmosphère universitaire.

    Ce lundi 6 janvier 2025, j’ai eu l’honneur d’inaugurer mon premier jour de stage de l’année au sein de la pédopsychiatrie à la réputée Pitié Salpêtrière à Paris. Dans cet établissement chargé d’histoire, je me confronte aux méandres de la psyché humaine, à ses luttes inlassables et à ses vulnérabilités troublantes. C'est un milieu où le désespoir s'entrelace avec l'espoir, et je me tiens avec humilité face à ces réalités poignantes, assoiffées de compréhension et de savoir. Chaque rencontre et échange se révèlent être des résonances de la condition humaine, et je m’approprie ces leçons, porteuses d’avenir, pour ma future carrière.

    Je viens d’obtenir mes unités de valeur en neurologie et, fait réjouissant, j’ai reçu les éloges du professeur en chef du service, dont les mots bienveillants résonnent encore en moi. Il ne peut s’empêcher de m’interroger sur mes ambitions professionnelles, me poussant à affronter certaines facilités en neurologie et mon désir de poursuivre ma voie en pédiatrie. Il est certain que mon intérêt pour son service est fervent, mais la dimension pédiatrique m’envoûte particulièrement. Je ressens une gêne à l'idée de lui faire part de ma passion, comme si chaque mot risquait d'accoucher d'un poids insupportable. Pour moi, devenir pédiatre est bien plus qu'un simple rêve : c'est ma raison d'être, l'objet d'une aspiration qui m'accompagne depuis l'enfance. Renoncer à cette vocation m'est inconcevable. Pourtant, se dresser face à une figure éminente, une sommité en médecine, et lui avouer cette franche détermination n'est pas une mince affaire. Je me vois contrainte, malgré tout, à la nécessité d’une telle vérité.

    Ayant reçu silence radio de la part de Mathieu (notre agent immobilier), j'ai jugé bon de prendre l'initiative de le joindre. A l’heure actuelle, il semblerait que les biens correspondant à nos critères ne soient guère en vue. Pourtant, il évoque la possibilité d’un appartement conforme à nos attentes qu’il pourrait obtenir en avant-première dans un à deux mois. Hélas, le prix exigé par les propriétaires reste, pour l’heure, inconnu. Cette situation est une source d’inquiétude, tant d’incertitudes demeurent… Il ne nous reste qu’à espérer que les événements s’alignent positivement. Chloé propose que nous nous aventurions à mener nos propres investigations parallèlement, mais je demeure réticente à cette idée. Cela me semble une perte d'énergie et un gaspillage de temps précieux que je préfère réserver à mes révisions. Laissons encore un peu de temps à Mathieu, bien que la tension commence à monter.

    Comme vous avez pu le constater, depuis quelques articles, je porte un soin tout particulier à la rédaction de mes articles. Je ne puis vous décrire avec précision mon style, celui qui m'appartient, car il s'agit d'une quête perpétuelle d'amélioration, en espérant ne pas trop m'éloigner de ma voix véritable. Pendant mes pauses de mes révisions de médecine, je me perds, avec délice, dans les pages d’un dictionnaire. Oh, la langue française n'est pas facile ! Elle s'épanouit dans la diversité de ses mots, chacun renfermant un sens unique, une nuance délicate. En choisissant les termes avec une attention presque orthographique, j’aspire à tisser un texte qui, je l’espère, parviendra à vous séduire, c’est là mon vœu. Les formules comme les « il y a », ainsi que l’usage répétitif des verbes « avoir », « faire » et « être », à défaut d’être évincés, seront minimisés, car ils sont d’une banalité déconcertante, vides de toute substance. Je nourris l'espoir que le fruit de cette démarche vous ravira, que votre expérience de lecture sur notre blog se trouvera enrichie et que vous éprouverez un plaisir renouvelé. Et si, dans mon ardeur à la tâche, je m'investis avec toute la rigueur nécessaire, il se pourrait qu'un jour, je parvienne à atteindre une qualité de rédaction égale à celle d'une Française. Ce serait un idéal, un horizon vers lequel je tends, car, après tout, la plume est le reflet de l'âme, et je désire ardemment que ma voix trouve sa place dans cette vaste conversation.

    Revenons sur notre week-end à Nice…
    Illustration de cet article : le vieux Nice. Peinture de Chloé qui trône dans le salon des grands-parents de Chloé.

