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  • lundi 21 avril 2025

    Journal de bord 22/04/2025 Transition, soutien, avenir.

     “A la Croisée des Chemins : Entre nos examens et la découverte de soi.”

    Moi (lol) / Juste entre nous 2 

    Avant toute chose, je souhaite exprimer ma gratitude envers Arnaud, qui nous permet d'appréhender une exposition du moment. Je vous invite à découvrir un résumé empreint de délicatesse et de pertinence, qui se trouve dans les commentaires de l'article antérieur, intitulé : "Journal de bord 15/04/2025 Autisme : Force Cachée".

    Je tenais à te dire Arnaud, à quel point j'apprécie ta réflexion sur le musée d'Orsay et son implication dans l'exposition "100 œuvres qui racontent le climat". C'est vraiment réjouissant de voir que des institutions comme celle-ci s'engagent dans des dialogues sur des enjeux aussi cruciaux pour notre époque. Ton enthousiasme résonne avec une délicatesse qui interpelle et invite à la réflexion.

    Tu évoques avec tendresse le musée Ingres Bourdelle, ce lieu empreint de souvenirs de ton adolescence. L’architecture en briques rouges, reflet d'une histoire riche, souligne combien cet héritage culturel est précieux. Ce musée, ancien palais épiscopal, semble être le gardien d'une mémoire, un espace où passé et présent se rencontrent.

    Ta promenade à travers les salles, notamment celle du Prince Noir, témoigne de cette connexion personnelle à l'histoire. C'est fascinant de voir comment, malgré le temps qui passe, ta mémoire se réveille au contact de ce lieu cher à ton cœur. Ton humour sur tes anciennes passions pour le football ajoute une touche charmante à ton récit.

    Les œuvres que tu mentionnes, du Songe d'Ossian à Monet, nous rappellent que l'art est un miroir de notre humanité, un langage universel qui transcende le temps et les générations. Ton invitation à redécouvrir ce qui se trouve juste à côté de chez soi est un bel appel à l’éveil et à l’appréciation des beautés souvent négligées.

    Quant à ton expérience avec l'église St Jacques, elle nous rappelle que l'histoire est un palimpseste, où les cicatrices du passé se mêlent aux aspirations du futur. Ton constat sur l'état de l'édifice, en contraste avec la rénovation de Notre-Dame, souligne l'importance de préserver notre patrimoine tout en réfléchissant à notre responsabilité envers l'histoire.

    Enfin, ton témoignage sur l'évolution de ton intérêt pour l'art et l'histoire est une belle illustration de ce que la vie nous enseigne. Il est vrai que chaque étape de notre existence est une occasion de redécouverte, d'ouverture, et parfois, d'émerveillement.

    Merci pour ce partage qui, à travers sa simplicité, nous invite à une contemplation plus profonde.

    Pour illustrer ce nouvel article, ma chérie a choisi de ne pas déployer l'étendue de son talent artistique. En effet, un simple instantané de ce modeste recoin de ma bibliothèque dédiée à la littérature francophone a suffi. Comme vous le constaterez, il n'y a rien d'extraordinaire… Ce  sont des classiques comme toute étudiante lambda. Peut-être est-ce précisément dans cet ordinaire que se cache l'essentiel ?

    A l’aube de son examen de management, Chloé se trouve à un tournant décisif, un moment hautement symbolique où se joue l'aboutissement de ses efforts. Nous nous tenons, dans cette période incertaine, devant la porte scellée qui mène à un espace où son avenir va se dessiner.

    Lors de la semaine dernière, nous avons rigoureusement suivi un programme de révisions, tel un rite ancestral destiné à conjurer les incertitudes qui nous entourent. Mon souhait est d’épargner à Chloé la tempête dévastatrice souvent qualifiée de "stress des examens", un fléau sournois que son handicap ne fait qu’intensifier. Plutôt que de fuir le problème avec des solutions éphémères, j'opte pour un retour aux méthodes éprouvées, aux fondamentaux réconfortants.

    Nous plongeons dans la relecture de ses notes et pratiquons des exercices de respiration abdominale, des outils simples qui nous ancrent dans le moment présent. Parallèlement, nous veillons à maintenir une hygiène de vie saine, cette clé essentielle qui nous relie à la quintessence de notre humanité : s’aérer, bouger, nourrir notre corps avec soin et savourer le doux réconfort d'un sommeil réparateur. Mon désir le plus ardent est de la préserver des soucis qui pourraient surgir durant ces jours cruciaux, impulsé par un instinct protecteur, tel une armure bienveillante.

