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  • mardi 27 août 2024

    Journal de bord 27/08/2024 Nos Vacances 2024 (1) New York

    Si l’on passait l’année entière en vacances ; s’amuser serait aussi épuisant que travailler. 

    ~ William Shakespeare / Henry IV

    Voilà, les vacances se terminent. Ma chérie a repris le travail hier, tandis que moi, il me reste cette petite semaine pour remettre mon nez dans mes révisions avant la rentrée.

    Le sujet de nos vacances sera divisé en trois articles.
    • Premier volet sur nos vacances à New York, même si vous trouverez certains commentaires faits par nos parents à Ramatuelle. 
    • Le second et troisième volet portera sur notre semaine à Ramatuelle.

    Je dois vous avouer que notre séjour à Manhattan a été extrêmement bref. Nous avons eu une grande chance, car nous sommes arrivées à New York après les périodes de fortes chaleurs. En moyenne, la température oscillait entre 28 et 30 degrés, ce qui est parfaitement acceptable. Tout au long de mes années d'étudiante, j'ai développé une routine de vacances en format XXL. C'est différent maintenant que je suis mariée et que je me lance en partie dans la vie active et dans ce monde professionnel. Il est évident que... grandir n'a pas que des avantages !

    Les vacances estivales offrent une occasion de se retrouver en famille. Notre lieu de ressourcement, d'accueil et de réunion est l'appartement où réside la maman de Zabeth (Ma nounou). Bien que la famille de Zabeth ne soit pas ma famille de sang, elle a toujours joué un rôle crucial dans ma vie. Quoi qu'il arrive, elle est ma famille américaine ! Je suis également ravie de constater que Chloé a complètement intégré notre famille. Nous profitons de cette opportunité pour célébrer ensemble cette joie de nous retrouver et de lire sur le visage de ceux que nous aimons leurs témoignages de joie. Nous retrouvons les souvenirs de notre enfance qui ajoutent cette saveur singulière à notre vie. Les objectifs, les idéaux ne sont pas les seuls moteurs à nous donner la force de vivre et de progresser dans la vie. Les moments les plus joyeux sont les moments de détente simple passés en famille.

    Quel bonheur et quelle joie que de savoir que Cassy (sœur de Zabeth) et John vont devenir les heureux parents d'une petite fille ou d'un petit garçon, oui, nous ne connaissons pas encore le sexe. Holly va devenir Grand-Maman, elle est aux anges tout comme Zabeth, heureuse de devenir une tante qui sera, une « auntie » en or, cela est certain !

    Chaque matin, je partais faire mon running avec Zabeth pendant que Chloé était encore endormie. C'était génial de nous retrouver toutes les deux, de discuter ensemble, d'être la fille de sa mère (même si elle est ma nounou).
    Je m’explique : contente de parler ma langue maternelle, de ressembler à Zabeth dans ma façon de parler, d'exprimer mes idées, mes sentiments, dans notre vocabulaire employé aussi. Je retrouve ces expressions, mais aussi nos silences. Même notre manière de reprendre notre souffle pendant le running est identique, ou lorsque j'arrange mes cheveux derrière mon oreille.
    Parfois, je suis surprise par cette similitude gestuelle avec ma mère, mais aussi dans mes relations avec autrui, comme quand je parle à une vendeuse. On peut voir l'empreinte, ma vie de femme est marquée par Zabeth. Je suis parfois étonnée par cette relation Mère-Fille. Je ressens de la nostalgie pour les petits moments de tendresse où nous échangions, j'apprécie toujours son parfum. En outre, je réalise que je ris à l'instar d'elle. 
    Je suis pleine de gratitude et je suis très reconnaissante de ce que Zabeth m’a offert tout au long de ma vie. Heureuse de m'apercevoir qu'en prenant mon propre chemin d’indépendance, je ne suis pas ingrate, mais que je me positionne simplement comme une adulte dans ma relation personnelle. Je me rends soudainement compte que Zabeth et Chloé ont parfaitement trouvé leur place et leur rôle dans ma vie de femme et surtout dans mon cœur.