    Les grands-parents de Chloé, dans leur bienveillance manifeste, incarnent cette douceur que l'on chérit tant dans les relations humaines. Avant même que les premiers rayons du jour ne percent nos volets, son grand-père, au lieu de s'adonner au confort d'un sommeil paisible, s'est rendu à la boulangerie. Il y a déniché pour nous de délicieuses viennoiseries, en particulier des pains au chocolat qui me ravissent, témoignant ainsi de sa volonté de séduire celle qui partage le cœur de sa petite-fille.

    Le visage de ma chérie, illuminé par un sourire complice, révélait une intention profonde : s'imposer dans l'univers de celle qui pourrait, sans hésitation, explorer les méandres de son âme. Au fil de ce week-end, nous avons été choyés comme des êtres privilégiés, enveloppés dans une douceur familière. Le ris de veau et les œufs à la neige, préparés avec soin par la grand-mère de Chloé, n'étaient pas de simples plats, mais ses mets préférés, véritables métaphores d'amour et de dévotion, fruits d'un savoir-faire empreint de tendresse.

    Chloé, rayonnante, a également pris plaisir à partager avec nous des souvenirs précieux de sa jeunesse à Nice, évoquant des aventures au bord de la mer et des après-midis ensoleillés passés avec ses copines et copains. Ses yeux brillaient en racontant ces moments, nous entraînant dans la magie de ses souvenirs, créant un instant suspendu où le passé et le présent se rejoignent.

    Ainsi, ces instants partagés, chargés d’une délicatesse infinie, nous rappellent le lien indéfectible qui unit les générations, où chaque geste se fait une déclaration d’amour silencieuse, transcendant le simple registre du quotidien.

    Ce week-end, nous partons à Hossegor… Cette échappatoire qui nous attend, où câlins et tendres bisous s’entremêleront dans un doux ballet d’affection. Ce week-end, chez mes grands-parents, nous trouverons un refuge où le temps semble s'étirer, un petit coin de paradis qui doit tant à la beauté de la nature, que ce soit sur la place des Landes ou sur les plages dorées qui bordent la mer, où nos pas nous porteront au gré des vagues.
    A l'instar des grands-parents de Chloé, mes aïeux, malgré le poids des années qui pèse sur leurs épaules (92 printemps), ont fait preuve de sagesse en déclinant notre invitation à célébrer notre union à Paris. La fatigue est un maître impitoyable, mais je ne peux m’empêcher d’éprouver une douceur à l’idée qu’ils étaient tous présents lors de notre PACS, unissant nos cœurs dans une célébration intime et précieuse.

    Nous emprunterons l’avion, ce moyen rapide et sûr, puis nous louerons une voiture pour faire le trajet de Biarritz à Hossegor (une cinquantaine de kilomètres) pour la villa, le cœur léger à l’idée de les retrouver. Ensemble, nous fêterons notre mariage et cette nouvelle année qui s’annonce, tissée d’espoir et de joie commune.

    A l’opposé de Chloé, je n’ai pas d’intenses souvenirs d’enfance gravés dans le sable d’Hossegor ; le temps que j’ai passé avec eux a été trop fugace. Pourtant, au cœur de cette absence, une tendresse et une affection brillent comme des étoiles dans ma mémoire. Leur prévenance, leur douceur et leur réserve m’évoquent le reflet de mes racines. Je me sens particulièrement proche de ma grand-mère, Maître(sse) de Conférences en philosophie, dont l’esprit aiguisé enrichit chacune de nos rencontres. J'apprécie son calme et sa réflexion ; nos discussions nourries de réflexions culturelles profondes deviennent des moments précieux d'échange, où la pensée s'élève et danse.

    Mon grand-père, ingénieur naval passionné par la thermo-hydraulique et les simulations, éveille en moi une curiosité persistante. J’ai souvent du mal à pénétrer cet univers technique, mais je reste fascinée par cette passion qui lui est propre. J'étais complètement fascinée par les innombrables maquettes qu'il façonnait de ses propres mains, chacune d'elles étant un hommage à l'hydraulique.

    Je n’oublierai jamais la douce tendresse que tous deux exprimaient envers Zabeth, un geste innocent qui illuminait mes yeux d’enfant et a toujours trouvé sa place dans mon cœur. Cela me remplissait d'une immense fierté de voir Zabeth être valorisée et respectée comme une véritable intellectuelle. (sourire tendre) Je grandis, le temps me façonne inéluctablement, mais lorsque mes yeux se posent sur Zabeth, je demeure cette petite fille, empreinte de fierté devant sa mère. Les années passent, mais l'admiration et le lien qui nous unissent transcendent cette course inexorable du temps. Dans cette relation, je retrouve la force de l'enfance, un reflet de tendresse et de respect qui défie la mélancolie du vieillissement. C'est une danse entre passé et présent, où, malgré les strates de ma vie, je suis toujours, à un certain niveau, cette enfant émerveillée.

