“Celui qui sauve une seule vie sauve le monde entier.”
~ Le Talmud
La vie est belle...
Chloé continue de s'investir avec une détermination sans faille dans son travail. Aujourd'hui, je lui ai demandé de décrire son poste actuel de directrice artistique au sein de l’équipe de Lorenz. Il est manifeste que ma chérie s'affirme, et son rôle est désormais clairement défini. « Je suis fascinée par les pierres précieuses. Mon ambition est de guider l’équipe dans la préservation de l’excellence et du savoir-faire ancestral de notre Maison, tout en intégrant une touche moderne. Je demeure fidèle à l’authenticité de mon art et milite ardemment en faveur des métiers artistiques reposant sur des techniques rares et exclusives, caractéristiques de la Haute Joaillerie française. J'apprécie particulièrement la collaboration avec Lorenz et l'ensemble de l’équipe ; cela enrichit notre travail et stimule notre créativité. Le partage qui nous lie est précieux et nous incite à explorer de nouvelles perspectives. »
Pour ma part, je suis heureuse de poursuivre mon stage dédié aux enfants. J'ai l'opportunité de rencontrer des experts ainsi que des parents d'enfants qui m'offrent des éclairages précieux sur l'autisme. Aujourd'hui encore, l'identification des signes précurseurs permettant de détecter l'autisme au cours des deux premières années de vie d'un enfant s'avère complexe. La plupart des grands spécialistes que je consulte partagent leurs observations, expériences et découvertes, fondant leurs hypothèses sur des pratiques empiriques.
Laissez-moi maintenant évoquer les aspects qui m’irritent. Je suis prête à écouter les réponses d'un politicien, mais j'attends de lui des actions concrètes, exemptes de discours vides et de promesses de fonds jamais versés. (Je reconnais, je ne suis pas agréable !)
De nombreux enfants, malgré l'obligation scolaire, demeurent sans prise en charge, en violation de leur « droit à l'éducation et aux soins ». Cette situation s'explique par un manque criant de ressources. Je risque d'être accusée de m'en prendre aux politiciens français, mais il est crucial de souligner l'ampleur tragique de la pénurie d'équipements et de services, remettant en cause le principe de « non-assistance à personne en danger ». Pourtant, les campagnes électorales des Présidents de la République promettent la lutte contre le handicap. Que devons-nous en déduire ? Encore des promesses en l'air ? Non, je devrais dire qu’ils semblent ignorer ce problème, pensant qu’il est récent !
Certes, Madame Veil, en 1995, avait déjà révélé les lacunes existantes. Il est triste de constater que des enfants, pourtant assujettis à la loi d'obligation scolaire, continuent de ne bénéficier d'aucun soutien, en contradiction avec leurs « droits à l'éducation et aux soins ». L'Association Autisme Europe a également porté plainte contre la France auprès du Conseil de l'Europe, dénonçant les graves insuffisances de l'État français dans la prise en charge éducative des personnes autistes, qu'il s'agisse d'enfants, d'adolescents ou même d'adultes âgés.
Revenons à notre week-end…
Nous avons effectué notre seconde session de soins à l'Armée du Salut, ponctuée de plusieurs étapes. La matinée s'est déroulée comme un rituel bien établi ; la salle d'attente regorgeait de patientes, et notre équipe efficace a pu faire une courte pause à 13 h 30 pour déjeuner. Notre record de consultations du matin s'élevait à 26 patientes, et nous étions toutes extrêmement fières de nous.
Je vous invite à découvrir l'affiche que Chloé a conçue à cette fin, laquelle avait été apposée dans tout le foyer.
L'après-midi fut marqué par l'arrivée d'une mère accompagnée de son jeune fils de deux ans, Maël. J'observe que l'enfant transpire abondamment et éprouve d'importantes difficultés respiratoires. J'ai suspecté une sténose, une malformation cardiaque qui l'oblige à fournir un effort considérable pour obtenir l'oxygène nécessaire. Sans une intervention rapide, il risquait à tout moment de subir un infarctus. Cependant, je n'avais aucun moyen de confirmer ce diagnostic par des examens cliniques, et je ne suis pas cardiologue. J'ai immédiatement contacté le SAMU, optant pour une approche alarmante. Je me suis présentée comme interne (un léger mensonge) et ai précisé que je n'étais pas certaine de pouvoir maintenir l'enfant en vie durant une période prolongée. Ma maladresse s'est manifestée lorsque, devant la mère, mes mots la firent se sentir défaillante, frôlant l'évanouissement. (J'aurai dû lui demander de sortir !)