    Mais revenons à New York…
    Nous avons pu visiter l'appartement où j'ai passé la première année de ma vie. La locataire a été extrêmement aimable. Elle a tout de suite donné son accord pour la présence de Zabeth et Chloé.

    Cet appartement est à peu près de taille identique à celui que Chloé et moi avions à Lille. Le bruit est la principale distinction. Situé au quatrième étage étant donné que le magasin qui est situé au bas de l'immeuble a une hauteur de deux étages. L'appartement est très très bruyant.

    En ce qui concerne mes parents, ils se souviennent des matins très tôt (vers les 5h30 am) où, les fenêtres grandes ouvertes, ils pouvaient entendre le chant des oiseaux qui étaient posés sur les arbres du Bryant Park. Un luxe pour New York, précise Mère.

    Selon Père, le prix des appartements augmente de manière significative à chaque étage. A l'époque, ils n'avaient pas les moyens financiers pour envisager un étage supplémentaire dans le quartier du Midtown South. Père précise : « Située entre Times Square et la 5e Avenue, cette localisation face à ce vaste espace vert était un rêve. En outre, ta mère et moi étions tous les deux employés à cette époque dans le quartier d'affaires de New York. Cet appartement était parfait pour nous ! » Mes parents ont eu un joli regard complice à ce moment-là avec un sourire simultané. La nostalgie du passé et des souvenirs idéalisés étaient sans nul doute présents dans leurs esprits.

    Lorsqu'elle a aperçu l'appartement, Zabet n'a pu s'empêcher de verser une légère larme. Elle ne pouvait pas concevoir à l'époque de notre rencontre et que ce lieu allait chambouler pas seulement son plan de carrière professionnelle, mais toute sa vie. Ensuite, nous avons eu l'occasion de partager quelques souvenirs qu'elle nous racontait : Zabeth et moi, bébé, nous descendions dans le parc pour prendre l'air, c'est peut-être la raison de mon attachement pour ce lieu magique à mon cœur. Tandis qu'elle prenait une boisson et travaillait ses cours de français sur son laptop, de mon côté, je faisais ma sieste. Ensuite, nous réintégrions l'appartement dès que la chaleur devenait trop intense pour moi. J'étais un bébé extrêmement sage à l'exception d'une goutte microscopique dans ma couche. Dans ce genre de situation, je me transformais en la pire des pestes : je me mettais à crier, prête à ébranler toute la planète et à rameuter tous les services sociaux de l'enfance existants. Selon Zabeth, j'avais déjà une personnalité bien affirmée.

    Chloé a adoré l'appartement. D'après ses dires, il est extrêmement éclairé, plaisant, bien aménagé et situé dans une position idéale dans la ville. Elle se voit facilement emménager là-bas. (Well…). Oui, New-York est une ville exceptionnelle dont les superlatifs manqueraient presque afin de la décrire. J’adore surtout Manhattan. Je ne suis pas certaine que l’on puisse faire sa vie entière à New-York tant on peut être épuisé de cette ville qui ne dort jamais. Mais une année ou deux, cela doit franchement être génial…

    La locataire qui a compris plus ou moins les propos de Chloé s'est empressée d'exprimer son désir de ne pas vouloir déménager, exprimant son amour pour le quartier et la pleine satisfaction de l'appartement. J'ai approuvé les travaux et je lui ai proposé de lui offrir les deux mois de loyer pendant la durée des travaux. Elle était enchantée. Comme quoi un petit geste peut apporter du bonheur à ceux que nous côtoyons. Nous sommes toutes les quatre descendues boire un verre au bar "Le Porch" qui est près de la fontaine du Bryant Park, presque en face de l'appartement.