    Ces week-ends, tout en intimité, nous devrons les chérir, car ils seront sans doute parmi les derniers avant que je ne plonge dans l’intensité de mes révisions finales. A ce stade de mes études, il serait imprudent de trébucher. Réussir ce grand oral qui approche devient primordial, un défi à relever, une ascension à accomplir. La vie se tisse ainsi, entre l’éclat des souvenirs et le poids des attentes… Quelles réflexions cette période suscite-t-elle en vous ?

    A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.

    A Bientôt,
    Chlo & Til 

    lundi 6 janvier 2025

    Journal de bord 07/01/2025 Bonne d’année 2025



    Bonne et heureuse année 2025 !

    L'année 2025 s'annonce avec la promesse d'un renouveau, une toile vierge où s'épanouissent nos prochaines aventures, nos prochains espoirs. En cette période, il est essentiel de se rappeler l'importance d'espérer, de rêver, de savourer chaque instant comme un don précieux. Rêver, en effet, n'est pas qu'un acte de l'esprit, c'est une première ébauche du possible. Je vous souhaite de plonger dans des rêves sans limites et d'alimenter en vous une détermination ardente pour les réaliser.

    Chérissez ce qui mérite d'être aimé, laissez derrière vous le superflu. Que vos passions soient votre guide, que vous trouviez dans le silence des moments de clarté, que les chants des oiseaux à l'aube et les rires des enfants nourrissent votre âme. Accueillez les différences, car chaque individualité est une étoile qui enrichit notre ciel partagé. Résistez à l'apathie et à l'indifférence qui gangrènent notre époque. N'abandonnez jamais la quête de sens, l'aventure de vivre et l'amour, car la vie, dans sa beauté crue, mérite d'être vécue avec un courage sans faille. Soyez authentiquement vous-même, fière de votre essence, car le bonheur, au fond, est notre véritable destination. Engagez-vous avec passion dans la communauté, générant des échanges empreints de vie.

    Ainsi, nous espérons que Chloé s'épanouira dans son nouveau rôle, tandis que je m'apprêterai à tirer ma révérence après six années. Le grand oral se profile, et avec lui le souhait ardent de voir mes UV validés. Nous envisageons l'acquisition de notre appartement à Lausanne, tout en désirant profiter de quelques jours de repos avant de plonger en terre helvétique, préparant la rentrée, que je sois doctorante ou interne, selon que vous soyez en Suisse ou en France.

    Cette année, nous nous attacherons à corriger les failles de notre blog adolescent. L'achèvement de ce portail inachevé devient impératif, et sa restructuration s'impose pour lui donner une allure plus soignée. Selon les souhaits des filles, nous nous engagerons davantage dans des actions concrètes pour porter secours aux plus démunis.

    Zabeth a raison : il est sage d'éviter les résolutions impossibles à tenir. Par exemple, prétendre que je renoncerai au vin de Bourgogne serait une imposture, me risquant à finir avec le nez de Pinocchio. Concentrez-vous sur des engagements durables, un travail introspectif sur vos réelles motivations et les obstacles à surmonter. Ainsi, lorsque cette réflexion sera menée, vous pourrez établir des résolutions réalisables, des objectifs mesurables, vous permettant d'aborder cette nouvelle année avec douceur et sérénité.

    Avant son départ pour New-York (Elle est repartie dimanche snif !), Zabeth, énergique et pleine de vie, me lança une idée aussi simple qu’électrisante pour le blog : un jeu d’esprits, un divertissement pour les passionnées de littérature. A travers cette activité littéraire, nous avons redécouvert notre complicité, reflet de nos passions, créant ainsi un puissant moyen de connexion, un véritable pont entre nos âmes.

    Nous vous proposons cette danse de l’esprit en décelant les titres habilement camouflés dans cet enchevêtrement de mots. Cela me fait également comprendre que les livres, comme Zabeth, nous quittent mais ne nous abandonnent jamais vraiment.