Fort heureusement, le SAMU est arrivé rapidement sur les lieux. Voir le petit Maël partir sur une civière, avec une assistance respiratoire, entouré du médecin et des infirmiers se dépêchant à ses côtés, tandis que sa mère, en larmes, assistait impuissante à la scène, a profondément choqué toute l’équipe. Les mères qui attendaient dans la salle d'attente ont silencieusement cessé de nous reprocher notre lenteur, laissant place à un silence glacial.
Après une pause café bien méritée, nous avons toutes dû prendre nos responsabilités pour poursuivre notre journée. Il convient de souligner que notre engagement dans les performances n’était plus du tout présent. Nous étions déterminées à mener à bien notre fin de service, espérant ne pas rencontrer d’autres préoccupations majeures. La journée s'est achevée avec 26 patientes le matin et 23 l'après-midi, totalisant 49 consultations, auxquelles s'ajoutent une quinzaine de sans-abri.
A la suite de notre service, nous avons pris contact avec l'hôpital afin d'obtenir des nouvelles de ce petit ange. Selon le personnel, il a été opéré en urgence et son pronostic vital restait toujours fragile. Nous espérions toutes une issue plus favorable.
Nous sommes de retour pour notre dernier jour de soins humanitaires, après une nuit difficile. J’ai tenté de revaloriser notre action en expliquant qu’en raison de notre initiative, nous avions peut-être sauvé le petit Maël. Toutefois, certaines filles soulignent qu'elles ne sont pas prêtes à affronter une épreuve de cette envergure. Grâce aux plaisanteries de Berthe Zéprofit et de Lili Coptère, ainsi qu'aux rires et au café préparé par le père de Chloé, le moral de l'équipe s'est rétabli.
En moyenne, nous avons accueilli 24 patientes le matin. L'après-midi s'est bien déroulé : nous n'avons eu que de légères blessures faciles à traiter. La journée s’est terminée par 26 patientes, pour un total de 50 consultations. Les filles ont également distribué de nombreux sacs-cadeaux, entraînant une quantité très limitée de sacs non distribués. Nous avons décidé de remettre le reste de nos sacs-cadeaux à l'Armée du Salut, afin qu'ils soient offerts aux filles qui n'ont pas osé se présenter ou qui ont été prises par surprise, n'étant pas informées de la distribution de cadeaux pour elles et leurs enfants à l'occasion de Noël. Il demeure pourtant une abondante réserve de produits pharmaceutiques, témoins d'une grande générosité de la part des filles. Ces substances se tiennent prêtes à être mobilisées pour une future intervention, dont la date reste indéterminée. Cela laisse planer le doute et l’incertitude, où l’humanité se dévoile dans sa fragilité et son espérance.
Alors que je vérifiais que nous n'avions rien oublié et fermais les portes, Chloé avait organisé une surprise à l'extérieur. Toutes les filles, y compris TopMeuhDel venue pour l'occasion, s'étaient assemblées en arc de cercle, prêtes à m'offrir une ovation. Je dois avouer que j'ai été profondément troublée et émue. En vérité, ce n'est pas moi, mais toute l'équipe qui mérite ces éloges, car chacune d'entre nous a œuvré de tout cœur, sans rien attendre en retour.
Le cas sérieux de Maël ne cesse de hanter mes pensées. Je ne peux m'empêcher de m'interroger : ai-je agi de manière appropriée ? Ai-je fait une erreur ? Si le pire devait arriver, comment vivre avec la mort d'un enfant ? J'éprouve une grande difficulté à me remettre de cette expérience. Contrairement à l'hôpital, il n’existe pas ici de structure ni de professionnels qualifiés pour nous entourer. Je fais un diagnostic qui semble définitif. Cela fait frémir ! De plus, je ne suis là que pour des soins primaires et non pour traiter des problèmes plus graves. Maintenant, que pouvais-je faire d'autre que d'examiner ce petit garçon souffrant et d'appeler le SAMU ?
Avais-je pleinement conscience des risques que j'encours en réalisant de telles interventions ? Il est indéniable que non ! Si l'histoire de Maël devait bien se conclure, je serais déterminée à poursuivre mes efforts humanitaires. Toutefois, la prochaine fois, je chercherai un(e) médecin pour m’appuyer. En revanche, si cela devait mal tourner, il m'est impossible de prédire la direction de mes actions. Assurément, je continuerai à lutter contre les injustices et à m’engager dans l’humanitaire, mais il se pourrait que je me dirige vers une association.