    Nos échanges nous plongeant dans les méandres du stress et de ses mécanismes. Ce dernier, enraciné dans la peur de l’inconnu et ce sentiment oppressant de perte de contrôle face à un avenir imprévisible, se révèle être un adversaire redoutable. Cependant, dans cette période de préparation intense, nous avons le pouvoir d’être les architectes de notre propre destinée. En cultivant des pensées positives et en repoussant les ombres du doute, telles que la peur de l’échec ou le découragement, nous éclairons notre chemin. Ensemble, nous formons une connexion vibrante, une émanation d'énergie qui dissipe les pensées négatives, rappelant sans cesse que le succès ne réside pas uniquement dans le résultat, mais aussi dans le parcours, dans chaque étape qui façonne Chloé.

    J'ai veillé à prévenir l'hôpital, car je vais accompagner Chloé en voiture à son examen. Il me semble crucial de l’encourager jusqu’au bout, malgré les défis que cela pose. La motivation, quand on y réfléchit, est ce souffle de vie qui nous pousse à avancer. Elle s’éveille lorsque les bénéfices de nos actions surpassent les efforts que nous y consacrons. Mais pour ce moment décisif, pour l’avenir de Chloé, la question demeure : est-ce vraiment le cas ?

    A mesure que les années m'ont rapprochée de ma bien-aimée, j’ai compris que le mot "danger" s’entrelace souvent avec "opportunité". Chaque épreuve de notre existence, bien que perçue comme un risque de dissolution, se transforme aussi en une chance pour un rapprochement authentique et une compréhension mutuelle profonde. Ce sont ces moments critiques qui ouvrent la voie à l'émergence de ressources insoupçonnées : générosité, empathie, résilience… Des qualités que le quotidien implacable peut parfois faire taire ou même étouffer.

    Pourtant, j'éprouve parfois un sentiment de culpabilité. Je suis consciente, à bien des égards, que mon aide est limitée. Je peux envelopper Chloé de mes bras pour lui offrir du réconfort, mais articuler les mots qu'elle désire tant entendre reste un défi délicat. Avant chaque étape que nous traversons ensemble, je m’adonne à l'exercice de lucidité, réfléchissant à la nature même de Chloé, à la personne qui partage ma vie et à ses attentes envers moi. Je sais que ma lucidité est teintée d’humanité, que je donne de moi-même en fonction de mes expériences et de mes blessures personnelles. Ainsi, dans cette relation, rien n'est jamais acquis ; chaque jour, il nous faut nourrir cette flamme fragile.

    Dans cet espace restreint par les exigences du parcours de Chloé, j'ai dû réduire mes heures d'apprentissage et de révision. Le mois à venir s'annonce particulièrement intense pour moi, marquant l'apothéose de mon externat : mon dernier examen, un échec impensable. Je ne dirais pas que je ressens un stress accablant, mais il est impératif de mettre toutes les chances de mon côté. Hier encore, alors que j’étais en plein service, j’ai dû faire face aux défis liés à une insuffisance rénale. Nous sommes là confrontés à une pathologie souvent méconnue dans le domaine pédiatrique et poutant le cas s'est présenté. Alors que je me projette vers la médecine générale, un champ distinct mais essentiel pour mon développement, ma détermination se renforce dans cette dualité : jongler entre la spécificité des cas rencontrés et la nécessité de dépasser les contraintes imposées par le cursus.

    Parallèlement, l'attente qui pèse sur mes parents intensifie de plus en plus le poids de leurs espérances sur mes épaules. Ils guettent avec impatience la date de mon examen final, non seulement comme un rite de passage, mais aussi comme un prélude à un déménagement imminent. Les meubles, témoins silencieux d'une vie partagée, se préparent à quitter leur quotidien, vides de sens, pour être vendus ou offerts, n’ayant plus leur place dans leur nouvelle maison à Bruxelles. Seules les bibliothèques et les œuvres d'art, véritables fragments de leur essence, ainsi que les tableaux retraçant leur histoire, voyageront avec eux vers ce nouveau foyer.