    L'amour, puissant et déroutant, plonge dans l'âme. Comme dans Madame Bovary, il évoque illusions et désirs inassouvis. Les confessions d'un cœur brisé se mêlent à la passion. L'amour se transforme en sacrifice, tout en rappelant que parfois, c'est un jeu. La petite Fadette nous montre un amour innocent, même ensorcelé par des malentendus. A rebours des amours désenchantés, l'orgueil mène à la perte. L'amour peut être tragique, où chair et argent s’entrelacent. Don Juan, éternel séducteur, rappelle que l'amour peut desservir, tout comme le désespoir. Les drames de l'avare et du malade imaginaire montrent que l’amour ne se mesure ni en richesse ni en santé. Les fables de La Fontaine offrent des leçons sur le cœur humain. Phèdre et la princesse de Clèves racontent des amours contrariés, tandis que Candide dépeint l'amour comme une quête de bonheur. Dans les Liaisons dangereuses, l’amour devient poison, et dernier jour d’un condamné évoque l'absence d'amour. La douleur de l'âme est un cauchemar, comme dans Notre-Dame de Paris. Lorenzaccio montre les désirs étouffés par l'intrigue. La Chartreuse de Parme et le Père Goriot relatent des amours exaltantes, teintées de désespoir. Dans les fleurs du mal, l'amour devient spleen, et les misérables, souffrance. L'éducation sentimentale révèle la complexité des émotions, comme au Bonheur des dames, où les cœurs se battent pour le bonheur. De l'aventure du tour du monde en 80 jours au hussard sur le toit, l'amour est une aventure. A haut de hurle-vent, il devient destructeur, tandis qu'à blé en herbe, il reste pur. Dans bel-ami, les vices du cœur se dévoilent. Le grand meaulnes évoque la perte d’un amour pur, tandis que mémoires d’Hadrien suggèrent un amour intemporel. Dans l'étranger, l'indifférence s'oppose à la passion, mais le petit prince prouve que l'amour véritable se niche dans les détails. Des récits comme le Comte de Monte Cristo révèlent que l'amour est quête d'identité. A travers du côté de chez Swann et bonjour tristesse, nous voyons que l'amour demeure une force puissante, un voyage de bonheur, de douleur, de promesse... et de liberté. L'amour est un doux mystère : lumière ou ombre, il danse entre les pages de chaque histoire...

    Voilà, amusez-vous bien ! Une fois que vous aurez déniché tous les titres de la littérature française, laissez libre cours à votre curiosité ! Osez citer leurs auteurs, plonger dans les vies de ces écrivains fascinants, et pourquoi ne pas frissonner à l’idée des dates qui jalonneront leurs œuvres emblématiques ?

    Ce jeu se transforme alors en une exploration enrichissante, un voyage à travers le temps et les imaginaires, où chaque détail, chaque date, chaque écrivain vous relie davantage à l’essence même de la littérature. Qui sait quels trésors d’émotions vous pourriez trouver en chemin ? En avant, plongez-y avec passion !

    N'est-ce pas excitant de redécouvrir ces mots et ces histoires ? Qu'en pensez-vous ?

    Ce week-end, c’est une escapade qui nous attend, une villégiature chez les grands-parents de Chloé à Nice. Nous y serons accueillies, entourées de cette chaleur familière qui est un refuge bienvenu, loin des tumultes qui agitent nos vies. Les souvenirs d’enfance de Chloé s’entremêlent aux doux câlins, comme autant de serments silencieux entre générations.

    L’âge, cette inéluctable compagne des années, impose une sagesse que nous respectons. Ils ont choisi de décliner notre invitation à Paris, cette ville vibrante, pour célébrer notre union. La fatigue, ce poids lourd qui pèse sur leurs épaules, a eu raison de leur désir de voyager. Nous prendrons donc l’avion, cet oiseau de fer qui nous transportera, emportant avec nous nos rêves souvent insouciants et nos espoirs effervescents.

    A notre arrivée, son grand-père, fidèle sentinelle, sera là, veillant comme un gardien des traditions, prêt à nous conduire à ce sanctuaire familial où le temps semble s’être arrêté. Ensemble, nous fêterons notre mariage et la nouvelle année, deux événements marquants qui se rejoignent dans une étreinte pleine de promesses.

    Il est fascinant d’observer comme ces instants, entre rires résonnants et silences chargés de sens, nous rapprochent des vérités plus profondes de notre existence… Eprouvez-vous aussi cette sensation d’éternité suspendue dans de tels moments partagés ?

    A vous tous, je vous souhaite encore une bonne et heureuse année.

    A Bientôt,
    Chlo & Til