Au total, nous avons enregistré 201 consultations et distribué un peu plus de 247 sacs-cadeaux, plus de nombreux cadeaux. Il est possible que nous ayons sauvé une vie. Cependant, l’avenir seul en décidera. Avec un bilan final plutôt positif.
Notre repas de fin d'année du club se tiendra le vendredi 20 décembre, tant une manière d'exprimer ma reconnaissance envers toutes les filles pour leur aide précieuse tout au long de cette expérience humaine. Nous célébrerons également l'intronisation officielle de "TopMeuhDel" dans un modeste restaurant. Trois invités spéciaux seront également parmi nous (ils en ont été informés récemment) : nos deux infirmières, Emma et Manon, qui ont brillamment contribué durant ces deux week-ends, ainsi qu’un hôte remarquable, à savoir L'Anonyme Romain, un garçon (oui, personne n’est parfait !) que nous chérissons et qui mérite notre profonde gratitude pour son engagement, son implication et sa grande générosité.
Avant de conclure cet article, je viens de téléphoner à l'hôpital. Maël, le petit garçon, vient de sortir de son état critique, et sa vie n'est plus en danger. Je ne saurais décrire la joie, et surtout le soulagement que cela m'apporte. Je souhaite lui rendre visite à l'hôpital, pour lui faire un gros bisou. Ce petit chenapan nous a véritablement fait trembler ! J'espère également pouvoir m'entretenir avec le médecin du SAMU afin de confirmer si mes réactions étaient appropriées et si mon intervention a eu des conséquences.
Cet article souligne que je rédige quotidiennement, ce qui explique la transition entre le ton joyeux du début et le registre plus sombre de la conclusion. J'aurais aimé maintenir une atmosphère légère, mais la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille…
A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.
A Bientôt,
Chlo & Til 
Bonjour Til' & Chloé,
RépondreSupprimerQuel belle histoire et fin heureuse pour Mael. un nouvel article qui m'épate Til' une nouvelle fois. Tu es la définition de ce que devrais être l'humanité à mon sens.
En ce qui concerne les politiques et leurs ''promesses'', qui appelle-tu politique? les militants? les hommes de terrain? les élus?
En ce qui concerne mon activité, je t'invite à le vérifié sur mes réseaux sociaux et cela tombe bien, on viens d'ouvrir et d'inaugurer un nouveau centre médical avec dentiste, orthodontiste, kiné, médecin généraliste, ophtalmologue et pédiatre.
Un second centre en cours de construction ouvriras ses portes à moins de 4 km.
D'ailleurs on cast du personnel ( orthodontiste, généraliste et pédiatre ). Si tu as dans ta cv thèque d'ami des ressources humaines je suis prenant. Je ne fais que de la politique locale et non nationale c'est vrai. Ma vie ne m'a pas permise de voir plus grand.
La politique est une question de gestion de la communauté ( dans mon cas je prône une politique de proximité qui est dans mes adn ) ainsi que la ventilation d'un budget. Il s'agit également de talent de négociateur lorsque il faut chercher un financement.
Et je félicite également Chloé pour son assurance dans sa fonction de directrice artistique et la confiance qu'elle a acquise.
Je vous embrasse Til' & Chloé. Sophana.
SupprimerJe dois avouer que ma connaissance en matière de politique est fort limitée ; néanmoins, je me permets d'exposer ici, avec humilité, le sentiment qui m'anime en tant que simple citoyenne. Il me semble que, même sans une profonde compréhension des arcanes de la chose publique, chacun peut se prêter à cet exercice de réflexion et partager son avis. Ainsi, je m'engage à te livrer mes pensées qui vont dans ton sens, en espérant qu'elles ne soient pas totalement dénuées de sens.
Répondre à ta question politique ne se limite pas à une simple affirmation ; cela exige une réflexion approfondie sur les structures de pouvoir, les relations humaines et les aspirations des Français qui vivent dans notre pays.
A notre époque, le terme « proximité » s'élève tel un mantra, résonnant harmonieusement à travers les sphères sociales et politiques. Cette notion s'impose aujourd'hui comme une nécessité impérieuse, une condition sine qua non pour refonder les relations qui unissent l'individu au collectif. La démocratie représentative, souvent mise à mal, est invitée à puiser sa vitalité dans cette quête de proximité.
C'est en cultivant des liens renouvelés avec les citoyens que l'action publique aspire à retrouver sa légitimité. Cela passe par un désir ardent de mutation des processus décisionnels, permettant ainsi une réponse adéquate aux enjeux cruciaux de notre temps.
