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  • mardi 23 avril 2024

    Journal de bord 23/04/2024 Notre semaine de vacances à Venise (1)



    "Qui la voit une fois s’en énamoure pour la vie et ne la quitte jamais plus, ou s’il la quitte c’est pour bientôt la retrouver...De ce désir d’y retourner elle prit le nom de VENETIA, comme pour dire à ceux qui la quittent, dans une douce prière : Veni etiam, reviens encore." 

    Eloge de Venise, de Luigi Grotto Cieco d’Hadria, prononcé pour la consécration du Doge sérénissime de Venise Luigi Mocenigo, le 23 août 1570

    Une longue phrase d'introduction pour vous présenter notre voyage à Venise.

    Nous sommes de retour chez nous à Lille après cette semaine passée dans cette Venise enchanteresse. Chloé est restée à Paris en raison de son travail, et elle rentre ce soir par le TGV; tandis que j'ai pris la route (en voiture) ce matin très tôt avant de me rendre au CHU prendre mon service.

    Je vous suggère le résumé de notre voyage en différents articles. 

    Revenons dans le passé…
    Lundi, 15 mars 2024. La nuit a été courte, le taxi nous attendait à 8 h 45 aux pieds de l'appartement parisien de mes parents pour nous emmener à l'aéroport de Beauvais. Aéroport le plus désorganisé de France. Nous devions attendre une demi-heure avant d'avoir notre vol.

    Ah, ce moment merveilleux des aéroports…
    Le taxi nous dépose à Dache de l'aéroport, car il y a des travaux 
    Wow, génial ! Comment ça ? Cela ne devrait pas me gêner, car je cours tous les jours ? Oui, mais je ne cours pas avec ma valise à la main et Chloé qui n'arrête pas de râler, une roue de sa valise dysfonctionne ! 

    La bonne ambiance des départs en vacances...

    Entre cet été et ce mois de mars, j'ai changé de téléphone ; j'ai donc dû réinstaller sur mon IPhone "Flight Radar" (un Air Tracker c'est censé te renseigner sur tous les vols à tout moment !). Sauf que voilà, il s'est installé en coréen et donc pas facile de modifier la langue pour le mettre en anglais. Chlo: « Tu ne l'as pas vérifié avant de partir ? » Ma réponse : « Evitons l'insincérité et les faux-semblants : Tu sais bien, mon cœur, j'adore les challenges les jours de départ, le coréen, c'est tellement plus original ! » Réponse de Chloé «Ah ?!» 
    Je me greffe quasiment mon smartphone à l'oreille, et que dois-je regarder ? Me voilà face à un dilemme : L' application ou les écrans de contrôle ? N'y a-t-il pas de grève aujourd'hui ? Voilà que le doute m'envahit, n'oublions pas que nous sommes en France !

    Je n'arrive plus à cligner des yeux de peur de rater cette information capitale sur les moniteurs, le plus important est surtout d'avoir l'information avant la voix au micro annonçant le numéro de la porte d'embarquement, sinon, dans un tel cas, le temps que nous traversions tout l'aéroport (car oui, nous serons évidemment du mauvais côté) une queue interminable se sera créée, et il fait une chaleur étouffante et Chloé a mal aux pieds. Elle aurait dû mettre d'autres souliers, me dit-elle, comme si je pouvais changer quelque chose à ça. 
    Mon application m'annonce qu'elle recherche ma requête, ensuite elle me dit que ma demande est en cours (ah… espoir), pour finir par recevoir le message : « Quel dommage, l'aéroport n'a pas fourni les informations nécessaires pour pouvoir donner les informations souhaitées sur le vol qui vous intéresse. Puis le message suivant : Pour vous rendre au cratère de Maniitsoq au Groenland, c'est porte 4 ! (Euh, excusez-moi, faites-vous le détour par Venise ? Il faut que cette application cesse de m'agacer,  sinon c'est avec des sèche-cheveux que nous allons nous rendre sur la banquise !) Puis l'appli veut me tranquilliser : « En ce qui concerne votre demande, n'ayez aucune crainte : une hôtesse de l'aéroport va annoncer le numéro de la porte d'embarquement, vous pouvez dès à présent préparer votre billet et votre passeport, ainsi qu'un échantillon de votre moelle épinère, merci de votre confiance ! » Merci, "Flight Radar" vous êtes trop aimable ! GGGrrr
    L'avion qui doit nous emmener se pose finalement avec une heure de retard... Heureusement, Beauvais n'est pas Orly, nous sommes parvenues à embarquer pour notre semaine de farniente.