    L'appartement doit être entièrement dégagé d'ici la fin du mois de juin, marquant une étape essentielle avant la remise des clés à un couple, enfants d'amis de mes parents, qui s'apprête à devenir locataire avec leurs deux enfants. Ce moment ne marque pas juste le passage du temps ; c'est une véritable cérémonie de transition, une anticipation chargée d'émotion. En parallèle, mes parents espèrent que je prendrai enfin les rênes de mes affaires, tout comme celles de Chloé, véritables reflets d'une vie que je suis contrainte de laisser derrière moi peu à peu.

    J’essaie de ne pas me projeter dans cet avenir qui se dessine, car cela implique de faire face au défi de trier et de renoncer à certaines choses, à ces souvenirs qui, tels des échos du passé, pèsent lourd sur mon présent. Les déménageurs emballeront dans des cartons mes livres, refuges de pensées qui m'ont tant soutenue, mes œuvres d'art, témoins silencieux de mes désirs et aspirations, ainsi que toutes les miettes de vie que Chloé et moi avons patiemment accumulées dans notre dressing partagé.

    Ce moment de transition constitue un espace où se côtoient attente et renoncements, et où se dessine inévitablement une réinvention de soi. Dans ce tumulte, il est essentiel de réfléchir à ce que nous emportons avec nous et à ce que nous laisserons derrière, car chaque objet, chaque souvenir, est le fragile reflet d’une identité en devenir.

    Nous nous apprêtons donc, fin juin début juillet (une durée d'un bon mois), à nous installer dans l’ancienne chambre de ma bien-aimée, un espace déjà empreint de souvenirs, de rires et de tendres étreintes. Mon lit, symbole de notre intimité actuelle, sera transféré chez mes beaux-parents, qui eux-aussi attendent avec impatience notre départ pour métamorphoser ce sanctuaire en simple chambre d’amis. Avec cette literie qu’ils tiennent à préserver, on ne peut pas dire qu’ils fassent une si bonne affaire. Cinq ans se sont écoulés depuis l'achat de celui-ci sachant éagalement que Zabeth m’a convaincu de renouveler mon lit tous les cinq ans donc...

    Chloé, elle aussi, va se trouver à la croisée des chemins. Prochainement, elle devra faire le tri dans ses toiles, dessins et diverses affaires, les empaquetant avec soin afin de les confier aux déménageurs qui orchestreront notre migration vers Lausanne. Ce qui me frappe, c’est l’étrange sérénité qui semble régner chez Chloé face à cette transition. Je ne peux m’empêcher de m’interroger… Peut-être cache-t-elle derrière ce visage impassible une multitude d’émotions encore inexprimées. La prudence demeure mon alliée, dans le monde de Chloé où le changement s’inscrit comme une constante inéluctable.

    Nous avons également convenu d'éviter les restaurants et d'opter pour l'abstinence durant les semaines à venir, réservant un petit écart en matière d'alcool uniquement aux repas dominicaux, chez mes beaux-parents. Cette décision, bien que pragmatique, s'inscrit dans la volonté de retrouver une certaine sobriété, une lucidité face à nos choix, tout en restant ouverts aux plaisirs fugaces que la convivialité familiale peut offrir.

    A vous tous, je vous souhaite une excellente semaine.

    A Bientôt,
    Chlo & Til 

    6 commentaires:

    1. Arnaud4/23/2025



      Hello,
      Merci infiniment,Til, pour tes mots. Il est vrai que j'affectionne particulièrement ces "flashbacks", ces rencontres avec l'histoire, les lieux, les odeurs, les atmosphères ... :) Je sais pertinemment que je suis un nano fragment sur la frise de l'histoire mdr donc j'en profite !
      En lisant le déroulé de votre printemps, la première chose que je me suis demandé est "Que va devenir Maria ?".
      Courage à Chlo pour son exam !
      Ne t'inquiète pas, la bascule appartement de famille/ vie en autonomie se fait très facilement une fois que tout est bien rangé et que l'on a pris ses marques. Nous sommes un peu comme les chats à ce niveau là je dirais ...
      Bon il y aura la période de transition mais je suis certain que vous trouverez un endroit agréable pour la réaliser. Il reste avec nous tous les souvenirs et c'est super comme ça.
      Et si Chlo trouve le temps de nous raconter son histoire, ça serait vraiment très intéressant !
      J'espère que vous pourrez retourner aux Etats-Unis dans cet emploi du temps chargé et un peu flou pour l'instant.
      Vous avez raison de faire attention à l'hygiène alimentaire, vous aurez le temps de vous faire plaisir plus tard.
      Au moins, vous ne vous ennuyez pas ! lol
      Ciaociao
      Bises
      Bon futur week-end à tout le monde ! J’espère que vous allez bien.