Etre à l’écoute véritable des préoccupations des citoyens, établir un contact authentique, représente un retour à l’essentiel. C'est une démarche de résilience face à un fossé qui ne cesse de se creuser. Les appels à la proximité s'intensifient, se faisant écho comme un cri collectif : il est temps de briser les murs invisibles érigés entre élus et citoyens. Il est impératif de faire de la proximité non seulement un mot d'ordre, mais une réalité tangible, un principe fondamental de notre vie démocratique.
Quel frisson m’a causé le petit Maël ! Un frisson qui, hélas, demeure entaché de doutes, car je ne saurais dire si mon diagnostic fut avisé ou non. Je me propose donc de m’enquérir davantage du sujet afin de déterminer si mon intervention a eu quelque portée ou si, en vérité, elle n’a été que pure vanité. Cette expérience a, en tout cas, élargi mes horizons ; à partir d’aujourd’hui, je me ferai bien plus réservée dans mes initiatives personnelles que je ne l’ai été par le passé.
Toutefois, si je devais dresser un bilan de notre action humanitaire, je dirais que, malgré les inquiétudes, elle me semble s’apparenter à une entreprise à la fois utile et réussie. Je trouve également un grand bonheur à constater l’implication des filles de notre club, qui se sont montrées présentes et se révèlent être de véritables belles âmes, même si je n’en ai jamais douté ! Et je suis très fière de les avoir comme amies.
Je te remercie pour Chloé, qui, dans un élan d’enthousiasme, m’a avoué qu’après avoir lu l’article, elle me dit, fidèle à elle-même : « Woa, je suis trop classe, je ne savais même pas que je pouvais m’exprimer de la sorte ! » LOL.
Je vais clore ici cette longue épître et retourner à mes révisions. Si, par malheur, je n’ai point l’occasion de te relire d’ici là, je vous souhaite, à toi ainsi qu’à Léon, d’ores et déjà d’excellentes fêtes. Que ces moments soient empreints de joie et de douceur !
Bonsoir Til' & Chloé,
SupprimerJe partage totalement ton avis, la preuve est que l'on donne rdv à nos habitants une invitation à un conseil citoyen chaque mois pour à la fois informé, être à l'écoute de tous et surtout coconstruire notre secteur pour le bien en commun.
Je rencontre également les associations qui crée le lien dans les quartiers et sont les principaux acteurs de la vie de notre commune.
Je visite également et ce, de façon fréquente, les infrastructures et communique avec les municipaux pour améliorer leur confort de travail.
Ma priorité est véritablement le bien être de tous dans mon secteur.
Au niveau de l'architecture élus/administration/logistique et services, elle est complexe mais une fois comprise, et ce en collaboration avec les élus du département ainsi que ceux de la région, on œuvre ensemble suivant les compétences de chacun.
Encore félicitations à ta team qui œuvre pour la santé pour tous et je vous souhaite également des fêtes de fin d'année dans la joie et la félicité.
On vous embrasse avec tendresse Til' & Chloé.
Sophana & Léon.
Bonsoir Til
RépondreSupprimerCette mission auprès de Til et les autres filles est restée comme une empreinte au fond de moi et chaque jour je pense à ce que nous avons vécu, ce que nous avons fait, ce que nous avons pu donner de nous. Je pense également à la richesse de ce que les gens m’ont apporté par leur sourire, leur gentillesse, leur gratitude. Cette action humanitaire, est un choc émotionnel fort qui résonne encore en moi car la pauvreté et certaines conditions de vie sont toujours difficiles à regarder et à accepter surtout dans notre pays la France. Je comprends mieux la rage de Til contre nos politiciens. Je remercie encore Til et les amies de m'avoir ouvert les yeux. Lili Coptère
L’inoubliable équipe que nous avons formée avec des liens d’amitiés encore plus renforcés, et bien entendu, notre chef de mission Til au top, sans qui cette mission n’aurait pas existé. Blanche Adécoupé
RépondreSupprimerSalut Chlo salut Til
RépondreSupprimerC’est vrai que cela peut paraître comme une goutte dans un océan, mais quand on est sur le terrain, on peut mesurer l’efficacité des actions. On mesure à quel point les actions sont utiles. Quand on discute avec ces femmes, on comprend que cette mission est une réussite.