    Chloé déteste l'avion avec l'angoisse du décollage. Nous volions depuis une trentaine de minutes, lorsque nous entendons la voix du pilote nous dire : « Mesdames et messieurs, ici votre capitaine, votre attention, s'il vous plaît ». Chloé avait une trouille bleue, se disait que c'était foutu… Elle était à deux doigts des pleurs, se cramponnait à moi tel un koala à son arbre, et se préparait déjà à une annonce du style « Nos moteurs sont HS, nous allons nous scratcher donc gardez le sourire, vous aurez un air plus avenant dans votre cerceuil ! » Si tel est le cas, mieux vaut avoir en tête les bonnes prières : « Notre père qui est aux cieux ! … » Il s'est avéré que nous n'étions pas les seules amoureuses de l'appareil. Un homme avait décidé d'utiliser notre pilote pour faire sa demande en mariage à sa chère et tendre ! Elle a hurlé de bonheur, nous avons tous applaudi, et fin de l'histoire.

    A notre sortie, Chloé reprenait doucement ses couleurs, le chauffeur de l'hôtel Excelsior (Flavio) était bien présent. Nous n'avions pas prévu d'avoir une heure de voiture, avec la joie de traverser une banlieue sale et pas très avenante et une zone industrielle (C'est toujours très glamour !) avant d’arriver à Venise. Pour voyager avec Ryanair, il faut aimer les voyages en voiture !

    Nos vacances ont réellement commencé lorsque nous sommes montées sur le bateau pour rejoindre notre hôtel.

    Juste magique !!! Tonio était au commande (il est adorable, même si un peu macho !) jusqu'à notre hôtel : la meilleure façon d'entrer à Venise. Un régal de sensations et de beauté ! Nous sommes complètement subjuguées par la lumière, l'atmosphère qui se dégage de la ville.
    Le trajet s'est déroulé dans une très bonne ambiance, au parfum d'excursion ! (Tonio parle anglais et se débrouille en français, le tout à la sauce italienne. Peu importe la langue, lorsque Tonio parle avec son accent, si agréable nous avons toujours l'air t'entendre un air d'opéra, il y a toujours ce côté Belcanto.

    Nous étions venues avec Zabeth lors du carnaval de Venise. Il me semble que j'avais 8 ou 9 ans, mais je ne me rappelais pas de cet instant enchanteur de notre arrivée à Venise. C'était en février, il y avait de la neige. Des haut-parleurs diffusaient les quatre saisons de Vivaldi dans la ville. Je n’oublierai jamais ces magnifiques souvenirs. C'est un peu comme si Venise voulait me rappeler qu’il faut que je garde mes yeux d’enfants et la simplicité du moment présent, se laisser porter par le rythme lent de l’eau et d’une envie de flânerie aux bras de la plus géniale des femmes. Qui n'a jamais rêvé de visiter la romantique Venise  avec la plus belle compagne ?

    En arrivant à notre hôtel, C'est débordantes d’enthousiasme, les yeux plein d'étoiles que nous nous sommes présentées à la réception. Nous nous sommes retrouvées face à une charmante jeune femme brune, aux yeux bleus magnifiques arborant un foulard en satin soigneusement attaché autour du cou, une coiffure impeccable et raffinée, ainsi qu'une voix posée et chaleureuse sur un air du concerto pour mandoline de Vivaldi.

    Je présente mon passeport américain (oui, je suis toujours en voyage avec ma nationalité américaine), et elle me demande un instant. Son retour est accompagné d'un immense sourire et d'un énorme bouquet de roses rouges, accompagné d'un petit mot : "Que chaque jour de votre lune de miel soit rempli d'une romance sans fin et de passion ! Je vous souhaite le plus beau des voyages d'amour... Puissiez-vous vivre les meilleurs moments de votre vie." signé L' Anonyme Romain". Je sentais à la fois notre bonheur et notre émotion à toutes les deux. Nous étions toutes les deux en larmes.
    Encore merci, l'Anonyme Romain, grande classe et plein de bonnes choses à toi aussi  et nous t'envoyons plein de grosses bises ! 