    Le vendredi 16, nous sommes retournées à Bryant Park afin d'assister à un concert gratuit : un concert de World Music, avec la chanteuse Natu Camara. Zabeth et moi n'avons pas trop aimé le spectacle proposé, cela sonnait beaucoup trop « éthnique » pour nous. Le reste de la famille (y compris Chloé) l'a apprécié. Toutefois, l'essentiel était de vivre ce moment riche en famille. Le repas après le spectacle (que j'ai offert malgré le désaccord de Zabeth qui souhaitait nous l'offrir) a largement été mon moment préféré. Nous avons dîné chez Gabriel Kreuther. Trop trop bon. Sa terrine de foie gras est, comme dit ma chérie, une vraie tuerie ! C'est un chef alsacien et lorsqu'il a appris que nous étions françaises (oui, ma double nationalité m'arrange parfois *clin d'œil *), il nous a offert à tous un cocktail digestif. Un service impeccable, une adresse où nous retournerons.

    Bien que nous soyons aux États-Unis, nous sommes restées connectées à Paris grâce aux Jeux Olympiques. Nous suivions les sports favoris de chaque personne en différé. Pour Chloé, il y avait au programme tennis, boxe et basket-ball (équipe de France), tandis que pour moi, c'était natation (un peu), escrime (mon sport de prédilection) et basket-ball (Team USA). Nous n'avons pas réussi à susciter l'intérêt de l'autre de nos sports préférés.

    Ce que ma chérie pense de mon sport préféré : « L'escrime » :

    Je vais essayer de décoder ses propos…

    Dans un premier temps, il faut déjà se familiariser avec chaque arme de l’escrime qui possède chacune des spécificités bien particulières. En deuxième temps, comprendre le vocabulaire… Le « fer » est remplacé par le mot « lame », OK, sauf que… parfois l'un des deux combattants a « pris le fer ». Ah ? Je croyais que l'on devait dire « lame » ? Est-ce important ? Heureusement, Til est là pour m’aider : « Cela veut dire que la lame entre en contact avec celle de l’adversaire. » Hein ??? Cela me semble normal puisqu'ils sont l'un contre l'autre et qu'ils doivent combattre, non ???

    Regarder l'escrime à la télévision, c'est un peu n'importe quoi. Deux minuscules silhouettes en blanc s’adonnent à une danse bizarre : j’avance, je recule parfois avec de petits sauts. De temps en temps, un éclair d’argent nous rappelle qu’ils tiennent une arme dans leur main. Puis l'un des adversaires se précipite sur l'autre, pourquoi à ce moment-là ? Parfois, ce n'est pas bon, car il n'avait pas une attitude offensive… (Hum… oui, mais bien sûr !) Mieux vaut laisser tomber, sinon ma tête va exploser.

    Il vient donc le moment où je me fiche complètement des athlètes : je veux juste savoir si la lampe va s’allumer rouge ou verte. Cela devient mon seul centre d’intérêt. Spectacle moyennement intéressant, faut-il bien l'avouer ! Il y a des parades, des ripostes, cela correspond à quoi ? On n'en sait rien, parfois c'est bon, parfois non. En plus, c'est en 45 touches par équipe. Pourquoi se chiffre ? Au bout d’un moment, on décroche honnêtement : personne ne comprend rien à l’escrime.

    Ce que je pense du sport préféré de ma chérie :
    En ce qui concerne le tennis, cette expérience a été plutôt brève, car la championne préférée de ma chérie (Iga Świątek, polonaise) a rapidement perdu son match dans le tournoi.

    Passons à son sport préféré : la boxe.

    Personnellement, je trouve la boxe étrange. Aucune fois dans ma vie, je n'ai ressenti le besoin de me prendre une grosse bûche sur le nez. Non, cela ne m'a jamais traversé l'esprit ! (Que voulez-vous, je suis sans doute trop primaire !) Je dois admettre que je n'ai pas assisté à tous les matchs de boxe, mais uniquement aux demi-finales des super-lourds (+92 kg) où, dans l'un des deux combats, un Français concourait.