C’est sûr qu’on est passées du rire aux larmes. Jusqu'au choc avec le petit garçon. De la satisfaction à l’impression de ne pas avoir fait assez. Deux week-ends chargés d’émotions et de solidarité. Merci Til tu nous à offert cette chance de participer à cette belle action. Lady Gragra
J'ai pris un peu de temps avant d'écrire mon commentaire. Oui, comme toutes les filles, je suis heureuse d'avoir participé, mais… Je ne le referai pas. Je suis prête à verser une somme plus importante pour que le club puisse faire une intervention humanitaire généreuse, prête à porter les cartons, installer les tables, les chaises, à repeindre le plafond (non, peut-être pas) pour dire… faire ce qu'il faut, mais plus jamais dans les murs avec des patientes ou des enfants malades, ça fait trop peur ! Purée, contente que Til ait réagi hyper vite, sinon nous étions toutes dans le caca jusqu'au cou. Non plus jamais. Sinon,Til ton article est trop bien écrit, perso je kiffe, et ton analyse politique, je suis impressionnée. Pamplemousse rose
RépondreSupprimerHello,
RépondreSupprimerFélicitations pour cette nouvelle action rondement menée !
Bravo Til pour ta décision potentiellement décisive pour ce jeune homme. Tu as eu la réaction adéquate à mon avis et surtout rapide.
Concernant la politique, au niveau de la santé, il y a eu le Ségur. Près de 200 euros d’augmentation pour les soignants et des promesses d’embauches.
Il y a une recherche d’optimisation maximale dans le public sachant qu’il y a un administratif pléthorique à payer ( spécialité made in France) et une dette qui pèse de plus en plus.
Mais la politique ne serait-elle pas à l’image de la société ?
Depuis les années 70, où la prospérité était à son zénith, c’est un lent déclin avec heureusement l’énergie nucléaire qui nous sauve la mise. C’est vraiment dommage car la France regorge de talents mais c’est un pays qui tant qu’il n’est pas de nez dans la merde, ne se remet pas en question.
Tôt ou tard, un populiste viendra au pouvoir avec son lot de grosses incertitudes.
Je rappelle que Marine Le PEN pensait qu’un Euro pouvait valoir un Franc si elle le décidait. Pas franchement rassurant lol.
Bonnes fêtes, excellent mariage et vivement votre prochaine action !
Ciaociao
J'écris après toutes les stars, il faut bie un peu de moins bien sur ce blog ! Nous avons fait cette mission humanitaire pour la santé, des dons, des achats … pour améliorer la qualité de vie des jeunes femmes mère et leur enfant. Des souvenirs à jamais dans nos cœurs. John Doeuf
RépondreSupprimerChaque journée était remplie de sa dose d’émotions. Il y avait des sourires mais aussi parfois, la « boule au ventre » face à des situations qui nous dépassent, nous qui vivons dans notre bulle de confort. J’ai été agréablement surprise de me sentir utile, à mon petit niveau, n’ayant aucune compétence médicale.
RépondreSupprimerEt comme dit Til « Tous ces enfants au regard lumineux qu’on a envie de prendre nos bras à tout moment. nous avons envie de les couvrir de bisous et d'amour ! » Daisy Draté
Une action humanitaire c’est le moyen de venir en aide à des personnes qui souffrent. On imagine que l'on va partir en amérique du sud, en Inde, à Madagascar. Til te dit oui, sauf que là, aujourd'hui, nous partons à trois pâtés de maisons.
RépondreSupprimerTil a mené l’équipe avec bienveillance, présente à fond, rassurante, à l’écoute des patientes mais aussi de nous les filles du club qui ne connaissions rien. Elle nous à fait partager son amour d'offrir, d'aider de tendre une main.
Les journées étaient longues et chargées en fatigue et en émotions. C’est tellement dur de résumer ces 2 week-end, mais je vous assure que nous avons partagé des moments intenses avec les copines, nous sommes aujourd'hui encore plus soudées qu'avant cette expérience. Heureuse d’avoir pu apporter ma modeste contribution en quatre jours de mission seulement. j’ai été agréablement surprise de me sentir si utile alors que nous intervenions dans un domaine dans lequel je ne suis pas qualifiée. Chaque poste est important, chaque personnalité est utile et donne vie au groupe. Et c'est toujours agréable lorsqu'une amie te fait comprendre que tu es narcissique, égocentrique, autocentrée… Arrête s'il te plaît Til, j'ai mal aux fesses ! TopMeuhDel
Deux week-ends chargés d’émotions et de solidarité.
RépondreSupprimerEnsuite, j’ai toujours une pensée pour le petit Maël et sa maman. Cette intervention m’a profondément touchée et m’a montré à quel point Til va être une pédiatre géniale et merci de nous montrer le chemin de l'amour de son prochain. Sylvester Staline
On aimerait pouvoir en faire plus et je suis prête à refaire. Sandra Geffroy
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