    Le chasseur nous a guidées vers notre suite. Alors, je peux déjà vous entendre… Il désigne cela comme une suite, car nous avons demandé un petit balcon, mais cela ne correspond pas à une suite de 300 m2 que vous pouvez voir au cinéma, même si notre chambre est plutôt spacieuse et agréable. Nos larmes de joie ont touché la réceptionniste, l'hôtel nous a donc offert une bouteille de champagne et des chocolats pour notre lune de miel. Après avoir pris une douche rapide et être changées, même si l'heure était avancée (16 h 15), nous avons décidé de reprendre le bateau de l'hôtel afin de nous rendre dans le centre historique de Venise pour déjeuner. 

    Le conducteur de la navette de l'hôtel nous a dirigés vers le restaurant (Da Carletto) situé dans une ruelle pittoresque qui offre des repas en continu. Notre choix n'a pas été une choucroute ! Surprenant, n'est-ce pas? Les pâtes étaient garnies de crabe et de tomates cerises, tout cela était enveloppé dans la carapace du crabe (c'était très beau et surtout très bon). Biondi Santi Rosso di Montalcino 2017 est le vin rouge qui a accompagné notre repas (excellent vin !). Une glace maison à la fraise et à la vanille accompagnée d'un coulis de fruits rouges. Pour un montant très abordable (280 € tips included). En réalité, nous avons passé un excellent repas.

    Une fois revigorés, l'estomac bien rempli, nous étions fin prêtes à découvrir cette ville d'art et de culture au charme envoûtant. Nous étions à 5 minutes de la sublime Piazza San Marco. Le seul tout petit problème technique : entre la fatigue du voyage, le stress, la chaleur, le repas et surtout cet excellent vin, nous étions toutes les deux pompettes (LOL).

    Malgré le monde, nous avons réussi à atteindre la place où nous avons pu contempler la magnifique basilique San Marco, la Tour de l'Horloge et le Palais des Doges. Jusqu'à présent, nous étions deux touristes respectables jusqu'à ce qu'une table se libère sous nos yeux à la terrasse du Caffè Florian. Nous avons sauté sur la table comme deux harpies en un instant, complètement hilares indifférentes des personnes qui attendaient une table (Aucune éducation, ses femmes d'aujourd'hui !). A ce moment précis, Chloé me fait savoir que nous ne pouvons plus consommer de thé ni de café, il est trop tard, donc nous devons opter pour une coupe de champagne (la vie est difficile !) En outre, cela est frais ; cela aidera notre digestion. Alors... Si vous entendez Chloé vous prodiguer des recommandations médicales, fuyez ! (MDR).

    Après cette pause bien méritée, oui, d'accord, c’est cliché, oui, c’est hors de prix (140€\30 mn), oui c’est une activité pour les touristes… Mais on s'en fiche, c'est génial, d'être assise dans une gondole à l’ancienne, dirigée d’une main de maître par un gondolier en canotier et en habit traditionnel qui chante faux comme une casserole…

    A titre d'anecdote, Franz Liszt lui-même succomba au mythe des barcarolles de Venise et des chants d'amour, et voyagea en gondole jusqu'au Lido (où se trouve notre hôtel). Cela lui inspira à composer le Tasso lamento e trionfo, un poème symphonique inspiré de Venise et de ses chants.

    Théohile Gautier aussi demanda à des gondoliers de chanter la nuit dans la lagune de Venise des chants populaires d’amour vénitiens.Wagner fut particulièrement bouleversé par ces chants mélancoliques depuis la chambre qu’il occupait donnant sur le Grand Canal de Venise dans le palais Giustinian Brandolin .
    « C’est au cours d’une nuit d’insomnie que j’entendis pour la première fois l’hymne des gondoliers de Venise. Venant du Rialto, montait une plainte rude, reprise après des pauses souvent prolongées par d’autres gondoliers vers l’Academia ou place Saint Marc Wagner.

    Après avoir effectué un de nos tours de gondole, nous sommes retournées à notre hôtel pour pratiquer la langue… italienne, bien sûr !

    La suite la semaine prochaine...