    Lors de la première demi-finale, un boxeur ouzbek lançait des coups de poings à l'instar d'un distributeur de boisson qui donne des sodas. Le style de personne qui te fait dire : « Tiens… De retour à Paris, il serait bon que je vérifie si nos cotisations de la mutuelle sont correctement à jour. » Il affrontait un pauvre Allemand qui a éprouvé toutes les difficultés du monde à se maintenir debout. L'Allemand n'était cependant pas très rancunier, puisqu'après avoir subi de nombreux coups de poings, celui-ci prenait parfois le boxeur ouzbek dans ses bras pour lui faire de gros câlins. Ils étaient mignons tous les deux !

    C'est le boxeur ouzbek qui a gagné et qui s'est qualifié pour la finale.

    Ensuite, notre Français arriva pour la deuxième demi-finale contre un Espagnol. Alors, comment puis-je vous décrire cela ?

    Notre boxeur français est un homme déjà d'un certain âge qui a perdu ses cheveux. Peut-être se les a-t-il arraché en observant la première demi-finale. Il est un peu bedonnant, nous sommes bien loin du physique de Rocky Balboa ! Lorsque nous l'avons découvert à l'écran, nous n'étions pas certaines qu'il serait encore parmi nous après la bataille. D'où la question de Zabeth : « La Fédération offre-t-elle des distinctions à titre posthume ? » Avant même que le combat commence, il se mettait des coups de poing à lui-même (le pauvre, il me faisait pitié, on avait envie de lui dire : attends, nous allons te trouver un copain pour jouer avec toi !). Peut-être n'était-il pas au courant que c'est sur les autres que l'on doit taper ? Enfin bref… Il est donc logique qu'il ait perdu. Maintenant, selon Zabeth, « face à l'adversaire qu'il devait affronter en finale, il était préférable de se coucher par terre et de faire le mort ! Cela est plus raisonnable ! Au pire, perdre au point et laisser le gars au sale caractère affronter son vainqueur. » Chlo était hilare (aux larmes) en nous écoutant tout en nous traitant toutes les deux d'idiotes. Nous traduisions également nos commentaires au reste de la famille. Je crois que personne n'avait autant ri devant un match de boxe.

    Regarder un match de boxe à la télévision, pendant que les boxeurs se font bing bing bong et qu'ils se cabossent de partout, ma chérie pousse de temps en temps de petits cris : « Wow… comme c'est beau, tu as vu ça ? » Ma réponse : « Hum… Oui, j'ai vu que l'un des deux grimaçait, mais rien de plus. » Chloé : « Mais non, il a fait bras avant, bras arrière et crochet ! » Moi : « Hummm… Alors ça change tout ! Oui, oui oui...» Et là, je ne sais pas pourquoi, mais tout le monde rigolait. Pfff, la solidarité n'est plus ce qu'elle était jadis ! Personne pour me sauver des griffes de ma chérie.

    Cela nous ramène à la subjectivité du Beau de Thomas d'Aquin. Sauf que si je peux me permettre cette petite digression pour moi, la beauté doit être équilibrée, inspirante, nous offrir du plaisir et de l’envie. Comment peut-on être admirative d'un homme qui cherche à aplatir le nez de l'autre ?

    Pendant notre séjour à Ramatuelle, alors que je racontais notre initiation à la boxe, tout le monde était hilare, ma Chlo en tête. C'est à ce moment-là que son père nous apprend que lors des débuts de Chloé dans le monde de la boxe, il était contraint de retenir son épouse qui souhaitait monter sur le ring pour attaquer et donner une « torgnole » à l'adversaire de leur fille.
    La mère de Chloé nous enseigne : « Parfois, il existe quelques stéréotypes : certains estiment que Chloé est automatiquement bagarreuse, mais la boxe n'a rien à voir avec cela ! Il s'agit d'une activité sportive similaire à l'escrime ou au football. En outre, en tant qu'avocate, je suis bien plus agressive et bagarreuse que Chloé. » 
    A ce moment-là, la tête de Père m'a provoqué un éclat de rire. Principalement. Lorsqu'il a rajouté : « Oh, mais… nous vous croyons sur parole Madame ! » Mère a ajouté : « La discipline est primordiale, que ce soit dans le sport ou dans la vie, ainsi que le respect des autres et de soi-même. »