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      1. Anonyme4/23/2025

        Bonjour à toute la communauté!!!

        Je suis le mystérieux Patrick ou, en d'autres termes, un "vieux boomer" pas très féru des réseaux sociaux et d'informatique... Vous verrez lorsque vous aurez mon âge (dis-je avec un rictus carnassier)!!!
        C'est ma 2ème tentative pour écrire un message sur ce .... (censuré) de site... Ceci doit être bien entendu pris au 2ème degré (je ne peux même pas mettre des émojis sur ce site... oui, je sais, il n'y a que les "boomers" pour en mettre partout pour montrer aux "jeuns" qu'ils connaissent...)
        Je profite de mon incursion pour souhaiter à Chloé tout le courage possible et "bonne chance" pour son examen qui a lieu demain (si ma mémoire ne me fait pas trop défaut..). Courage et bon vent!!! Cela devrait le faire!!!
        Je vous embrasse
        Patrick

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      2. Coucou Arnaud,
        C'est toujours un plaisir de te lire, cher ami. Maria se voyait contrainte de quitter le service de mes parents pour rejoindre une autre famille à Paris. Cependant, mes parents, ayant aménagé un petit studio dans leur maison bruxelloise, lui avaient proposé de poursuivre son activité professionnelle à leurs côtés. Il lui reste encore quinze années de labeur, et mes parents ont toujours besoin de son savoir-faire en tant que chef de cuisine. Sa fille ayant quitté le foyer, Maria a finalement accepté cette offre, un choix pragmatique dans un monde où les obligations et les sentiments s'entremêlent.

        Concernant le déménagement, je ressens davantage d'appréhension face à la réaction de Chloé qu'envers mes propres impressions et angoisses. Pour le moment, elle semble épargnée par ce bouleversement, et c'est une bonne chose, en effet. Toutefois, le véritable défi réside dans la durée des travaux et l'aménagement. Comme tu le soulignes si pertinemment, nous devrions finir par nous adapter et trouver nos repères. Mais pour l'heure, je préfère reléguer ces préoccupations ; ma priorité est de me concentrer sur mon examen.

        Quant à Chloé et ses écrits, il ne s'agit pas d'un manque de temps, mais plutôt d'une certaine désinvolture à se mettre à l'écriture, suivie de ma tâche de reformuler ses pensées dans un français plus correct. Je suis convaincue que cela se fera cet été, alors que nous avons décidé de rafraîchir notre blog et de mettre à jour nos pages fixes, désormais truffées d'informations obsolètes. Je te souhaite une semaine agréable. Bises.

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      3. Coucou Patrick,

        Nous éprouvons une joie délicate à découvrir tes écrits sur notre blog, car il est vrai qu’en tout temps, tu peux te manifester. Je plaisante, bien sûr, mais notre satisfaction est profonde, car il est courant que tu partages ton opinion ou que tu nous gratifies de précieuses informations par le biais de tes courriers électroniques. Malheureusement, le rythme de la vie m’a souvent empêchée de les rendre accessibles aux autres membres de notre communauté, ce qui, il faut l’admettre, est une perte regrettable. Mais aujourd'hui, tout cela appartient au passé, et c'est une belle avancée ! C'est chouette ! Bonne semaine à toi ! Bises

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    2. Anonyme4/27/2025

      Hi Til & Chlo
      À cette heure-ci, la messe est finie. Chloé a rendu son devoir et il ne vous reste plus qu'à patienter. J'espère que tout s'est bien passé. Vous avez quand les résultats ? Elle reprend la bijouterie quand ? Si j'ai bien compris, c'est bientôt ton tour Til. Je pense que ça ira mieux après ton examen. La pression va diminuer et tu seras plus détendu pour les travaux, le déménagement, et vos vacances. De toute façon, la priorité, c'est ton examen, donc tu as raison de rester concentré là-dessus.
      Arnaud merci c'est super cool !
      Je vous kisssssss les filles. L' Anonyme Romain
      Je vous kisss

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    3. Coucou Romain,

      Merci pour tes petits mots.
      Nous aurons les résultats de Chloé le 16 mai, mais je suis confiante.
      Oui je vais rester concentrée sur mon examen pour obtenir de bons résultats. cela fait, je pourrai établir un planning adapté pour les prochaines étapes. Bonne semaine à toi. Bises

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