    A Bientôt,
    Chlo & 
    Til 

    dimanche 7 avril 2024

    Journal de bord 08/04/2024

    “Le présent accouche, dit-on, de l'avenir.” 


    Nous entamons cet article très fort avec cette citation de Voltaire.
    Nous vous exprimons notre profonde gratitude pour tout le courrier que nous avons reçu (516) concernant la décision de Chloé de ne plus souhaiter devenir une artiste peintre. Malheureusement, nous ne sommes pas en mesure de répondre à chacun d'entre vous individuellement pour une raison de temps.

    J'aurai désiré que cette page soit rédigée par ma chérie. Qu'elle prenne le temps de vous livrer les choses qui l'ont influencée qui lui ont permis de prendre sa décision avec ses mots. Elle désire que je l'assiste dans cette mission... Je vais tenter de reproduire de manière fidèle les paroles de Chloé, ce qui peut être un exercice assez laborieux, car notre discussion n'a pas été organisée de manière méthodique.

    Choisir une carrière artistique c’est d’abord suivre la voie de la passion (mais également de l’aventure!).

    Chloé dit que cela a été une décision difficile à prendre, car cela était son rêve d'enfant, mais elle préfère garder son travail qu'elle aime beaucoup et peindre occasionnellement, et malgré tout, sa décision n'est pas définitive.

    Les éléments de conversation qui ont contribué à la prise de décision de Chloé :

    Il est bien connu que les carrières artistiques sont souvent marquées par une grande incertitude, ce qui nécessite d'apprendre à composer. Cette vie d'artistes ne présente que rarement des aspects routiniers et leur sortie est toujours difficile à anticiper, même si un véritable talent est présent. Cependant, malgré les nombreux avantages de l'absence de routine, l'insécurité qui la sous-tend peut également entraîner de l'épuisement physique et psychologique, à moyen ou long terme. Beaucoup d'artistes le font plutôt par dépit. Elle a la chance d'avoir le choix, un métier qu'elle aime et une épouse qui l'épaule à 100 % et qui peut survenir à ses besoins.

    Ce qui gène également Chloé, c'est également le système des évaluations par les pairs qui contribue également à l'incertitude associée aux carrières artistiques. Ces évaluations seraient aisées si elles conduisaient à déterminer les qualités et les caractéristiques des productions artistiques à partir d'une échelle de mesure et d'un ensemble stable de critères dépourvus d'ambiguïté. Mais ce n'est pas le cas. La valeur des œuvres s'associe ainsi à la position de l'artiste sur la scène locale et mondiale, à sa réputation, aux évaluations des experts et aux appréciations du marché. De cette façon, la diversité d'experts et la pluralité des critères et de leurs interprétations rendent compliquée toute évaluation consensuelle de la valeur artistique. En effet, les professionnels des mondes de l'art ne cessent de procéder à des classements et de hiérarchiser, à travers leurs propres jugements et préférences.

    Ajoutons que dans la plupart des cas, les revenus des artistes sont assurés uniquement s'il y a une demande pour leurs œuvres. Contrairement à certains domaines d'activités, l'augmentation du nombre d'heures de travail effectuées ne permet pas pour autant d'augmenter les revenus. Cela décourage, puisqu'il y a rarement une corrélation entre les efforts fournis et les gains.

    Irène a finalement réussi à donner le coup de grâce !
    La plupart du temps, l'incertitude provoque des pensées anxiogènes chez les personnes qui y sont confrontées. Souvent, celles-ci cherchent à réduire ces émotions désagréables en adoptant des comportements comme de l'évitement, des réactions compulsives, des besoins excessifs d'être rassurées, etc. Toutefois, ces comportements ne font en fait qu'alimenter l'incertitude. L'anxiété est une réaction émotive normale face à l'incertitude. Elle permet notamment de reconnaître le danger et d'y réagir. Par contre, il arrive que son emprise sur certaines personnes soit excessive au point de nuire à leur fonctionnement et donc au développement de leur carrière, ce qui semble être le cas de Chloé.

    Il faudrait pouvoir lâcher-prise sur les sensations désagréables : il serait préférable de ne pas chercher à contrôler les sensations désagréables qui nous habitent lors de périodes d'anxiété. Mieux vaut reconnaître leurs présences, les accueillir calmement et faire confiance à la capacité de régularisation de l'organisme.