    L'atmosphère se détériorait, oui, j'ai ressenti un léger flottement (LOL). Heureusement, Père nous affirme que notre champion français a perdu, car il n'avait pas suivi les mêmes séances d'entraînement que Charlie Chaplin.
    Etant donné que personne d'entre nous ne savait de quoi parlait Père, il nous a annoncé qu'à la fin du repas, il nous présenterait ce secret que tout boxeur devrait connaître…

    Effectivement, la maman de Chloé a raison : Chloé est bien plus girly et plus douce que moi, par exemple. Ces mouvements sont moins agressifs, moins secs que les miens, sa voix est également beaucoup plus douce. Elle se distingue par sa douceur et sa timidité, ce qui peut être surprenant pour une boxeuse.
    Selon Chlo : « A l'origine, je souhaitais trouver une activité où je puisse avoir confiance en moi. Une pratique sportive qui me permet de m'entraîner à me protéger contre les agressions de certains individus (garçons de mon âge). Je pratique la boxe anglaise et non la boxe comme vous dites, car il y a des tas de boxe : la boxe française (savate), la boxe thaï, la boxe fitness, le fit boxing, le piloxing etc… La boxe anglaise m'a libéré, c'est un sport qui requiert de la force, du courage et de la persévérance. Mon sport contribue à ébranler le mythe de la femme vulnérable et sensible. »

    Comme convenu, après le repas, Père revint avec son laptop et nous présenta un extrait de "Les lumières de la ville" (City lights) de 1931.
    Si, comme pour nous, ce film vous est inconnu, vous ne pourrez pas vous empêcher de rire. En ce qui concerne ceux qui le connaissent déjà, je suis convaincue qu'ils vont encore rire en le revisionnant. Je souhaite que cet extrait de film vous apporte autant de bonheur que cela fût le cas pour nous tous. C'est extraordinaire, même Mère a souri à plusieurs reprises, c'est peu dire…
     
    Extrait (magique) du film "Les lumières de la ville" : ICI

    Attention, ne pas confondre avec le court métrage où Charlot est boxeur. ( the champion ) 1915.  ICI

    Pour terminer sur notre séjour new-yorkais…

    Évidemment, nous avons décidé de faire un petit tour au musée de Moma, notre musée favori à toutes les deux. Nous avons également assisté à une exposition (très réussie) présentée dans le « The Fifth Avenue Hotel » qui commémore les 200 ans de la 5e Avenue. De magnifiques photos et de nombreux souvenirs ont été vus, tels que des plans détaillés réalisés pour les premiers visiteurs de Central Park en 1860. Le livre du Centenaire de la 5e Avenue a même été consulté.

    Nous avons eu la chance extraordinaire de déambuler à New York en vélo électrique (location chez Unlimited Biking: Central Park). Le samedi 10, la circulation automobile était interdite de  Brooklyn Bridge à Central Park. Cela métamorphosait entièrement Manhattan et instaurait une belle ambiance festive.

    Et oui, je vais vous choquer, mais je me suis régalée avec le Shake Shack Burger, le Supreme de Bare Burger, les pancakes à la Ricotta de Five Leaves ou les donuts de Dough Les deux seules bonnes raisons qui peuvent me faire traverser le Brooklyn Bridge.

    Il est déjà nécessaire de penser à notre retour, même Chloé a trouvé notre séjour trop court. Chaque fois que je quitte New York, c'est un véritable déchirement et il m'est bien difficile de ne pas verser ma petite larme. Ils me manquent déjà tous…

    A Bientôt,
    Chlo & 
    Til