    Irène a dit à Chloé : « Il faudrait que tu deviennes consciente de tes pensées : t'imaginer toujours le pire scénario nuit à l'avancement de tes projets, 
    surtout si tu n'en as pas conscience. » 

    Ainsi, voici les raisons pour lesquelles Chloé a préféré opter pour cette décision de ne pas avoir un statut professionnel en tant qu'artiste peintre. 

    Bravo à vous, en ce mois de mars, nous avons dépassé les 100.000 connexions et un record de 4050\ jour.







    Il ne sera pas question que je vous parle de la dernière exposition que nous avons visitée. Le talent suprême serait de nous faire croire que dans cette exposition il y en avait !

    A mon avis, certaines classes de primaires sont beaucoup plus performantes, voire meilleures artistiquement. Même Chloé (bien meilleur public que moi) a admis que cela n'était pas génial !
    La buvette comme l'exposition : j'ai l'habitude de consommer lors de ces expositions gratuites pour aider les organisateurs, même si le spectacle ne me sied pas. Je ne me suis pas tenté de prendre un verre de vin ni de bière, j'ai préféré prendre un café. Malheureusement, celui-ci était « tièdasse » (un nouveau terme pour moi !) et de mauvaise qualité.

    En ce qui concerne la présentation musicale, nous avons fait la rencontre de l'emblème de la disgrâce musicale, une performance épouvantable. La programmatrice de l'exposition nous annonce que nous avons de la chance, que c'est un groupe musical professionnel de la région.
    Le groupe joue du rock-grunge alternatif ! (Oui, le style est déjà effrayant !)
    Cette musique est parfaite pour accompagner une exposition de peinture et de sculpture, elle encourage à la rêverie, enfin… Si vous êtes sourd, aveugle, c'est un petit plus ! Vous allez comprendre pourquoi...

    Un quartette composé d'une chanteuse (plutôt d'une chiant-euse) qui était vêtue comme l'as de pique et chantait faux comme une casserole, avec un verre de vin à la main. Les musiciens étaient semblables à des clochards, avec des cheveux collants et des vêtements sales. Un guitariste complètement défoncé, tandis que les deux autres (batteur et bassiste) devaient faire la découverte de leur instrument. Le tout avec des sifflements, des craquements en tout genre, des larsen, le son était mauvais, saturé, des réglages techniques calamiteux et même peut-être inexistants. Le résultat était sans surprise cacophonique.

    Ils auraient dû faire leur prestation cinq minutes avant la fermeture de l'exposition, car cela fut particulièrement efficace. La musique avait à peine démarré que toutes les personnes présentes se sont dirigées vers la sortie à pas soutenus. J'étais sur le point de crier : les enfants et les femmes d'abord !

    Nous sommes vite rentrées dans notre petit nid d'amour. C'est dans de tels moments que l'on s'aperçoit que c'est un pur lieu de joie, de rire, de paix, de sérénité et d'amour. Quel bonheur de pouvoir se ressourcer loin des ondes, du tumulte et de cet effet « cocktail » de pollutions de la vue et de l'ouie.

    Notre programme pour les jours à venir... 

    Le samedi 13 nous partons pour Paris. Nous déjeunons chez les parents de Chlo, et le soir nous improviserons. Le dimanche paisible dans l'appartement de mes parents. 

    Lundi, nous nous rendons à Venise pour une semaine à l'Hotel Excelsior. 
    Départ Lundi 15 de Paris Beauvais à 10 h 50, arrivée à Treviso à 12 h 30.
    La compagnie aérienne n'est pas très bonne, car c'est Ryanair, mais pas le choix ! Là un chauffeur de l'hôtel devrait nous accueillir avec la voiture et ensuite la navette bateau pour rejoindre l'hôtel.

    Au programme, balades, musées, restaurants, et pour Chlo peinture, puisqu'elle veut peindre là-bas.

    Pour le retour (je chasse de mon esprit ses vilains mots), samedi 20 avec Easyjet, départ de Marco Polo 20 h 45 arrivée à Orly à 22 h 30. avec Easyjet. 

    Nous vous souhaitons une excellente semaine à tous.

    A Bientôt,
    Chlo & 
    Til